Scenario VII Le Chapitre inachevé [Joseph]

Le monde s'effondra autours de Joseph.
Lorsqu'il se réveilla, ce fût pour sentir sa joue collé sur l'herbe humide et boueuse d'une prairie, en pleine nuit, la pluie tombant avec force sur son dos trempé...
Au-dessus de lui se tenait une silhouette noire tenant dans sa main une source de lumière qui aveugla l'historien

- Monsieur ? Tout va bien ?

La pluie l'avait trempé jusqu'aux os, son crâne le faisait horriblement souffrir et il se sentait très affaibli, depuis combien de temps était-il allongé ici ? Comment avait-il bien put arriver ici, à son dernier souvenir il était en face d'une innommable horreurs et puis ce fut le trou noir... il ne se souvenait pas de la suite, Joseph avait beaucoup de questions en tête

Que fais-je ici ? Où suis-je ? Je l'ai est vu ...

Dans les yeux de Joseph on pouvait lire la terreur mais, visiblement il avait l'air confus et donnait l'impression de divaguer.

êtes-vous avec eux ? ....

- Avec...eux ? répéta l'homme avec un air étrange... J'suis l'gardien de l'ossuaire d'à coté....C'est ces foutus braconniers qui traînent ici qui vous ont rossé comme ça ? Z'ont même cassé la porte ce soir, les salopiauds...

Tout en se levant Joseph se rendit compte qu'il ne devrait pas parlé de ce dont il avait vus, il était claire qu'ont le prendrait pour un fou, il repris ces esprits pensant qu'il ne courrait aucun risque à parler avec cet homme et à par sont mal de crâne il était plutôt en bonne santé physique, il réfléchie quelques seconde avant de répondre, il ne pouvait quand même pas dire que c'était lui qui avait forcer l'entrée...

Oui ... c'est des braconniers dont je parles, je me baladait par là dans la ville, puis je suis passé a coté du cimetière et j'ai entendu un bruit et j'ai vus des hommes entré, ils avaient l'air louche alors j'ai voulu m'assurer qu'ils ne face pas de mal.

Joseph essaya de prendre un air faussement honteux, il hésitait à dire ce qu'y allais suivre.

Mais visiblement, je n'est pas été à la hauteur... ah ! je me sens si fatiguer, je penses que je devrait repartir à l'auberge. Une bonne nuit de sommeille ne me fera pas de mal.

il avait hâte de rentrer, cet endroit le mettait mal à l'aise.

- Ho certainement pas mon petit monsieur...Je vous offre un verre chez moi...Ma maison est à deux pas de l'ossuaire. Vous viendrez vous réchauffer près du feu, sans quoi vous risquez d'attraper la mort.. fit l'homme placidement Je vous raccompagnerez à Paris demain, dans la matinée...

Joseph réfléchis quelques secondes avant d'accepter la proposition de l'homme, il décidât cependant de tout de même rester sur ces gardes, après tout, qui pouvait bien savoir si l'homme avait avaler ces mensonges.

Merci bien ! Je vous suis alors, après tout un verre ne me fera pas de mal .
Et une conversation sera la bienvenue.

La maison du gardien exhalait une odeur de renfermé et de poussière qui n'était pas sans rappeler à Joseph l'intérieur même de l'ossuaire...
C'est lorsque l'homme se dirigea vers une modeste armoire pour en sortir une bouteille de vieille eau-de-vie qu'il s'aperçut qu'il boitait...

Le gardien posa son outil de travail et servit deux petits verres sales d'un alcool à l'odeur âcre et invita Joseph à s'assoir tandis qu'il préparait le feu...

- Foutus braconniers...J'te leur mettrais du plomb dans l'cul moi...Qu'est c'qui z'ont à trainer dans le coin et pas laisser dormir les morts, hein ? Z'ont pas besoin d'ça pour être tourmentés, moi j'vous l'dis...A la votre, mon p'tit monsieur..

En entrant dans la maisonnette du gardien, il jeta un coup d'oeil autour de lui, la pièce était assez petite, mais pas trop mal décorer, malgré l'odeur de renfermer semblable à celle de l'ossuaire il voyait bien que cet endroit avait un certain confort. Il tira une chaise et s'assit aux cotés de son hôte qui lui servait son verre.

A la vôtre ! Cela me fera du bien de me détendre après toutes ces péripéties

Lui qui n'avait pas l'habitude de boire de l'alcool, but son verre d'un trait, ce qui lui réchauffa le corps, il se mit à toussoté et senti déjà une certaine détente venir

Ça revigore ! dit-il en souriant puis il reprit son sérieux.

Et bien je ne sais pas ce que voulaient ces malotrues à ces pauvres gens qui repose ici, je suppose que ce n'est pas quelque chose de très courant et à mon avis ils venaient la pour faire quelque chose de maléfique, pour un quelconque culte malsain je suppose. Après tout ... que peut-on bien faire dans un tel endroit à cette heure de la nuit ... enfin je suppose qu'il est tard.
Je ne pense pas les avoir arrêtés alors je vous conseilles d'aller faire un tour à l'intérieur de l'ossuaire pour voir ce qu'ils ont bien pus faire.

L'alcool fort revigora Joseph et lui permit de retrouver un semblant de calme, malgré le vertige étourdissant que le spiritueux commençait à diffuser.

- Un culte ? Fichtre ! fit le vieux gardien en se resservant un verre puis en remplissant de nouveau celui de Joseph Remarquez, ça m'étonnerait qu'à moitié que des gens y recherchent des trucs pas très catholiques, là-dedans...Moi-même, j'en ai vu des choses, autours de ce fichu ossuaire...Des choses qui ferait dresser les cheveux sur la tête d'un chauve, je peux vous le dire...Reprenez donc à boire...Z'allez pas sortir maintenant, il pleut comme vache qui pisse !
Il faut dire qu'il paraît qu'il n'y pas que des gens comme il faut dans ce trou...

Joseph fut intriguer par la remarque de l'homme et voulu en savoir plus, tout en buvant de nouveau son verre d'une traite, espérant ainsi sentir les effets de l'alcool l'enveloppé le plus rapidement possible.

Ah oui ? Voudriez vous me racontez ce que vous avez vus? Je suis historien et j'ai déjà lus des choses immondes sur certains cultes méconnus mais tout ceci c'était passé dans des pays très lointains, dans le grand nord ou même en Amérique Centrale. Mais jamais ne n'en est entendu parlé de vive voie qui concernerait des évènements aillant eu lieu ici même.

Il regardait l'homme droit dans les yeux, enclin à écouter tout ce qu'il dirait, son attention était totalement focaliser sur lui.

Le vieil homme prit un air sérieux et se resservit un verre qu'il avala d'un trait, avançant le cou en direction de Joseph, un air de conspirateur sur le visage.

- Des choses, mon bon monsieur, qu'un bon chrétien comme vous ne croirez pas...Un de ces soirs d'hiver que j'arrivais pas à dormir, parce qu'il me manquait du charbon et que le feu s'éteignait, j'ai entendu la porte de l'ossuaire, mon bon monsieur...On y appelait à l'aide, comme si quelqu'un secouait les grilles de l'intérieur...Ho, oui, j'dis bien de l'intérieur...J'suis sorti, avec mon Fulgeance, mon chien...un brave chien...Paix à son âme...et le v'là qui hurle à la mort dès que j'franchis le perron...Du coup, j'avoue, j'ai eu les foies...J'ai prié la vierge et j'ai amené mon fusil avec moi...
Je marche jusqu'aux grilles et là, j'vois deux mains...deux mains qui remuent les barreaux comme un forcené..."Aidez moi à sortir!" qu'il beugle le gars derrière...
Bon dieu, j'me précipite..et là...personne...J'entends un autre cri dans les couloirs et là j'me fais la belle, en beuglant...J'y ai pensé toute la nuit...j'l'entendais encore dans ma tête le salaud...
Le lendemain, j'ai ouvert les grilles, en plein jour...sur le sol, il restait juste une paire de lunettes...Comme je vous dis...

En entendant son histoire, Joseph sentie un frisson lui parcourir l'échine, se pouvait-il qu'il parle de Wilton? Il lui fallait en avoir le cœur net ... mais comment savoir, après tout, il ne l'avait jamais vue en personne.

C'est vraiment effrayant et... Savez-vous à quoi ressemblait cet homme? Ou même son nom. Je suppose qu'il n'a pas pris le temps de vous le dire, ca me semble logique, mais sait-on jamais? Vous savez, à la base je ne suis pas de Paris, vous l'aurez peut-être remarqué avec mon accent, quand je suis arrivé ici, celui que je devais retrouver venait de se volatiliser, personne n'a put me renseigner sur sa disparition, il a laissé toutes ces affaires dans un hôtel ce qui me fait penser que sa disparition n'est pas volontaire et depuis je le recherche. Je me demande si la personne que vous aviez vu ne pouvait pas être lui.

Joseph se mit à bailler, l'alcool qu'il venait d'ingurgité avait fait son effet assez rapidement et très vite il eu envie de dormir. De plus la petite lumière que provoquait les trois bougies de la pièce donnait une ambiance qui n'arrangeaient en rien à sa fatigue.

- Non, mon bon m'sieur, mais sur les lunettes, y'a des initiales, v'nez voir...

L'homme tira un lourd tiroir de bois et en sortit une paire de lunette de bonne facture pour glisser son doigt sur l'une des branches

- E...D...Fabr..iqué...par...lune..lunetterie Joseph...Voilà...Le nom de l'artisan est là !

Joseph se saisit de la pair de lunettes et les inspecta à son tour.

Puis-je vous l'emprunter ? J'aimerais montrer cette paire à celui qui l'a fabriqué pour voir s'il pourrai reconnaitre l'homme les aillant acheter. Hum, j'irai probablement dans la matinée. J'espère que cette pluie se sera calmé il pleut comme vache qui pisse dehors et ça ne semble pas vouloir changer...

Il se gratta le menton.

E.D... vous dites hein?... Sauriez vous par hasard où se trouve ce fabriquant ? Comme vous le savez maintenant je suis nouveau ici et je ne connais pas encore bien la ville.

- Hé bien ! A Paris bon dieu....Est ce que j'connais moi ? Ca fait vingt ans que j'm'occupe d'ici et vingt ans que j'ai pas foutu un pied à la ville. Alors vous v'là bien avancé !

La nuit continuait à défiler et l'aube se levait, la pluie était toujours aussi intense, Joseph n'avait toujours pas dormis, exténué de tout ces évènements horrifiant, l'alcool se dissipais et laissait place à la faim... mais pas le temps de se reposer pour l'instant, il devait aller voir en ville pour trouvé le lunetier qui avait vendu les lunettes, en espérant qu'elles ai est bien été vendu à Wilton.

Bien, je vais devoir me remettre à la recherche de Mr.Wilton. Je vous remercie de m'avoir recueillis mais il faut que je continue mes recherches, il fait un temps à ne pas mettre le nez dehors ... Humpf mais je n'est pas vraiment le choix.

Joseph serra la main de l'homme et s'en alla d'un pas pressé, errant au hasard des rues, sa fatigue commençait vraiment à l'empêcher de réfléchir, mais il ne pouvais pas encore rentrer à l’auberge. Comment pourrait-il se reposer alors qu'il avait l'impression d'avoir avancer dans son enquête... il lui fallait tenir encore un peu. A force de errer dans la ville joseph trouva enfin au fond d'une petite ruelle la boutique tant rechercher, il eu un petit sourire au lèvre, content d'avoir enfin trouvé. Il se mis à lire la plaque en boit.

Édouard Demer, lunetier depuis 1800... hum.

Il poussa la porte pour entrer dans le magasin

Penché sur un petit établis, le tenant du magasin se retourna au son de la clochette et laissa apercevoir son visage rayonnant, arborant une étrange paire de lunette de travail au concept assez farfelu.

L'artisan de courte taille était richement vêtu et s'aperçut, dès le client entré, que son instrument de travail pouvait sembler effrayant...

- Entrez ! Entrez ! Je m'excuse, je travaillais sur un nouveau modèle ! Que puis je faire pour vous aider ?

Avant de parler joseph se mit à réfléchir pour voir ce qu'il pourrait bien dire. Ou plutôt, comment il pourrait le dire. Il pensa que finalement en se faisant passé pour un détective cela pourrait parfaitement convenir à la situation, de plus ces jours-ci il avait plus l'impression d'en être un que d'être un historien. Vivement qu'il puisse retrouvé Wilton... cette enquête semblait le peser, et il avait toujours aussi soif de savoir interdits.
Il s'approcha de l'homme et se mis à parler d'un ton calme mais sans aucune émotion apparente et il décidât de ne pas donner son vrais nom, sait-on jamais.

Bonjour, je m'appelle Elias Nibler détective privé et dans le cadre d'une investigation j'ai trouvé cette paire de lunettes avec vos initiales dessus et il fraudait que je saches pour qui vous avez fait ce modèle précis

Joseph montra les lunettes et pointa du doigt les initiales "E.D" avant de les lui donner.

Vous souvenez vous de l'homme les aillant acheter? Son nom? Son visage ?

- Mmm...Laissez moi voir ça de plus près.

L'homme revissa son curieux appareil sur ses yeux et observa les lunettes avec attention...

- Les verres n'ont rien d'exceptionnels, c'est pour une myopie, mais le modèle de monture...mm..oui..Il vient bien de chez moi..Laissez moi le temps de consulter mon registre de commande...

L'homme resta un instant à l'arrière de sa boutique, compulsant divers volume d'une impressionnante comptabilité

- Voilà...C'est le Grandiosa...Un vieux modèle...Pas mon meilleur, je l'avoue...mais bon confort...Pour quelqu'un qui les porte en permanence, c'est une bonne chose...Richard Clamart..C'est ça...112 Avenue de Paris...C'est un historien je crois...Un petit bonhomme sympathique.
E.D, ce sont mes initiales mon bon monsieur...

Joseph n'avait jamais entendu parler de ce Richard Clamart avant, il sortit son calepin et y nota l'adresse, 112 avenue de Paris... mais il se demandait quel rapport pouvait avoir cet homme avec Wilton et du coup, était-ce vraiment Wilton qu'il avait aperçu dans les catacombes? ou alors ce serais plutôt Clamart ? ... Joseph n'en savait rien et il se mit à douter.

Et bien, je vous remercie pour votre aide vous m'avez été grandement utile, même si finalement, je ne m'attendais pas à une telle réponse...

Joseph sorti une pièce de sa bourse et la donna à l'homme avant de s'en aller, dehors il se remit à pleuvoir, mais pour Joseph la pluie n'était pas quelque chose de dérangeant, bien au contraire. Il haussa le col de son manteau pour s'en protéger et se mit à marcher d'un pas plus presser, la nuit se mit à tomber quand il arriva enfin devant le 112 avenue de Paris, Joseph frappa à la porte avec assez de force pour être sur d'être entendu.

Joseph, agacer de trouver l'appartement dans cet état se mit à jurer.

Fichtre ! cette porte est coincée et l'appartement semble avoir été abandonner... que vais-je faire, il faut que j'entre ...

Il se mit à réfléchir et il décidât d'aller voir si par hasard le concierge pourrait lui ouvrir la porte. Il faillait absolument qu'il puisse entré en contacte avec ce Clamart dont le lunetier avait parler.

L'entrée sombre de l'immeuble conduisait à une petite loge triste, d'où sorti une femme d'une cinquantaine d'année, l'air désabusé...
Elle hocha la tête en direction de Joseph, et lui demanda sans ménagement

- Vous venez pour l'appartement à louer ? Il est déjà pris...

Et bien ... non pas du tout, je cherche à contacter celui qui logeait dans cette chambre justement. Un certain Richard clamart dans le cadre d'une enquête, mais je pense qu'il a disparu aussi, car j'ai retrouvé ces lunettes prêt du cimetiere.

Il faudrait que je jète un coup d'œil dans ces appartements pour voir si je peux trouver de quelconques indices sur où il se trouve, pourriez-vous me confier la clef?

- Hou...Clamart...Il a fait des dettes, c'est ça ? Et il est parti sans payer ? Il a fait pareil avec Monsieur Rieux, le propriétaire...Pouf ! Disparu comme vous dites...Il n'y voyait rien sans ses lunettes. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de grave...
Mais bon, je suppose que vous êtes là pour récupérer ce qu'il n'a pas rendu..
Venez...

La femme monta à l'étage en s'armant d'un trousseau de clé.
Elle ouvrit la porte qui donnait sur un appartement chaotique, où de nombreux livres prenaient la poussière.
A l'intérieur de la pièce, une chose frappa Joseph : sur un chevalet à coté de la fenêtre se trouvait un tableau à demi-recouvert par un drap poussièreux...
Il représentait un couloir identique à celui qui se trouvait dans la chambre de Charles...La signature était éloquente : l'artiste était le même..