Lucien Bonmel

Voila quelque temps que Lucien est revenus a Paris, voila quelques temps que ses émotions se sont calmés, sans pour autant oublié ce qui c'est passer quelques mois plutôt. Voila quelques temps que rien d'inhabituel disons ne lui est arrivé.

Il serait même presque ré-rentré dans une petite routine quotidienne. Il avait même trouvé un emploie comme précepteur pour un temps, le temps de remplacer un des ses illustres comparses anonymes, qui était subitement tombé malade avec l'arrivée des première fraîcheurs.

Le travail payait bien, n'était pas trop difficile, les enfants qu'il avait a charge était docile et assez intelligent. Par contre c'était un peu loin, il devait prendre un train pour se rendre une station a l'extérieur de paris un peu plus loin que Vincennes. Autant dire quelques minutes de trajet le matin, entièrement payé par la famille. [hrp: Comment ca ca arrange mon scénar ??? Non d'abord !]

C'est dans ce contexte que Lucien prend le train pour rejoindre ses élèves du moment.
La matinée est déjà bien avancée, la journée était bien fraîche, il attendais son train qui ne devait pas trop tarder a arriver.

Il alluma sa pipe. Encore, une habitude qu'il avait prise à Cyprien.

Bah, tant qu'il ne se laissait pas pousser la barbe.

Un enfant intelligent, un marri généreux, une épouse fidèle qui ne le suivrait pas de ses assiduités... Une bonne place en somme.

Pourtant, ça ne l'enthousiasmait guère plus que ça.

Il tripotta son collier.

Etrange objet. En afrique, un colon lui avait dit qu'on pouvait échanger des bibelots de valeur contre une broutille. Celui-là lui avait coûté son fusil.

Cyprien avait pourant parlé d'un bon troc...

Aaaah Cyprien ! Cet homme savait tout décidément faire.

Un chasseur hors-pair, un excellent tireur... Toujours les sens aux aguets, jamais un geste de trop. Et comme si ça ne suffisait pas, il parlait une dizaine de dialectes, connaissait des centaines de légendes. Un vrai africain.

Mais Cyprien avait encore d'autre talents. Il faisait lui-même ses cartouches et réparait ses fusils cassés sans l'aide d'un armurier. Il pouvait boire des heures sans jamais être ivre. Sa poigne était si forte qu'il brisait des noix avec deux doigts. Toujours vif, même debout depuis 48 heures...

Lucien avait proposé à Cyprien de lui enseigner le lancer de couteau. Quel naif ! Durant leur séjour, ils avaient joué plusieurs fois aux fléchettes et Lucien avait presque chaque fois été battu.

Il sourit. Pas un moment, il ne s'était ennuyé.

Alors forcément, une place de précepteur...même une bonne... cela semblait un peu fade.

Le train arriva dans un son fracas de grincement habituel, Lucien monta dans le premier wagon qui se présenta a lui. Il n'en avait pas pour longtemps de toute manière.

Il entra dans le wagon, a cette heure de la journée peut de gens prenne le train dans cette direction, il y avait donc l'embarra du choix pour s'asseoir.

Après quelques minutes de trajet, tous les gens du wagon sursautèrent a un rire suraigu et il faut l'avouer un peu inquiétant. Suivit ce cris un immense bonhomme qui entra dans le wagon, armé de ballon de baudruche flottant au dessus de sa tête. Il portait des vêtement de couleur vive, du orange, du rouge, du jaune... Sa tête était soigneusement maquillée...

Le Clown cria dans le wagon :

"Niahahahaha Mesdames Et Messieux !!!! Votre attention !!! Le cirques Maxillof est installé, Première représentation ce soir !! 10f l'entrée !! Une boisson offerte !! Parlez en a vos amis !! Venez nombreux !! Vous ne serez pas déçus !!"

Il traversa le wagon en répétant ces phrases et en distribuant des petits prospectus pour le cirque...

Lucien avait sursauté !!!

Pendant un bref instant, il s'était alors représenté en train d'enfoncer les baudruches dans la bouche du gros homme.

Quelle voix horrible.

Pour un humain.

Il s'en voulait d'avoir eu peur.
Devant la Sentinelle, il n'avait pas fléchi une seconde.
Alors pourquoi ici et maintenant ?

Il ouvrit son livre.

.... "Ivain ou le chevalier au Lion"

Plusieurs dizaine de minutes plus tard, et deux chapitre de son livre, le train ralentis sont allure, Lucien reconnus le paysage, c'est ici qu'il descendait... Quelques minutes plus tard il était sur l'épais quai en béton, et se dirigeait vers le devant de la petite station de train, ou l'attendait sûrement le cocher pour la maison familiale.

Sur son chemin il vit des affiches pour le fameux cirque du clown. Il y en avait des dizaines, il avait presque retapisser les murs du petit bâtiment.

Une fois devant la gare, Lucien vis le cocher l'attendre dans le petite calèche. Ce qu'il vit aussi, et ne put rater, c'était une dizaine de gendarmes en uniforme regrouper à l'opposé de la calèche.

Il regarda les gendarmes avec curiosité.

Il se souvint que sa mère les détestait, alors que son père en pensait le plus grand bien.

Lui s'en méfait, simplement...

Passe encore qu'ils soient rustauds et incultes, mais ils agissaient parfois plus en chiens qu'en hommes. Soumis avec leurs maîtres, agressifs avec les étrangers.

Il héla le conducteur de calèche pour lui demander la raison de cet attroupement.

Le cochet, un peu mou, il faut l'avouer, se tourna lentement vers Lucien, se gratta le bouc, dans mouvement négligé, trahissant l'énorme je-m'enfoutisme
du bonhomme...

"Heuuu, j'sais pas trop, j'ai pas trop compris, le jardinier a du dire qu'il s'agissait de saccage dans un verger... Mais j'vais etre honnet' avec vous m'sieux...

Il fit une pause...

"Je sais pas s'que ca veut dire saccage...

Lucien éclata de rire.
<<Bah ! Le jour où un quidam vous dira que votre maison a été saccagée par des malandrins de passage, vous comprendrez...

Cela dit, vous attendrez bien 1 minute, je voudrais parler à ces messieurs.>>

Lucien ressortit sa pipe (elle lui donnait plus d'allure) et cacha son collier (elle le faisait passer pour un original). Puis il se dirigea vers les hommes en uniformes, en essayant d'avoir l'air digne et respectable "comme-il-se-doit"...
<<Messieurs bien-le-bonjour !! Quel est la raison de cet attroupement peu banal ? Y-a-t'il quelques troubles à l'ordre public qui se produisent ici ?>>

Lorsque Lucien pris la parole, un jeune inspecteur se retourna pour lui répondre.

"Bonjours monsieur, rien de bien grave, je vous rassure. Nous sommes la pour calmer les esprits.

En fait ce matin le verger du père Paul a été retrouver complètement saccager, arbre cassés, déracinés, ter... Mais je ne devrait pas vous dire ca en fait, je ne voudrais pas vous affoler pour rien.

On pense que c'est une bande de jeune qui cherchait de l'excitation ou qu'equchose dans le genre... Je vous promet que dès qu'on aura mis la main dessus, ca va bardez pour leur matricule...

<<Et qu'a-t'il donc qui puisse tant les intéresser le verger du vieux Paul cette fameuse bande de jeune ?>>

<<Monsieur ?>> fit le policier.

Lucien croyait avoir pensé, mais il avait parlé tout haut.
<<Excusez moi... je vous importune. Bon continuation !>>

Lucien salua le policier et héla à nouveau le cocher.
<<Nous pouvons y aller.>>

Il lança un pièce à l'homme.
<<Désolé pour le retard...>>

Il soupira et ouvrit sa malette.

Il commença à faire son inventaire de cours.

Son futur élève était intelligent.
Il allait le faire travailler convenablement.
Lui faire découvrir des auteurs.
Il s'en réjouissait à l'avance.

Il soupira à nouveau...

Le jeune garçon arriva et le cours commença. La matinée passa, rien de bien palpitant pour Lucien, je garçon et sa sœur était sérieux et apprenait correctement leurs leçon, même pas cancre.

Au moment du repas, lorsque lucien rejoignit la table familiale en présence des parents et de quelques convives éparses venant d'endroit diverse. Une discussion se lança a propos des événements fruitiers de la veille. L'abbé de passage pris la parole.

"Vous avez entendus les dernières nouvelles, ce qui c'est passé au verger de Paul..."

Le père coupa le pretre...

Oui une bande de jeune effrontés qui ont détruits quelques arbres... Activité bien étranges j'admets, mais les jeunes d'aujourd'hui n'ont plus aucune retenue... Bientôt il répondront a leurs parents... Mais a mon avis ce n'est pas une tel chose qui abattra ce bon vieux Paul...

L'abbé repris la parole

"Détrompé vous mon cher, cela l'a abattus... Il a été retrouvé empalé sur un tronc cassé... Lacéré, on aurait dis des griffes d'un animal surdimensionné... Sans doute l'œuvre du malin...

Le prêtre parut sourire a sa dernière phrase. Et avait annoncé ce fait comme si de rien n'était...

Le père de famille, les yeux ronds et l'expression figée par la surprise, fixa Lucien en quête d'un soutien, voire d'un éclaircissement l'encontre des étranges et décontenançant paroles de l'homme d'église.

Mais Lucien, tout aussi étonné que son hôte par les propos (et surtout le ton) employé par le curé, fut bien en peine de lui répondre par autre chose qu'un haussement d'épaule, traduisant ainsi sa propre incompréhenssion.

Il prit la parole, affectant volontairement une politesse et une grande inquiétude dans son ton.
<<Êtes-vous bien sérieux mon père ? Il y a une pointe d'amusement dans vos paroles et pourtant vous m'inquiétez...>>

Son intution lui intimait d'être plus brusque et direct pour avoir être pris au sérieux par son interlocuteur, mais il ne voulait pas gêner ses hôtes. C'était une paisible famille de bourgeois. Il les aimait assez bien.
Inutile qu'ils en sachent plus, y compris sur lui.

Le ton employé par le curé pouvait signifier deux choses.

Ou bien il s'agissait d'un imbécile qui voulait effrayer des bourgeois en leur racontant n'importe quoi
Ou bien il s'agissait d'un véritable occultiste ayant, commme beaucoup d'autres, perdu en sociabilité et gagné en excentricité.

Le père de Lucien lui disait parfois :.
<<Méfie toi du SAVOIR, il transformme le paisible en excentrique, l'excentrique en hystérique, l'hystérique en fou, le fou en monstre..>>

Le sage et affable Balbu, expert en sciences occultes, était visiblement une exception.

Lucien se promit néanmoins de raccompagner le curé si celui-ci s'entêtait, un peu trop à son goût, dans des réponses évasives...

Le prêtre leva le nez de son assiette pour regarder Lucien.

"Vous savez, le démon a bon dos, en général dans disons 80 cas sur 100 il s'agit d'humain tel que vous et moi qui accomplissent des méfaits. Après c'est vrais qu'il y a une certaine part surnaturel mais c'est rare. J'avoue ce cas là est étrange, je ne saurais dire.

Voyant la tête du père de famille, le prêtre changea d'attitude

"Mais bon je ne suis pas la pour effrayer vos enfant, si vous voulez on en reparlera plus tard...

Le père acquiesça, puis se resservis du vin...

"A la bonne heure, que pensez vous du rosier devant la maison, je l'ai fait retaillé car il en avait bien besoin..."

Le reste du repas se passa sans aucune incartade notable, a la fin, lorsque les convives sortirent de table, se dirigeant vers le jardin pour se dégourdir les jambes

HRP: Lucien je te laisse enchainer l'amorce du dialogue suivant Wink

Comment ca flémmard ?

Dans le jardi, Lucien pris le temps de parler quelques instants avec son élève, les enfant n'avaient que rarement la parole à table et la conversation l'avait intrigué lui aussi.
<<Pardon Monsieur, mais que voulait dire ce prêtre exactement ?>>
<<D'un part, cela prendra du temps à t'expliquer...>>
<<Oh excusez-moi, je suis trop curieux.>>
<<D'autre part, je n'ai pas tout compris...>>
<<Ah, vraiment je suis désolé.>>
<<Mais si tu es patient et si cela n'est pas trop grave pour tes oreilles innoçentes, je t'expliquerai tout en détail demain.>>
<<OH ? Ah ? Merci, merci...>>

Le gamin était intelligent. Inutile de lui raconter des fadaises.

Il tapota la tête du gosse et s'éloigna vers le prêtre.

Celui-ci semblait l'attendre.
<<De quoi allons-nous parler jeune homme ?>>

Le ton était sarcastique, l'attitude désinvolte. Un prêtre hors-norme.
<<De choses et d'autres...>>
<<<Je commence alors ?>>
<<Oui.>>
<<Un jour j'ai vu une femme vomir un rat vivant... Elle y a survécu.>>
<<Et bien moi, par une nuit de terreur sans moi, j'ai failli être noyé dans un mer de rat.>>
<<J'ai vu un croque-mitaine enlever un enfant..>>
<<J'ai blessé celui qui voulait me dévorer avec ce couteau.>>
<<Les larmes chaudes d'une innoçente, presque une sainte, m'ont sauvée d'une blessure gangrenée.>>
<<Une véritable Nymphe des eaux armée de pied en cap, m'a sauvé la vie d'une meute de loup-garrou.>>
<<Je me suis battu avec homme mort depuis 3 jours...>>
<<J'ai affronté une créature à l'apparence humaine qui voulait boire mon sang et à fait de mon ami son esclave.>>
<<Il m'arrive de ne plus croire en Dieu.>>
<<Il m'arrive d'espérer qu'il existe.>>
<<Cela suffira je pense.>>
<<Très bien. Parlons maintenant de cette affaire.>>

PS : J'ai pris l'iinitiative de faire parler le prêtre, mais je peux corriger.

Lucien Bonmel Name_of_the_Father____drawing_by_nimra

"Vous savez mon amis, ca va faire un moment que je traîne ma carcasse sur cette terre. Et comme vous vous en doutez j'en ai vus plus que ce que je viens d'énoncer.

Mais mon passé étant ce qu'il est, ce serait mentir de ne rien vous dire a propos de ce qui c'est passé. Quand j'étais actif dans l'ordre j'ai déjà vu quelque chose dans ce genre. Ça traduit une rage incontrôlable... C'est une créature tourmentée, sois par le chagrins et la tristesse, sois par la douleur d'un destin enchaîné.

Normalement il n'y a peu de créature de tel nature dans la région, et heureusement. Mais les grandes concentration humaine ont tendance a les attirer...

Vous voulez savoir quoi ? Vous compter intervenir dans cette histoire ?"

<<Je ne resterai pas à ne rien faire mon Père... Cela est sûr.

Je suis très curieux, trop peut-être.

La créature dont vous parlez est-elle ce que les anglo-saxons nomment Poltergeist ?
S'agit-il encore un d'être pensant ou juste d'une Force... élémentaire animée de simples pulsions ?
Enfin... devons-nous trouvez un moyen de l'éloigner, de la calmer, de la chasser ou de la détruire ?>>

"Ca m'étonnerais qu'on ait affaire ici a un quelconque ectoplasme, je pense que nous avons une entité physique... Sa brutalité me fait penser à un animal en colère... Ca peut être bien des choses...

Je dirais que cette chose à réagis sous l'impulsion d'une vive colère, et qu'elle c'est défoulé dans le verger... Après j'ai bien vu des théorie de ce genre être d'une toute autre nature. C'est l'inconvénient d'affronter ce genre de force.

Ce qu'il faut faire dépend de sa nature, si c'est un esprit de la nature il faut le calmer, si c'est un être en colère il faudra le détruire.

Si jamais vous trouver de quoi il s'agit venez me le dire, je pourrais peut être vous donner quelques informations supplémentaires... J'aimais bien les légendes dans ma jeunesse...

Je vais essayer de me renseigner pour ma part si d'autre évènements de ce genre ne se serait pas produit dans les parages...

<<Très bien j'irai faire un tour, après les cours... J'essaierai de ne pas y aller trop tard dans la journée. Vers 16 heures, je pense.>>

Lucien salua l'homme d'église et rejoignit son élève.

<<Tu vas être déçu bonhomme.
Nous n'avons fait qu'émettre des hypothèses le Père et moi.>>
<<Il s'agit pourtant de quelque chose surnaturel ?>>
<<Manifestement oui.
Et c'est probablement très dangereux...>>
<<Vous allez quand même enquêter ?>>
<<Si tu travailles bien demain, je pourrai y aller tôt.>>
<<Et vous me raconterez ?>>
<<Peut-être...>>
<<Il y aura vraiment beaucoup de danger Monsieur ?>>
<<Je sais faire face à ce genre de chose.
On m'appris à le faire.
Ah, ta mère me signale qu'il est temps pour ta soeur et toi d'aller te coucher.>>

L'enfant était très déçu.
Son professeur lui en avait beaucoup moins dit qu'il l'escomptait.

Lucien le savait, il avait un peu failli à sa promesse.

A vrai dire, il lui fallait réfléchir un peu.
Il ne pouvait tout dire comme ça, de but en blanc et sans précautions.
Durant la leçon, il serait un peu plus prolixe.

La journée passa, la leçon fut suffisament satisfaisante pour lucien. Son petit élève étaient attentifs et intelligents.

La fin de son "service" parut durer une éternité. Au moment de partir, lorsqu'il grimpa dans la calèche qui devait le ramener a la gare. Il se tourna vers le cochet et lui demanda de l'amener au lieu de l'incident. Le cochet montra quelques signes de rétissence mais accepta finalement.

Quelques dizaine de minutes plus tard, ils arrivèrent au lieu dit. De loin le saccage se voyaut clairement. L'alignement parfait des rangées d'arbres fruitiers était brisé. La zone de dégats formait une clairière au milieu du verger. De loin on pouvait estimer que les dégats étaient relativement important.

A l'entrée de l'exploitation se trouvait un gendarme qui faisait le planton.

Lucien pris son air le plus honorable qui soit et s'en alla saluer l'homme en uniforme.

-Hé bien Monsieur le gendarme, vous voilà bien loti.
-Grmblgr... ne m'en parlez pas. Les autres doivent être attablés tranquillement devant un bon café à l'heure qu'il est...
Mais... Je n'ai pas l'heur de vous connaître Monsieur le quidam !
-Lucien Bonmel. Je suis le professeur à domicile de la famille De la Hoche
-Ah oui des gens très bien. Madame De la Hoche a beaucoup fait pour la paroisse. On la voit souvent à l'église et... excusez du peu... elle n'a pas de chardons dans la bourse quand il s'agit de donner.
Gendarme Brignoux. Enchanté de vous rencontrer Monsieur.
-V'oui, des gens très bien avec des enfant intelligents. Enchanté de même.
-Et que faîtes vous là Monsieur?
-Je viens visiter l'endroit, inutile de vous le cacher.
-Je ne crois pas pouvoir vous laisser passer outre cette barrière.
-On vous a interdit formellement de le faire ?
-Non on m'a dit de surveiller. Alors je surveille.
-Hé bien surveillez moi pendant que je regarde. Accompagnez moi même. Deux paires d'yeux valent mieux qu'une. Ne sait-on pas ce qu'on pourrait trouver...
-M'grmblggr... Pt'être.
-Vous savez de vous-à-moi, y'a plus gand chose qui craigne ici je pense. A la limite je suis ici et vous pouvez me faire confiance. Vous pouvez même vous absenter un petit coup. S'il se passe quelque chose je vous le dirai. Vous êtes relevé quand ?
-Et bien...

Le gendarme un peu gêné, regarda sa montre gousset.

"Ben vous tombez bien en fait', ma relève est passé depuis cinq minutes, ca leut apprendra au aut' a m'oublier... allez y je partirais en sifflotant... Et faut l'avouer le verger on y entre comme on veut... Y a peu de chance que robert qui devrait me relever soit beaucoup plus curieux qu'se matin... Voyez le joli paté la bas ? C'est son œuvre..."

Le gendarme laissa passer Lucien, en soupirant pensant au petit pastis qui devait l'attendre au café...

Pendant ce temps lucien pris le temps d'examiner comme il se devait la scène du crime...

Un vrais carnage fruitier, enfin, a part le tronc ensanglanté bien sur... Les arbres étaient brisé en deux... Des petits et des moins petits, une force humaines n'était pas capable d'un tel exploit...

D'autre arbres étaient lacéré a grand coup de ce qui devait etre des griffes, mais disproportionnées.

Lucien resta une petite dizaine de minutes a fureté dans tous les sens... Alors qu'il entendais le gendarme s'éloigner en chantant a tue tête, dans une discrétion digne de... de rien du tout... Il décida de s'éloigner en sortant du verger par un des cotés.

Alors qu'il progressait dans une partie moins touchée du verger il aperçu dans de la boue d'étrange empreinte difformes on dirait les pattes d'un animal aussi gros qu'un ours qui deviendrait une empreinte de pied nue de tout ce qu'il y a de plus normal par la suite...

Lucien devint tout blanc...
<<Du calme, du calme, tu te calmes... Tu respires...>>
Il se reprit à cinq fois pour examiner les traces.
<<Mille milliards de... C'est un quoi celui-là ? Un ours-garrou ?>>
Il hésitait entre déguerprir à toute vitesse et rester pour surprendre la chose qui avait laissé les traces.

Il tripotta nerveusement son collier en pensant au chasseur barbu.
<<Tu ferais quoi, toi Cyprien, à ma place?>>

Je poste la suite bientôt.

Labbé Chevel voudrait sûrement être là si la "bestiole" se ramenait dans les parages. Lucien n'avait pas peur du surnaturel, mais avait appris à se méfier de ce qui était totalement inconnu. Il lui fallait au moins un allié.

4 bons kilomètres le séparait de la paroisse.

Il ne mettrait pas longtemps, surtout en courrant...
Il avait une très bonne foulée.

A défaut d'être costaud, Lucien était endurant et résistant, ça lui avait valu quelques éloges quand il fréquentait encore les libertins. Et ses réçentes aventures "surnaturelles" avait accru ces qualités chez lui.

Lucien caressa une dernière fois son collier* et partit en trombe.

*ça peut compter comme un appel pour Cyprien...
Si celui-ci est intéressé et si ça ne chamboule pas le background.

Lucien courrait...

Il croisa un quidam qui avançait en sens inverse.
Surgit de nul par, ou presque...
Habillé de couleur terne, une pipe à la bouche, une barbe noire.
Un peu inquiétant.

On aurait dit... Non.
Lucien continua à courrir.

Une impression bizarre, au creux du ventre du Lucien.
L'homme était apparut si soudainement.
Pourquoi n'avait-il pas vu cet homme au loin ?
Le soleil mourrant projetait encore un peu de sa lumière.
Et la route était plus plate qu'une crêpe...

Il re-croisa un autre quidam.
Habillé pareil ou presque.

Non. Tout pareil.

Lucien dépassa l'homme, puis s'arrêta et se retourna.
Il n'avait pas rêvé. C'était bien lui.

Il s'était déjà retourné.
Il ne fumait plus sa pipe...

<<Cyprien ???>>
<<Lucien ? Qu'est-ce que tu fais à Toulouse ?>>
<<A TOULOUSE ? Mais enfin !!!! On est en pleine campagne là !!!>>

En pleine campagne ?? m'enfin qu'est-ce que tu débllatère??

Cyprien prit son collier... et le carressa.

merde, il a vibré j'avais pas fais le rapprochement...bon, et on est ou là??

Cyprien fit le point de ses affaire, tout etait là...on ne savait jamais avec ces "Voyages"

-Content de voir une tronche familière en tout cas...!