Le Chasseur

Peu après avoir raccompagné Lucien aux portes d'Alger afin que celui-ci rentre en France,Cyprien reourna près du Congo pour suivre les enseignement du vieil M'bassé...Le collier que celui-ci avait donné à Lucien avait une propriété extremement particulière,ci Lucien se retrouvait face à un danger trop important,Valombre pourrait le retrouver et le rejoindre en un temps "record"...et l'adversaire qu'il aurraient à affronter pourrait craindre pour sa vie,car les "combinaisons de chasse et de "combat" qu'il avaient devellopées en binome etaient redoutables!!!
Lorsqu'il il fit ses derniers adieux au vieux chaman,ses avant-bras avaient été scarifiés selon des rites ancestraux...la force du lion,la sagesse du serpent,la prudence de l'antilope lui avait dis M'bassé...

Cyprien retourna à Alger et embarqua pour Marseille...
Il posa le pied dans la cité fosséenne...

Dans le port de Marseille, se mélangeaient les couleurs, les bruits, les odeurs, c'était tout un charivari de sensations aussi diverses qu'intenses. Après le calme nonchalant de l'Afrique, se retrouver dans le brouhaha joyeux et criard du port marseillais aurait de quoi destabiliser le plus calme des philosophes...
Entre les chalutiers et les chaînes de pêcheurs, les arracheurs de dents et autres charlatans, les marins en pause entre deux longs voyages, les passagers de plaisance embarquants ou débarquants, c'est un véritable chahut...

Dans ce joyeux et assourdissant tintamare, Cyprien ne voit aps arriver une petite femme toute fripée, le visage marqué par les ans, la peau burinée par les évènements... Il sent juste un poids léger se cogner à lui à hauteur du ventre...

[hrp] c'est bon, je suis re...


Il regarda la vieille femme fronçant legerement les sourcils...

Decidemment la foule lui paraissait toujours aussi incommodante...

il inclina la tete et s'appreta à reprendre la route....

"Madame, bonne journée, et faites attention à ne point percuter quelqu'un d'autre, vous pourriez vous faire mal..."

puis il mis soucieusement ses mains dans ses poches, en vue de controler si rien n'y manquait

La vieille femme laissait une etrange impression à Cyprien...

Mais qu'importe, il devait partir.

Il regarda autour de lui , la "joyeuse" ambiance de marseille ne semblait pas l'affecter, le vent marin et les crieurs tout autour, cette insoutennable odeur de poisson frais, tant de monde agglutiné...
Un temps certes clément(plus clement qu'à Paris) mais decidemment, Cyprien n'aimait pas Marseille non plus, c'etait beau, mais quelques cailloux entassés ne rendent pas un homme heureux...il tourna les talons en grommellant, comme toujours...

Alors que Cyprien avançait dans la cohue, il sentit - ce fût si infime, si insensible que seul son instinct de chasseur lui permit de deviner plus que sentir la légère pression - qu'on le retenait par la manche.

Se retournant, Cyprien ne vit rien. Il entendit une voix tenue et chevrotante qui lui fit baisser la tête. Il reconnut la petite vieille qui s'était heurté à lui tantôt :

- Monsieur... Monsieur...

Elle le détaillait d'un air tranquille. Elle semblait soupeser d'un regard appréciateur la haute stature, les épaules larges, le visage buriné par le soleil d'Afrique.

- Vous êtes exactement l'homme qu'il me faut. Suivez-moi...

Ceci dit, elle s'éloigna de sa démarche trottinante à travers la foule...

-L'homme qu'il vous faut et pourquoi donc madame???

Malgré un grognement de mécontentement, Valombre suivit la vieille femme... par curiosité
Que pouvait-elle avoir de si particulier à lui demander... il alluma sa pipe et emboita le pas de la "grand-mère"

Bien que marchant à petits pas, elle marchait vite. Avec sa silouette si menue, il faillit la perdre plusieurs fois parmi la foule et les ruelles.

Enfin, ils arrivèrent à une vieille masure dans un quartier proche du cimetierre.

Elle l'invita à rentrer et s'assit sur l'unique chaise, l'obligeant à rester debout.

Un chat noir vint se frotter contre les jambes du chasseur, ronronnant d'aise...

- Samaël !

Aussitôt le chat, de sa démarche gracieuse, s'éloigna de Cyprien et alla se poser sur le buffet, derrière la vieille femme. Les yeux verts du chat avait le même regard dérangeant que les yeux bleus de la vieille femme.

- Toi, dit-elle enfin, tu vas aller à Toulouse. Ne me demande pas pourquoi, j'en sais rien. On m'a dit de te trouver, je te trouve. On m'a dit de t'envoyer là-bas, je t'envoie. S'il y a des questions, je sais pas y répondre. Des questions ?

"Grand mere , quelle que puisse etre le poids de tes années, et quelle que soit ta sagesse, je ne reçois d'ordre que de moi meme!!

Qui t'as envoyé à ma rencontre??n'aurait-il pas pu venir de lui meme??"

Cyprien fixa le chat pendant un petit moment... il ferrait une belle echarpe!

La vieille claqua de la langue de contrariété. Le chat sauta du buffet et se mit à marcher autour de cyprien, décrivant un large cercle, le dévisageant toujours du regard.

- Personne ne m'envoie, on m'a juste demandé un service que je devais à quelqu'un. Tu vas la voir dans très peu de temps. C'est quelqu'un que je n'estime pas beaucoup, mais qui t'a déjà vu à l'oeuvre et qui pense que tu pourras l'aider. Tu discuteras de tout avec lui. Prêt pour le voyage ?

Hum, Cyprien sortit son fusil...

clac clac... il etait bien chargé...

"je suis toujours pret pour les voyages... indique moi seulement le chemin"

Toulouse , donc... Cyprien n'y avait jamais foutu les pieds, mais c'etait une belle occasion pour faire du "tourisme"...la vieille dame lui indiqua la gare et le chasseur se drigea vers celle-ci d'un pas leste et pressé...

[Hrp : Hey ! Tu vas trop vite chéri ! la prochaine fois, laisse-moi t'indiquer moi-même le chemin...]

Un train partait l'après-midi même pour Toulouse, arrivant en début de soirée. Nul incident particulier ne survint pendant le trajet. A l'arrivée, un homme en costume, aux gants blancs impeccables, attendait sûrement Cyprien puisqu'il portait un petit panneau :

Citation :

"M. Valombre"

[Hrp bis : réponds dans la section "province du sud" "Toulouse"...]