Le passeur Admin
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| Sujet: Nosferatu, des créatures impies et blasphématoires. Mer 29 Avr - 3:00 | |
| - Citation :
- NOSFERATU,
des créatures impies et blasphématoires.
Par l'abbé Gustavus Kieferberg excommunié et condamné au bucher pour hérésie en l'an 1637. Reprit et complété en l'an 1648 par l'abbé Klaüs Hinkenmann.
Chapitre I : DES ENFANTS DE LA NUIT
VIENNE, le 4 septembre de l'an de grâce 1633
Gloire soit rendue a notre Seigneur tout puissant, qui par sa volonté enfanta le Monde et les Hommes a son image. Sa bénite Lumière est salvatrice et nous guidera a travers les sentiers tortueux que le Malin s'attèle a jalonner de pièges pour le cœur fragile et sujet a la tentation.
Grande est la lumière de notre Seigneur tout Puissant, qui bénit ce qu'elle touche. Mais comme la flamme de la bougie projette des ombres, le Malin a fait de l'ombre dérobée au Seigneur son domaine. Nombreuses sont les créatures de Dieu en ce vaste monde, et bénies soit elles. Le cœur droit et vertueux de son modeste serviteur est lors horrifié de l'outrage qui est fait a notre Seigneur, incarné dans les créations du Démon.
Le Malin, déchu du royaume des cieux par Dieu tout Puissant, décida sa vengeance perfide en faisant naitre le vice dans le cœur de l'Homme, création favorite de Dieu. L'insatiété est un pêché car un sentiment fourbe inspiré par le Diable, car il ne connait jamais de repos dans son avidité blasphématoire. C'est pourquoi le Déchu, pour imiter l'acte divin, mit au Monde ses propres créatures pour corrompre la Création divine.
Que le Seigneur tout puissant nous préserve des abominations que Satan engendre et répand dans l'obscurité où Sa Lumière ne parvient pas.
Que le Saint Père me donne la force de résister a l'œuvre du Démon que mes yeux ont contemplé. Un modeste paysan vint quémander l'aide de Dieu en ma personne pour soigner sa femme qui souffrait d'un mal inconnu. Il nous guida mon disciple et moi-même a travers des montagnes sauvages et la forêt épaisse vers son village natal de Ulmendorf. Nous y parvînmes au coucher du soleil, et fumes conduit au chevet de la paysanne. Celle ci semblait a l'article de la mort et j'entrepris d'administrer l'Extrême Onction. Le paysan, brave homme croyant et vertueux au demeurant, semblait épouvanté et priait inlassablement pour que l'âme de son épouse soit sauvée : il m'avoua qu'il redoutait que celle ci n'ai été bien malgré elle corrompue par le Malin. Au beau milieu de la nuit, nos prières furent interrompues. Dieu me garde, nous vîmes alors une vieille femme ouvrir la porte et celle ci s'adressa a moi en paroles sacrilèges : Le Diable en personne habitait son regard et sa bouche. Dieu me pardonne d'avoir assisté impuissant a l'œuvre du Démon, qui fit se lever la femme que Dieu semblait rappeler a lui, marcher et rejoindre la vieille femme sur le pas de la porte. Armé de ma foi et brandissant le symbole de la Sainte Croix de notre Sauveur Jésus Christ, je me gardais de leur influence démoniaque. Aidé par mon disciple, nous bénîmes la chaumière et priâmes de tout notre cœur pour maintenir les être blasphématoires dehors. Les cris et voix infernales que nous entendîmes au dehors nous firent comprendre que désormais tout le village avait quitté la Lumière de Dieu pour entrer dans la danse macabre des esclaves de Satan. Le paysan avec nous tomba sous l'influence des paroles empoisonnées que lui adressaient depuis l'extérieur le démon qui avait volé l'apparence de sa femme. Malgré toutes mes imprécations, il sortit les rejoindre et condamna des lors son âme au sort le plus cruel d'entre tous. Mon disciple et moi même appelions la Lumière de Dieu en la demeure, et seul ma foi inébranlable en la force de notre Seigneur me garda jusqu'à l'Aurore. Mon disciple lui aussi succomba a la Tentation du Démon et s'en fut avec les créatures aux premières lueurs de l'aube, car ces êtres impies craignaient la Lumière de Dieu notre Créateur. Je m'enfuyais donc seul, et regagnais la sécurité du prieuré où j'officie pour passer la journée a louer notre Seigneur qui m'avait gardé des abominations de Ulmendorf, lieu maudit désormais indigne du regard de notre Père tout Puissant." Auteur : F.Valentin | |
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