Légende de l'Afrique orientale sur le démon mangeur d'âmes

Page arrachée des notes de traduction du Docteur Octave Galois, ethnologue à l'université de Paris.

Citation :

La pierre est gravée dans des symboles assez atypiques. La plupart des caractères ressemblent à des hiéroglyphes égyptiens, mais sont trop déformés pour avoir été tracés par eux. Il s'agît probablement d'un détachement égyptien qui aurait remonté le Nil, perdant au fur et à mesure des générations les repères de leurs ancêtres.
Je me suis basé sur les résultats de Champollion pour effectuer une première traduction. De nombreuses parties sont trop détériorées pour être lisibles, mais la trame principale reste cohérente.

La première partie raconte un voyage et une sorte de maladie qui aurait touché le groupe itinérant. Les individus tomberaient malades les uns après les autres, mais jamais deux en même temps. Cette maladie s'accompagnerait d'une folie, expliquant pourquoi les malades deviennent violents au bout de quelques jours. La maladie semble fulgurante et systématiquement fatale.

La deuxième partie explique que l'un d'eux aurait trouvé un moyen de résister à la folie mais qu'il deviendrait dangereux pour les autres. Il agirait étrangement, et un symbole représentant une sorte de démon mi homme, mi pieuvre revient à plusieurs reprises.

La troisième partie explique comment le démon prend possession des malades et comment il utilise leur corps pour se nourrir. Il dévorerait les âmes sans jamais trouver la satiété. Il ont dû attacher le malade pour leur propre salut. Il aurait réussi à se faire libérer en utilisant un regard qui manipule les esprits.

La quatrième partie raconte comment ils ont réussi à capturer le fugitif en effectuant une battue. Ils précisent qu'il ont du lui crever les yeux pour ne plus être victime du regard, mais que le malade sait toujours où ils se trouvent malgré ça, et d'autant plus facilement qu'ils ont peur de lui.

Enfin, la cinquième partie explique comment les voyageurs ont utilisé la sagesse de leur peuple pour enfermer le démon sous terre. Cela veut dire qu'ils ont probablement enterré l'un des leurs vivant. Pauvre bougre.

Hurpin est encore un peu sous le choc de sa mésaventure d'hier, mais je compte quand même lui demander d'estimer cette pierre, c'est une découverte majeure sur l'histoire de l'Afrique.