Scenario VI Introduction pour Christine et François

*Par la Barbe de dieu! mais ou je suis tombé! 100 francs que ce type n'est pas des leurs*

Il en eut la confirmation très rapidement. Il lui fallait vite une idée... Le kriss qu'il avais encore en main ! Cette arme l'aiderai peut être a passer inaperçu... il prit un ton solennel:

-Je remplace le porteur du couteau rituel qui a eu un empêchement, madame...

[C'est du Vaudeville ! ]

Reconnaissant la voix de Christine qui l'appellait, François accouru sans faire un pli.

"-Elle a probablement un plan, songea t'il, ou alors elle est réellement en colère. Dans un cas comme dans l'autre je ferais mieux de ne pas résister...

"Je m'en vais mettre mon manteau dans le placard, n'est ce pas chérie? Saperlipopette mais que faites vous tout nu dans mon placard, monsieur?

[c'est clair ^^ Heureusement que c'est un univers sombre :p]

Christine lança un regard à l'homme au kriss. Elle ignorait qui était cet uluberlu mais vu le mensonge ridicule qu'il venait d'inventer, il n'était clairement pas avec Eggman, et lui devrait être reconnaissant de ne pas le dénoncer.

- Ah ? parfait, c'est donc vous Gilbert ? Enchantée de faire votre connaissance... C'est fou, tout le monde est en retard ce soir...

Voyant François arriver, elle lui dit :

- François ! Toi et Gilbert vous allez prendre ce monsieur et lui montrer une chambre où il pourra se changer. Ainsi je pourrai me préparer avec ses affaires - euh, mes affaires bien sûr. Tout ce stress me fait faire des lapsus épouvantables !

Elle espérait que le lapsus en question permettrait à François de comprendre son plan et d'agir en conséquence - et vite, vu l'arrivée des deux autres gus qui semblaient le (ou les, avec Gilbert ?) chercher.

- Qu'est ce que c'est que cette mascarade !? dit Cléthus en reculant Je...Le maître n'est pas...Que...Je... furent les seuls mots qui parvinrent à sortir de sa bouche alors qu'il reculait en direction de l'escalier

- François, Charles ! Non d'un chien, il les a ... hurla le premier domestique en pénétrant dans le petit bureau où gisaient les corps des deux malheureux qu'Armand et François venaient d'assommer. Préviens les autres...

- Vous...Vous êtes des intrus fit Cléthus en pointant les trois intervenants qui l'avaient jusqu'alors dupé...

Christine hausse un sourcil, comme surprise de cette idée.

- Quoi ? Mais vous perdez la tête, mon cher. Vous divaguez !

Elle se dirige vers lui, déterminée à le rassurer, affichant un visage presque compréhensif.

- C'est toute cette pression, je comprends. Je n'en parlerais pas au Maître, c'est promis, mais seulement si vous vous dépéchez de vous changer.

Armand commençait a bouillir, sous sa carapace de tueur inflexible qui affichait un visage toujours neutre, il se dis qu'il ne tomberai pas comme ça, ça serrait franchement idiot, et serra nerveusement le manche de son fusil a barillet, prêt a dégainer si le mensonge de l'inconnue ne fonctionnais pas.


[Autrement si son mensonge rate ; "it's time to kick ass and chew bubble gum... and I'm all outta gum !"comme le dit Duke Nukem et Jhon Nada dans invasion los angels.

Nota : penser investir dans une mitrailleuse a canon tournant et a manivelle comme celle de la guerre de session... ]

François entendit les domestiques trouver leurs collègues inconscients. Le temps necessaire a la reflexion ne lui étant pas accordé, il se lança -une fois de plus sans réfléchir- de tout son poid sur Cléthus qui hésitait encore pour le précipiter contre un mur...

Si l'action de François réussit, Christine saisit la mallette du malheureux et file sans rien dire dans une chambre pour se changer, laissant les deux autres se débrouiller comme des grands.

[Scuzez, j'avais complètement oublié que votre tour était fait :p]

Le malheureux Cléthus fût projeté contre le mur sur lequel il rebondit maladroitement avant de tomber, en tentant de se raccrocher à un petit guéridon, renversant par la même un vase chinois
Christine en profita pour se saisir de la mallette en pénétrer dans la chambre, tandis que que le cambrioleur sortait deux pièce de métal de son manteau pour les assembler.
Lorsqu'il eut terminé, les deux autres domestiques apparurent dans le couloir, tenant d'une main un chandelier, de l'autre un poignard

Aussitôt dans la chambre que je ferme à double tour - on ne sait jamais, il pourrait y avoir des voyeurs pervers dans les parages - et j'ouvre la mallette. Si j'y trouve un costume de cérémonie, je l'enfile en vitesse, sans oublier de fouiller tout ce que je pourrais trouver d'intéressant ou d'utile pour ma mission.

Cette fois s'en etait bien fini la discretion, il arma son fusil a barillet visa, tira, recharga en tournant le barillet, visa et tira a nouveau.

François trébucha sur Cléthus et tomba au sol. Lorsqu'un coup de feu éclata derrière lui, il saisit le guéridon pour s'en abriter mais le projeta involontairement vers les domestiques en détendant la jambe...

Armand a terre sort sa poivriere tout en essayant d'esquiver les coups, toujours a terre il porta un seul coup sans même viser, a cette distance cela serait tres certainement fatal a son agresseur, qui etait mainteant juste au desus de lui.

De tels objets devaient être lourds en souvenirs et pourraient bien lui permettre de composer son rapport - clé de son retour à Paris. En outre, son visage n'était pas encore connu d'Eggman... C'était, au final, le moment où jamais de décamper avant que les choses n'empirent...

Christine en était là de ses réflexions quand un coup de feu retentit. Elle pensa aussitôt à cet empoté de valentin... Le visage caché par la capuche, elle pouvait peut-être intervenir pour éviter au pauvre malheureux de mourir dans de possibles atroces souffrances.

Elle ouvrit la porte d'un coup sec et demanda avec une grosse voix :

- Que se passe-t-il ici ?

Si ça ne marchait pas, ce serait la faute de François, décida-t-elle.

François tomba a quatre pattes et examina nerveusement la situation autour de lui. Des cris au dessous de lui laissaient désagréablement supposer une possible et imminente invasion par l'escalier, ce qui réduisait considérablement ses espoirs de fuite par cette voie. Il se retourna vers le couloir d'où il venait et vit le cambrioleur engagé dans un pugilat armé avec l'un des domestiques. Il braqua vers ce dernier la poivrière qu'il tenait dans la main et pressa la détente. Le vacarme de la détonation le fit sursauter.

"- Hé bien, au moins s'il en restaient qui doutaient, toute la compagnie du rez de chaussée est a présent unanime quant à donner l'assaut..."

Alors que Christine voit les deux hommes allongés et le sang se répandre, elle sent une sueur froide naître sur sa nuque et la glacer désagréablement. Profitant de sa tenue, elle détale sans demander son reste par les escaliers puis par la porte d'entrée, n'enlevant sa capuche que pour se faire reconnaître par le cocher, et ramener à l'hôtel.

La panique s'empara de la demeure, silencieuse encore peu de temps auparavant. François jura, puis se leva, tentant le tout pour le tout.
L'arme levée devant lui, il dévala l'escalier et chercha l'accès au sous sol, déterminé a trouver Eggmann dans la foule qui ne tarderait pas a s'enfuir...

Christine

Ereintée, la jeune femme se fondit dans la masse de "fidèles" qui semblait sortir d'une pièce bien trop petite pour tous les contenir.
Vingt personnes se pressaient vers le hall, lorsque Christine quitta enfin la demeure pour rejoindre la rue, maudissant sans doute l'intervention des deux trublions....Un coche tardif arrêta sa voiture à proximité de la rue faiblement éclairée. Un claquement de fouet plus tard, le fiacre filait vers l'hôtel.

François et Armand

Remontant à contre-courant la foule de personne encapuchonnées, le regard fou, Valentin chercha des yeux l'innommable Von Eggman qui ne tarda pas à pointer son visage furieux à la porte du salon d'où semblait venir la foule, vêtu d'une toge de soie mauve, un large pendentif noir au cou, représentant l'étrange oeil que portait la jeune femme brune...
Mu par un instinct déconcertant, ses yeux croisèrent ceux du jeune dandy et sa bouche se tordit de rage, alors qu'il levait un doigt inquisiteur vers Valentin

- Vous !

Plusieurs visages se tournèrent vers François et son acolyte armé qui descendait l'escalier fusil au poing...

Heureuse d'avoir pu échapper à une mort peut-être horrible, Christine n'eut qu'une pensée pour François : s'il survivait, elle le reverrait.

Dès qu'elle fut dans le fiacre, elle enleva la toche et contempla les objets récoltés. Dès qu'elle serait arrivée à l'hôtel, elle en fermerait la porte à clé et entamerait les rituels qui lui permettraient d'en savoir plus sur ce Eggman.

Elle pensa de nouveau à François. Il était bien trop précipité, ne savait pas attendre le bon moment. C'était dommage pour lui...

Alors que le fiacre l'emmenait loin de lui elle se prit à espérer, au fond, qu'il survive.

[Je n'ose avancer plus pour des soucis de concordances temporelles]

Armand qui était a quelques mètres derrière lui pointa François de son fusil avant que Eggman ne le voit, autant profiter de la situation en se fessant passer pour un domestique.

-haut les mains et lachez cette arme !

Monsieur Eggman regardez ce que j'ai trouvé qui furetait dans les étages, il avait presque réussi a m'échapper le bougre ! Il avait un complice qui a tué de nombreux domestique, mais j'ai réussi a l'avoir !

François s'approcha d'Eggmann en braquant sa pétoire a hauteur de poitrine. Un sourire dément lui vint malgré lui :

"-Moi, vous, vous, moi, eh oui, moi. Nous n'avons guère eu le temps de discuter la derniere fois. Et j'ai comme l'impression que nous allons encore manquer de temps, alors allons droit au but et ne jouez pas les apprentis sorciers avec moi, ou je vous troue la peau là où ça ne vous tueras pas, pour que vous puissiez y réfléchir a deux fois... Qui était cette femme? Que lui avez vous fait ? Que... " se tournant vers Armand :
"-...Qu'est ce que vous racontez ???"