Le club du trèfle

Il faut l'avouer l'origine de ce petit endroit parisien est assez original. Un notable anglais amoureux de la France, s'est installé a Paris il y a une dizaine d'année, et a fondé un petit gentlemen's Club dans un petit hôtel particulier de Paris.

Avec les années, c'est devenus une curiosité, puis une petite institution du milieux aisé de Paris. Ou les gentilshommes se retrouver pour fumer en paix, boire du bon sotch ou un vieux whisky.



C'est sur cette présentation qu'on a présenté et invité Henry de Cabremer, de passage a Paris a venir déguster un bon vieux whisky d'un fameux château écossais.

Le propriétaire des lieux avait directement fait parvenir a Henry une invitation, pour venir découvrir le club en toute tranquillité le jours de son prochain passage.

Henry venait de descendre du fiacre. L'aprés midi etait deja bien avancé, et pourtant un air frais balayait la capitale. Pourtant un ciel bleu jurais avec la fraicheur de la journée. L'astre solaire était bien présent mais pourtant ne semblait pas chauffer suffisamment.

Le Fiacre l'avait laisser devant l'adresse du club. Il se trouvait devant un vieux bâtiment qui avait bien du voir du monde passer entre ses murs. Une place en bronze, fixé sur un des pilier en pierre qui encadrait la porte face au petit jardin qui faisait face au club, annonçait fièrement dans un lettrage impeccable :

Citation :

Club Du Trèfle
Gentlemen's Club
Sur invitation seulement

Un trèfle gravé avec soins achevait la plaque.

Et Action !

J'étais passablement curieux de savoir ce que cachait l'invitation du Club du trèfle.

J'étais venu ici par curiosité, prêt à partir au premier ennui. Mes passages à Paris sont souvent brefs et cumulent moult visites à tout un tas de gens plus ou moins importants, plus ou moins ennuyeux. Enfin, ça vaudrait toujours mieux que les interminables parties de bridge chez ma vieille tante...

Je lus la plaque d'un air imperturbable et c'est sereinement que j'entrais dans le petit jardin, en quête d'un quelconque domestique qui vérifierait mon invitation et me présenterait à l'hôte de ces lieux...

Je le regardais en haussant un sourcil et lui tendit mon invitation sans dire mot.

J'avais eu une bonne idée de bien m'habiller, vu sa tenue. Il ne faut jamais être moins bien habillé que les domestiques. Ce qui fait la différence, ensuite, c'est la classe.

Il était trop guindé pour l'avoir vraiment, ce qui me rassurait.

Je le suivis, l'air dégagé et serein, le regard balayant large malgré sa fixité, en quête d'un visage familier.

Je suivis le maître d'hôtel sans trop d'empressement. Paraître empressé est le meilleur moyen de ne pas paraître intéressant. Paraître blasé est la meilleure façon d'attirer la sympathie...

Lord Simons... Cela ne me disait rien.

Je poussais un soupir silencieux. J'espère qu'il ne serait pas trop ennuyeux...

L'homme était entré dans la maison sans se présenter, ni enlever son manteau.

Philéas toussota, puis s'étrangla en toussant réellement suite à une bouffée de tabac mal maitrisée.
Il espérait dans un premier temp attirer l'attention du gentleman accompagné du pimpant domestique.

Un peu rougi, il rajusta son col de chemise et fixa ses interlocuteurs:
"_Pardonnez-moi, mais... suis-je bien audit lieuoù l'on fait l'honneur aux invités de rencontrer le très prestigieux Mr Henry de Cabremer?"

Comme cette question ne semblait pas vouloir de réponses puisque c'était , some toute, évident; Philéas se permis de serrer la main du gentleman grisonnant. Puisqu'il n'avait presque jamais l'occasion de cotoyer des notables, il estima qu'il serait plus commode pou lui de s'entendre avec le premier de ces 'représentant notable' qui se pointerait.

Ainsi, il déclara, affable :
"_Milord...je mprésente: Philéas Griffin, actuellement chercheur en science cognitive". Il espérait que sa présentation à rallonge aurait quelque impact.

(HRP: oups désolé pour l'arrivée un peu brusque sans convenances..)

Je répondais au maître d'hôtel qu'un double scotch me conviendrait parfaitement quand je me fis accoster par un jeune homme apparement pas à l'aise...

Je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil quand il demanda :

"Pardonnez-moi, mais... suis-je bien audit lieu où l'on fait l'honneur aux invités de rencontrer le très prestigieux Mr Henry de Cabremer?"

Je crus un instant qu'il s'agissait d'un de ces importuns qui veulent à tout prix connaître les gens de la "haute" en rêvant de s'intégrer dans ce monde fermé, mais si cela avait été le cas, il n'aurait pas omis mon titre...

Avant que je puisse répondre quoique ce fut, il ajouta :

- Milord...je mprésente: Philéas Griffin, actuellement chercheur en science cognitive.

Aussitôt, quelque peu soulagé, je lui répondis, lui serrant fortement la main :

- Oui, je suis bien le marquis de Cambremer, et je suis honoré de faire votre rencontre, M. Griffin. Mais dîtes-moi, puis-je savoir ce qui me vaut le plaisir de vous rencontrer dans un cercle aussi éloigné de votre vocation scientifique ?

C'était un moyen comme un autre de lancer la discussion, ne sachant pas trop qui il était en réalité... Et puis, s'il était un habitué du lieu, ce dont je doutais vu sa fébrilité, peut-être pouvait-il me tenir informé de l'intérêt de ce cercle...

[Hrp] Etes vous conscient du léger quiproquos de la situation là ? Enfin c'est pas grave, pour facilité les chose, Philéas a un accè au club et était déjà présent.

Citation :

Oui, je suis bien le marquis de Cambremer, et je suis honoré de faire votre rencontre, M. Griffin. Mais dîtes-moi, puis-je savoir ce qui me vaut le plaisir de vous rencontrer dans un cercle aussi éloigné de votre vocation scientifique ?

L'homme eu une seconde d'hésitation, le marquis était sagace.
Il répondit enfin en souriant:

"_Et bien en vérité Monsieur, j'ai été dirigé vers cette réunion sur les recommandations d'une connaissance m'ayant rencontré lors de ma dernière conférence."
Il changea de pied d'appui ,et glissa ses mains dans les poches de son veston sans manches.
"_C'est un milieu que je serait curieux de cotoyer, d'avntage si je peux éclairer de ma lumière quelques questions."

"curieux" ? Ma tante aurait été ravie d'être l'objet de curiosité, telle une vieille pièce d'antiquité... Ma tante et tant de ses pareils, si prétentieux qu'ils pensent sans doute que personne d'autre que leur propre personne soit mieux placé pour susciter la curiosité...

- Votre curiosité risque de vite se lasser, alors, monsieur Griffin. Les lois qui régissent nos cercles sont si... rigides et guindées qu'un esprit perspicace aurait tôt fait de les mettre à jour, je pense.... Mais peut-être serait-il temps pour moi de rencontrer l'homme qui m'a invité... Si vous voulez bien m'excuser, monsieur, je vais tenter de faire sa rencontre.

Je m'inclinais alors rapidement, signifiant son congé, et me dirigeai vers le salon de la serre.

Je m'inclinais brièvement et séchement devant la compagnie et saisit le verre de whisky qui m'était tendu.

- Je suis, moi aussi, enchanté de faire votre connaissance, My Lord. Je dois avouer que votre invitation a... suscité une certaine curiosité. En effet, je ne pense pas que nous nous soyons déjà rencontré...

Je tendis cette perche en le regardant. Puis, buvant une première gorgée, j'observais brièvement les cinq autres hommes présents, cherchant à retrouver un visage familier

[Hrp : oups ! j'avais pas compris que "l'autre" qu'il me tendait était en fait sa main... J'ai lu trop vite !]

Je m'aperçus de ma bévue à propos du whisky et restais de marbre, comme si je ne m'étais aperçu de rien, comme si tout cela était tout à fait normal.

Je restais de marbre aussi quand M. Darque - Grégoire - fit allusion à maître Guichard.

Si je niais tout en bloc, cela aurait mis la puce à l'oreille encore davantage. Mais tout dire... Il me fallait trouver un compromis acceptable...

- Maître Guichard ne travaille pas pour moi à proprement parler, disons qu'il travaille pour les intérêts de ma famille. Aussi, il m'est difficile d'en parler ici, étant donné que cela ne concerne pas que moi. En revanche, j'avoue que je suis curieux de savoir comment vous avez appris cela...

Je fixais Grégoire des yeux mais de manière lointaine, comme si cela m'importait peu, comme si c'était juste pour faire la conversation, alors qu'en fait cela me surprenait que Grégoire aie eu accès à cette information si bien cachée...

J'avais déjà entendu parler de M. De Laplace en termes élogieux, ou non. Il est de certains caractères qui n'engendrent qu'admiration ou haine, qui ne savent inspirer l'indifférence. M. De Laplace était ainsi, et j'étais aise de le rencontrer. Aise aussi de n'avoir rien dit devant lui...

Je m'assis donc, sirotant mon verre de whisky.

- Je n'ai rien à ajouter si ce n'est que nos démons, heureusement, ne regardent que nous... Et qu'aussi bas ils nous attirent, ils nous attirent seuls. Mais bon, écoutons dond M. De Laplace, dont j'ai entendu dire tant de choses...

"Et bien, Mr De Laplace va nous expliquer ca lui même... allez y Roger..."


L'homme qui était assit dans un fauteuil bien trop petit pour lui cette fois ci... Pris le temps de finir de lisser sa moustache avant de poser son verre, croiser les jambes et de prendre enfin la parole



"Alors voyez vous... Il y a quelque temps je reçoit la visite d'un homme de lois de seconde zone, si vous voyez ce que je veux dire... L'homme avait un costume rapiécé et un haut de forme déformé... Bref il n'a plus que le titre d'homme de lois..." Il prit le temps de pouffer a sa propre "blague" "Et donc voyez vous cet homme viens me voir en me demandant la permissions d'installer un cirque sur la place de la Madeleine. Se tournant vers Henry..."Oui parce que voyez vous... je m'occupe un peu d'urbanisme dans un des quartier de Paris..."

L'homme fit une pause, pris une gorgée de whisky ou autre alcool fort, et repris...

"Donc il n'a pas peur ce rustre venir me voir de la sorte, sans prendre rendez vous, et surtout sans amener une somme de caution... En me racontant je ne sais quel bobard, qu'il me parait après les première représentations...
Comme nous le savons bien tout ces gens sont des voleurs. Je n'ai pas hésité une seule seconde avant le mettre a la porte ce clochard...

En plus un cirque sur la Madeleine, vous imaginez ce que ca aurait entraîné ? criminalités, problèmes...

Non j'estime avoir bien agis sur ce coup la... Vous ne trouvez pas ?

Les autres hommes présent acquiecèrent, plus ou moins vivement la décision de leur collègue...

L'inspecteur considéra un instant les alternatives proposées par le domestique,... Il valait mieux continuer à etre le plus discret possible, et donc eviter d'attirer l'attention des convives en faisant sortir le lord. D'autant plus qu' Alexandre brulait de se retrouver en agréable et intéréssante compagnie !

-Amenez moi à la serre je vous prie, je ne voudrais pas priver ses invités de la présence de Lord Simmons.

[i]Et emboitant le pas au valet, Alexandre se dirigea vers la serre.[/i]

J'écoutai attentivement le discours de M. de Laplace, n'ayant rien de mieux à faire sur le moment. Le Whisky si malencontreusement obtenu brûlait agréablement ma gorge...

- Il est vrai que cela attire beaucoup d'ennuis, mais en même temps, ce genre d'animation, si elle est bien surveillée, permet de rendre la ville plus vivante... A Cambremer, il m'est souvent arrivé d'intercéder auprès de monsieur le maire pour permettre à certains spectacles de se monter, et nul ne l'a jamais regretté. Evidemment, Cambremer n'est pas Paris et je me doute que les désordres doivent arriver plus facilement dans notre chère capitale. Mais avec un être tel que vous pour gérer les débordements, quels désordres pouvons-nous craindre vraiment ?

J'avais dit ça par pur désoeuvrement, histoire de ne pas trop laisser languir la conversation. J'espère qu'il n'aurait pas la fatuité de se piquer, comme tant d'hommes savent le faire... J'avais mieux à faire que passer de la pommade sur l'amour propre fragile de certains parvenus...

La porte de la serre s'ouvrit devant le domestique et lui laissa à peine le temps de présenter le nouveau convive qui pénétra avec autant d'élégance que de rapidité dans la serre

- Le Comte Aleksandr Mikhailovitch Valdine, ajouta le majordome d'une voix chevrotante, doutant de la qualité de son accent.