Le club du trèfle

Alexandre retint un soupir en pénétrant dans la pièce. Les français prenaient souvent les russes pour des barbares incultes, les anglais ne manquaient jamais l’occasion de faire sentir leur supériorité, et pourtant aucun de ces deux peuples si supérieurs, ne maitrisait l’usage du patronymique.

Le comte russe offrit néanmoins une légère inclinaison du buste aux différents invités présents dans la serre. S’efforçant de sourire et de prendre la chose à la bagatelle, le jeune homme s’adressa à son hôte d’une voix ou pointait le plus léger accent.

-Bonjour Milord, puis je me permette de vous reprendre ? Mon nom est Valdine, Alexandre Valdine. J’ai sans doute voulu être trop formel en m’annonçant de la sorte, sachez que Mikhailovitch n’est qu’un patronymique, mon père étant le comte Mikhail Valdine.

L’explication fut prononcée sur un ton aimable et respectueux, après tout, Alexandre était ici en mission.

-Quant à ma visite, sans aller jusqu'à dire qu’elle est un honneur, vous la devez à une lettre que vous avez adressée à un ami à moi concernant certains épisodes qui vous dérangeaient. Vous réclamiez de l’assistance, et bien, je suis cette assistance.

Alors que nous commencions à nous embourber dans un débat stérile, un jeune homme à l'allure dynamique fit son apparition.

Venant juste d'arriver dans le cercle, je ne pouvais me permettre d'intervenir sitôt dans la discussion ; je me contentai donc de me caler confortablement dans mon fauteuil, la curiosité titillée par cette étrange entrée en matière.

Le vieux lord Anglais, sembla surpris dans un premier temps, avant de se rasseoir, et de réfléchir quelques instants... Il regarda quelques instants Henry puis se tourna vers De Laplace...

Imaginez le un peu plus souriant

[orange]"Bon ca va vous paraître gonflé de ma par Roger, mais si je devine bien de qu'elle aide ce monsieur est censé provenir, cela vous concerne..."[/color]
Il se tourna vers Henry...
"Je suis désolé mon chèr mais l'affaire qui va venir est un peu délicate, navré que vous ayez a y assister... Je ne pensait pas que le quai des orfèvres nous envois quelqu'un assez vite...

De Laplace se leva de son siège offusqué...

"Vous n'avez pas osé quand même... C'est ridicule..."

Imaginez le un peu plus souriant

"Il suffit au point où ça en est, la présence de la police est de rigeur...

"Ce sont des broutilles !!!"

"Non, ca n'en est point ! Pour vous expliquez monsieur Alexandre, notre amis ici présent a recut des menaces de mort... Rien d'extraordinaire, pour quelqu'un dans sa position, mais cette fois, nous l'avons recu avec un couteau sur la porte du club...

Il fallait prendres des dispositions... Vous me comprenez..."

De Laplace c'est renfermé sur son fauteuil, boudant, le vieux lord fit une pause pour boire un peu de whisky...

Alexandre considéra tour à tour ses trois interlocuteurs. L’aristocrate entre deux âges était visiblement extérieur au problème, restait Lord Simmons, personne sensée qui avait fait appel aux forces de l’ordre et M. de Laplace, cible des menaces ne voulant pas leur accorder trop d’importance. Ou peut-être plutôt ne pas avoir l’air de leur accorder trop d’importance, se corrigea le jeune inspecteur.
Souriant à Lord Simmons et à M. de Laplace, Alexandre reprit de sa voix tranquille.

-Je pense que vous avez bien fait, Lord Simmons, de ne pas prendre cette affaire à la légère, je vais faire mon possible pour tirer au clair cette affaire. Monsieur de Laplace, je comprends tout à fait que vous ne vouliez pas porter trop d’importance à de telles affaires, néanmoins, Lord Simmons à raison, un couteau dans la porte du Club est un message fort qu’il ne faut pas négliger.

Observant la réaction des convives, le jeune homme reprit

-J’aimerais d’ailleurs jeter un œil à cette note si cela est possible ? Mais peut-être dérange-je une réception privée ? Je ne voudrais pas ennuyer vos convives mon cher Lord.

Alexandre avait adressé un mouvement de la tète, une légère inclinaison, vers Henry, en mentionnant ces derniers mots.

Finalement, tout cela n'était pas si ennuyeux... J'avais envie de me mêler de près ou de loin à cette affaire qui pourrait me tirer de l'ennui dans lequel s'enlisait ma vie.

Je répondis donc à M. Valdine :

- Cela ne m'ennuie pas du tout, Monsieur Valdine. Au contraire, si je peux vous être d'une aide quelconque, je serai très heureux de pouvoir vous l'accorder.

Puis, me tournant vers M. Delaplace :

- A moins que cela ne vous contrarie, Monsieur.

Le vieux lord se leva de son siège.

"Oui bien sur, je vous la donne tout de suite, on a aussi garder le couteau bien entendus."

il s'éloigna quelques instants du petit cercle de lord, qui en profita pour lâcher quelques commentaires. Finalement le Monsieur de la haute n'a guère de différence avec la concierge modeste. Il revint avec la lettre pliée et un chiffon.

Il tendis le tout à l'inspecteur de police.

"Voici, et je pense que vous devriez voir la suite avec monsieur De Laplace.

La lettre était fait sur un papier quelconque a première vue, l'encre ceci dit était quelque peu étrange, du rouge sombre...

Le couteau par contre était d'une fine facture, un manche soigné, incrusté de nacre. En le tenant Alexandre eu l'impression qu'il était équilibré pour le lancer.

HRP : Me revoici, désolé pour l'absence...