Hôtel de Cluny

Calmement et furtivement, Lucius décida d'explorer d'abord le rez de chaussée et voir qui dort dans près du mur Est. Prêt à changer de visage encore une fois, il ouvre la porte, se glisse à l'intérieur. En cas de réveil, il lui mettra une main sur la bouche pour étouffer ses cris et, au cas où, le menacer de mort

Je glousse.

- Non, bien sûr que non je ne l'attendrai pas une semaine ! Ni même une journée, demain je dois voir mon couturier, et c'est extrèmement important ! Non, je demande juste une demie-heure, le temps que mon cocher revienne...

Je me promène dans ce lieu agréable, jette un oeil sur les livres, dont je touche la reliure du bout des doigts...

Je n'ai qu'une demi-heure, il me faut faire vite. Je dois tenter de trouver un objet qui lui appartenait - s'il est parti précipitemment, il a bien dû laisser quelque chose par mégarde...

Il me faut trouver sa chambre...

Discrètement, j'essaie de trouver les chambres, qui doivent se trouver à l'étage...

Lucius cherche alors à découvrir où se situe la présence diffuse, étant donné qu'elle est plus proche. Bien sûr il fait attention à ne croiser personne en recherchant les sources de chaleurs

Lucius

Lucius se promène quelques temps dans les couloirs et traverse une galerie où sont présentés divers ustensiles médiévaux enfermés dans des vitres....L'obscurité règne sur l'endroit, mais les yeux flamboyants de Cramer lui permettent de poursuivre son chemin sans difficulté...
Il lui semble entendre un bruit derrière lui, comme un tas de terre qui se craquelle...

- Combien de temps penses tu tromper ton monde ?fait une voix caverneuse dans son dos

Christine

Les chambres se trouvent probablement aux étages.
En passant par les couloirs, ils te semblent entendre deux hommes discuter dans l'une des galeries qui n'éclairent aucune bougies...
Si tu continue tout droit, tu pourras passer par l'escalier de service qui mène aux étages, il est certainement plus discret que le grand escalier du hall...

Un petit sourire s'affiche sur les lèvres de Lucius entendant la voix caverneuse.

"Oulà tu as l'air parti pour vouloir me convaincre de partir ou de me joindre à votre secte bizarre ... Bon, vu que j'ai rien d'autre à faire, j'écoute tes insultes sur mon style de vie, tes revendications, tes arguments, enfin toutes les fadesses habituelles. Qui sait peut être auras tu, dans le lot, un argument qui pourrait faire en sorte que je m'abaisse au même niveau de survie que toi"

J'appelle Kerberos à la rescousse

Les voix des deux hommes m'intriguent, mais je sais que ce n'est pas ce que je cherche.
Je passe doc par l'escalier dérobé, espérant arriver à mes fins assez rapidement, et sans faire de mauvaises rencontres...

"Qui ètes vous ? Vous semblez venir de loin. Que faites vous ici ?"

En voyant toute l'eau qui semblait émaner de l'étrange apparition, François ne put s'empêcher de faire un rapprochement avec la faculté de Lucius de générer du feu... Qu'était elle ? Même Lucius n'avait pas pris la peine de définir ce qu'il était.

"Tombons les masques. Vous n'ètes pas humaine, n'est ce pas ? Cette eau fait partie de vous ..."

Le dandy sentait son esprit s'embrouiller. Etait ce l'effet d'un pouvoir qu'elle exerçait sur lui ? Ou s'agissait il des prémices de la folie ?... Plus rien n'était clair... Il tira le poignard de sa poche et observa son reflet dans la lame d'acier...

Lucius

La créature qui fait désormais face à Lucius mesure facilement les deux mètres vingt. Son corps massif, entièrement semble entièrement constitué de pierre et de terre en constante mutation.
Ses traits grossiers et vaguement humains sont extrêmement brutaux et changent d'aspect toutes les secondes : la seule chose fixe étant les deux petites billes rougeoyante en lieu et place des yeux...

- J'aime pas perdre mon temps en parole. La consigne est : se soumettre ou se démettre. Tu as choisi la deuxième. C'est bien...On va perdre moins de temps.

Le puissant "golem", étonnamment rapide pour sa carrure, saisit le bras de Lucius qu'il semble à même de briser.
Alors qu'il le soulève de terre pour le projeter contre une vitrine, une des fenêtre explose, libérant un chien de flamme hurlant, qui se jete sur lui et lui mord sauvagement l'épaule.
Relâchant son étreinte, il laisse tomber Lucius pour arracher l'animal à qui il décoche un coup de pied. Au moment de l'impact, celui-ci semble se pétrifier entièrement pour infliger le maximum de dégâts : l'animal roule au sol dans un glapissement plaintif

Christine

Alors que la jeune femme monte vers les étages discrètement, un vacarme épouvantable de verre brisé se fait entendre dans la galerie où les deux hommes discutaient.
Nul doute que ce vacarme attirera la valetaille d'ici quelques instants.
En tentant de trouver un endroit plus retiré, elle entend une seconde discussion provenant d'une chambre d'hôte...

François

A la remarque de Valentin, la jeune fille éclate d'un rire encore plus joyeux...

- Vous êtes décidément un jeune homme tout à fait étonnant ! Et terriblement curieux...
Nous allons jouer au jeu de la vérité... Comme vous le souhaitez, si vous mentez, je pourrais faire ce que je veux de vous...Si vous me prenez en faux...C'est la même peine pour moi...Mon nom est Ma Zu et le votre ?

La jeune femme passe sa main délicieusement froide sur le visage de Valentin, qui s'assèche immédiatement...

- Il ne faudrait pas que vous preniez froid...

En observant le reflet de la chinoise dans le poignard, le visage de François se figea d'effroi : à sa place se trouvait une forme translucide flasque, entièrement composé d'eau cristalline. Un visage informelle se trouvait en son centre, tandis que des algues noirâtre s'enroulait autours de ce qui semblait être ses jambes.
Un grand bruit de verre brisé retentit dans les étages inférieur, provoquant la surprise chez la jeune femme, qui s'aperçut de la supercherie de François. Son visage se figea de colère et elle attrapa l'arme à pleine main, liquéfiant aussitôt la lame

- J'ai HORREUR des petits tricheurs !
siffla t-elle, visiblement furieuse

Puisque j'ai quelques instants j'écoute ce qui se dit dans la chambre en collant mon oreille contre la porte, restant vigilante au moindre mouvement dans le couloir, prête à m'enfuir à la moindre ombre mouvante.

Peut-être les autres hôtes de M. Sommerard parlent-ils du départ précipité de M. Eggman ? Cela serait probable, en tout cas. Et il me faut en apprendre plus sur cela aussi...

Alors que Kerberos se relevait visiblement blessé, Lucius, lui, affichait un sourire particulièrement inquiétant avant de se dépoussiérer un instant.

"Tu as décidé de combattre ? Soit"

Ses yeux au iris de braises se mirent à luirent avant qu'il joignait ses mains. Soufflant dedans, il en libéra un papillon de feu qui se dirigea vers le visage du colosse.

"Kerberos, burn"

Les flammes du chien se mirent à s'intensifier provoquant des vagues de chaleur autour de lui jusqu'à en faire rougir le sol

Lucius patienta alors que son petit insecte de flamme soit devant le monstre pour exploser d'une lumière aveuglante pour lui lancer Kerberos, chauffé à blanc et près à passer au deuxième Round

Entendant la voix menaçante de la femme, sentant mon coeur se presser à l'imminence d'un drame, je fais ce que j'ai toujourssu faire, prendre une décision vite et bien, même si ce n'est pas la meilleure... Dans l'urgence, la seule issue est de ne pas rester pétrifié.

J'ouvre la porte d'un coup sec et, en guise de diversion, hurle à la personne que je devine être présente et bientôt morte :

- Fuyez !

François lâcha l'arme blanche qui tomba sur le sol en tintant étrangement dans une éclaboussure avant de s'immobiliser, comme figée dans le sol.

Il bondit en arrière pour échapper a la créature. A une distance raisonnable, il tenta le dialogue une dernière fois, se rappelant que la femme de brume avait été inconstante elle aussi. Il n'avait plus grand chose a perdre, de toute manière.

"Si vous voulez la vérité, la voici. Je me nomme François Valentin, et je suis venu ici car je suis en quête d'information au sujet d'une jeune femme. Elle portait un tatouage qui m'a conduit ici... Elle a été assassinée. Je viens chercher vengeance. Êtes vous avec ses meurtriers, ou êtes vous retenue ici ? Dans ce second cas je vous apporterais mon aide si je le peux. Dans le premier cas... Je pense que nous saurons tous deux quoi faire..."

Attendant sa réponse, les muscles tendus prêts a un effort violent, Valentin se dirigea instinctivement vers la porte, sans tourner le dos a la créature d'eau...

Lucius

L'insecte de feu éclata avec force devant les yeux de la créature.
Ses yeux se cristallisèrent immédiatement en deux petites billes grises comme des pierres, puis reprirent leur taille habituelles. Le Démon de Terre crispa un sourire cruel, tandis que l'animal de feu se mit à étinceler. Les vitres et certains objets aux alentours commencèrent à fondre, alors que les rideaux et les tentures s'embrasèrent...

- Des tours des passe-passe et des petits animaux...Ce serait touchant si ce n'était pas pathétique ! continua le monstre de pierre en avançant à pas lourd sur le sol

Christine et François

La jeune femme tendit le bras vers François avec un air de haine mal contenu et le membre se matérialisa en une trombe d'eau qui eclaboussa le visage du jeune homme. Son corps entier suivit le courant d'eau et Valentin pouvait sentir que le liquide tentait de pénétrer à l'intérieur de chaque orifice de son corps et commençait à le faire horriblement gonfler...

La porte s'ouvrit avec fracas et une jeune femme en surgit, visiblement paniquée.
Le liquide arrêta sa progression et la femme se rematérialisa devant le couple d'intrus...

Mais les paroles n'avaient pas atteint Lucius, qui, profitant de la cristallisation des mirettes du colosse, en avait profité pour fuir en direction de la seconde entité. Avant de partir, il ne donna qu'un ordre à son molosse :

"Play with him"

Le chien fonça donc droit vers le golem, lui tournant autour pour embraser encore plus la maison et surtout tenter de faire fondre son ennemi pour le ralentir

Bien que l'image d'une trombe d'eau se matérialisant en femme ne soit pas dans ses images recensées par sa mémoire, Chistine remit son sentiment de panique à plus tard, saisit le bras du jeune homme en espérant qu'elle ne se trompait pas sur le plus faible des deux et le tira vers l'extérieur de la pièce, espérant - encore une fois - qu'il la suivrait.

François fut happé par la nouvelle venue qui le tira vers l'extérieur. Encore sonné par l'attaque aquatique qu'il venait de subir, il se demanda s'il y avait une quelconque raison pour que cette femme ne représente pas un danger. Les récentes rencontres féminines du dandy avaient la fâcheuse tendance a finir en agression surnaturelle. Mais l'urgence de la situation ne lui laissait pas un long temps de réflexion.

Espérant ne pas quitter un Charybde pour une Scylla, il choisit de suivre la secourable inconnue. Il dégaina son revolver, le pointa vers le visage de Ma Zu et pressa deux fois sur la détente, priant pour que cela suffise a la retenir un instant...

Lucius

- REVIENS ICI, LÂCHE ! hurla le monstre de Terre visiblement ralnti par les interventions du chien, qu'il écarta avec rage, en le projetant contre le mur...Traversant les flammes sans sembler être affecté le moins du monde, il ne pût empêcher Lucius de se diriger vers les escaliers ouest, qui montaient vers l'étage des chambrée...

Une fois arrivée en haut se fût pour entendre deux coup de revolver tirés à quelques mètres de lui, dans l'une des chambre

Christine et François

Alors que la jeune femme empoignait le dandy, celui-ci se contenta de sortir un révolver de son manteau et fit feu à deux reprise vers la chinoise...
Les deux balles pénètrèrent dans le crâne de la jeune femme qui se liquéfia à leur contact, puis ressortirent de l'autre coté comme si elles avait traversé un mur d'eau...
Passablement troublée, l'Ondine asiatique prit quelques seconde avant de rematérialiser son visage, laissant un temps suffisant aux deux humains pour fuir vers le couloir

Christine prend le chemin du retour en pestant intérieurement.

*Et voilà, tout est fichu ! J'aurais mieux fait de le laisser-là ? Mais pourquoi donc est-ce que je l'ai aidé ?*

Elle se cogne à un autre homme, tente de le pousser violemment pour passer...

*Et voilà, déjà les ennuis... Ils sont rapides les domestiques, ici !*

Actions de Lucius

Heurtant Christine qui tirait Francois, Lucius se retint de la bruler. Il donna alors l'ordre à Kerberos de l'attendre dehors, en cas de problème il devait protéger Francois. Regardant la jeune femme, il brisa une porte :

"Entrez là dedans et sortez de cette maison. Ne posez pas de question. Je vous avez 20 secondes"

Sachant pertinament que les deux présences dans la maison étaient son identique, il se concentra pour attiser le feu qui avait pris au rez de chaussée. Plus ils mettraient de temps à le découvrir, plus il sera facile de les emprisonné sur un terrain que lui seul maitrisait

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Actions de Christine

- On est à l'étage ? Vous vous moquez de moi ?

Ce n'est qu'après avoir réagi de la sorte que je me rendis compte que je ne savais rien de la personne à qui je m'adressais... Qu'importe ! Visiblement, il était avec nous.

Ne regardant pas la jeune femme

"C'est ça ou bruler vive, à vous de voir"

- Si je saute de la fenêtre, je me casse une jambe, voire les deux. Je préfère prendre un risque incertain qu'un fort probable.

Ce disant, je lâche le bras du jeune homme :

- Faites comme bon vous semble, j'en ai déjà assez fait pour vous !

Puis passant outre l'homme que je venais de bousculer, je descends en courant ls escaliers.

Voyant la femme fuir, laissant Valentin sur place, Lucius décide d'ouvrir la fenetre pour le faire sortir avant de verrouiller l'accès avec ses flammes Alors qu'il le faisait tomber il lui dit :

"Retrouvez Kerberos, tant qu'il est vivant je le serais aussi et il me retrouvera"

Une fois cela fait. Je me dirige vers les diverses chambres en essayant d'éviter les deux présences afin de trouver leur maitre et de le menacer de le tuer s'il n'arrêtait pas le colosse. De toutes facons, si le maitre de ces choses étaient sur place, la prison de flammes l'empêcherai de partir