Bistro Chez Paul

(poursuivez le RP de Morganne et Arsène ici lorsque vous aurez fini chacun de votre côté)

Arsène s'était présenté dans le bistro à l'heure. Il lui tardait de revoir la dame aux cheveux roux. Ses notes toutes classées, car il s'était renseigné sur ces meurtres, il l'attendait patiemment.

Spoiler:

Une jeune femme rousse d'une beauté éblouissante mais nerveuse, attendais a une table une tasse de thé a la main quand elle avait entendu la porte s'ouvrir. Elle avait failli renverser sa tasse de thé quand Arsène arriva.

- Vous...Vous êtes monsieur Arsène ? Ma sœur vous a rencontré hier soir. Je suis Morganne sa sœur... Oui, je porte le même prénom qu'elle. Ma soeur tiens absolument que je vous accompagne, mais j'ai... j'ai peur du sang.

Arsène balbutia quelques mots avant de se reprendre:

- Mais ma dame, je ne sais guère où me rendre... Votre soeur m'a demandé de réunir mes notes sur quelques affaires du genre de celle qui s'est passée hier soir: voilà mes résultats...

Il étala quelques papiers sur la table, tous en manuscrit.
Des dessins qui illustrait le genre de blessure se trouvaient parmi les notes diverses qu'Arsène avait pu réunir. Un résumé vite fait d'une oeuvre du poète mort récemment, Nuits d'octobre, en consistait le sujet principal.

- J'ai trouvé ce passage plutôt intéressant, ma dame...

[HRP: MP]

- L'homme à la poupée...cela ne fait-il pas froid dans le dos?

-Excusez moi 5 minutes monsieur.

Morganne se dirigea vers la salle d'eau , elle verifia qu'elle était seule et verrouilla la porte puis elle s'adressa au miroir qui reflétait sa "Sœur" inhumaine.

-Tu est en retard, comme toujours ... Aller dis moi ce que tu as trouvé ...

-je... Il trouvé un papier intéressant...

- Certes et bien qu'attends tu pour me le montrer ?

-le voila...

-Eh bien qu'en déduis tu ?

-Je.. je pense que...

-Que... ?

Que...

j'attends ! Coupa t'elle.

-Que l'auteur fait allusion aux catacombe de paris...

- Il t'en a fallu du temps ! Bon maintenant tu sait ou commencer tes recherches !

Va voir ton compagnon et annonce lui votre destination...

Elle s'exécuta, elle sortie de la pièce et rejoint la table.

-Le papier... il ne vous semble pas qu'il fait référence aux catacombes de paris peut être devrions nous commencer nos recherches par là ? enfin si vous êtes d'accord...

Arsène fut pris momentanément d'un malaise passager.

- Ma... ma dame, les catacombes? Vous êtes bien certaines?

Lui qui avait l'habitude de la mer, voilà que de se retrouver sous terre avant l'heure ne lui chantait guère.

- Je ferai ce que vous pensez juste.

- Laissez-moi vous demander une seule question, ma dame... Pourquoi vous intéressez-vous aussi à ces histoires? Une belle dame telle que vous ne devrait pas se formaliser d'histoires aussi morbides, cela n'est guère digne de vous!

Cela faisait maintenant plusieurs minutes que Richard était installé à l'une des tables de chez Paul.
Certes il n'avait pas pour habitude de trainer dans un bistro pour le plaisir et préférait de loin le confort de son appartement parisien, mais ses récents travaux lui avaient mis les nerfs à rude épreuve.
Entre affronter le bruit d'une salle de restaurant, et rester cloitré chez lui a respirer les vapeurs qui témoignaient de ces multiples échecs en terme d'expérimentation chimique, il avait choisi le moindre mal.
Dix minutes étaient passés, il regrettait déjà sa décision.
Quitter son atelier n'avait même pas réussi à lui sortir ses projets de la tête.
C'était comme si, amusés par sa tentative de fuite, ces derniers avait choisis de s'incarner à l'intérieur même de son crane.
Serrant le poing comme si sa propre incompétence s'y trouvait prisonnière, il expira silencieusement.
Après quelques secondes, résigné, il prit une gorgée de thé qui lui brula la gorge, sortit un stylo, et entreprit de griffonner quelques notes et schémas sur la serviette qui lui avait été fournie.
Il n'avait commencé que depuis quelques secondes, lorsqu'il lui sembla entendre distinctement la conversation que menaient deux individus à l'une des tables avoisinantes.
Prêt à n'importe quelle indiscrétion, pourvu que celle ci lui permette de fuir ses propres pensées, il prêta l'oreille, et sans même s'en rendre compte, commença à recopier avec application les bribes de conversations qui lui parvenaient.

« … les catacombes … histoires aussi morbides... »

Richard fronça les sourcils et marqua une pause.
Les deux individus faisaient surement référence à cette série de meurtres qui agitaient la capitale...
L'affaire ne lui était pas étrangère et méritait sans aucun doute que l'on y accorde de l'intérêt.
Même si pour le moment, aucun client n'avait cherché à le contacté pour venger la mort de l'une des victimes, c'était toujours une possibilité et si cela se produisait, Richard avait tout intérêt à bénéficier d'un maximum de renseignement sur cette affaire pour le moins sordide...
D'un point de vue personnel, de toute façon, cette histoire avait éveillé sa curiosité.
Un fou dangereux errait dans les rues de Paris.
Qu'il soit payé ou non, l'homme ou la femme responsable de tels agissements devait être arrêté au plus vite.
Il se prépara à poursuivre sa prise de note.

Morganne lui avoua tout en douceur.
-Je ne le fait pas pour moi mais pour ma soeur... Elle...

Elle se tut sans ajouter un mot rouge comme une pivoine, elle etait malalaise sur le sujet de sa soeur.

Il Bafouilla quelques mots, en s'empourprant.

- Je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise, ma dame. Parlons plutôt d'autre chose. Que pensez-vous de mes recherches? Cela pourrait-il aider concernant...

Il baissa la voix, mais Richard parvint à entendre les paroles des deux comparses.

- Concernant ces meurtres sordides? Cela pourrait-il nous mener vers l'assassin? Les textes de Nerval peuvent ne pas être biographiques...

Ses recherches? Ces deux curieux avaient bel et bien mis leur nez dans cette affaire...
D'après l'image qu'il s'était fait d'eux, c'était loin d'être une bonne chose.
Leur voix trahissait une hésitation presque palpable. Il se demanda ce qui avait bien pu motiver la sœur à qui ils faisaient référence, à embaucher deux individus aussi clairement inadaptés à ce genre de travail... Avait elle au moins put juger de leur réaction lorsqu'elle leur avait proposé de s'en occuper?
Car quiconque entendait leurs bafouillements incessants comprenait que dans le meilleurs des cas, ils rentreraient bredouille, et que dans le pire...
Richard soupira silencieusement, impossible de laisser ces deux amateurs partir se faire éviscérer dans les catacombes de Paris.
Il prit une nouvelle gorgée de thé, jugeant de la conduite qu'il convenait d'adopter.
Il pouvait toujours se retourner, les interrompre et leur interdire formellement de mettre leur vie en danger, il n'était certes pas très intimidant physiquement parlant, mais les deux individus n'attendaient sans doute qu'un prétexte pour ne pas effectuer la tache qui leur était confié, il sauteraient probablement sur l'occasion...
D'un autre coté...
Leurs recherches semblaient bien avancées... Cette excursion dans les catacombes constituait un début de piste qui était toujours bon à prendre... Et même si leurs suppositions s'avéraient être fausses... Deux curieux... Les catacombes... Pas de témoins...
Pour un meurtrier en cavale, c'était l'occasion rêvé; et pour Richard, des appâts de choix.
Il hocha lentement la tête.
C'était décidé, il les suivrait.

Morganne appuya sa décision, ou plutôt la décision de soeur, avec difficulté.
-Les auteurs s'inspirent souvent de leurs quotidiens, et c'est la seule piste que nous ayons. Nous .... Nous devons y' aller d'es maintenant !

Elle regarda auour de soi comme efrayé l'écho de ses propores paroles. Puis se leva de table en laissant quelques pièces au serveur.

Arsène déglutit avec difficulté: maintenant?

Regardant nerveusement autour de lui, il se leva à son tour en suivant la dame.

Qu'allait-elle donc chercher avec tant de diligence? Ils ne savaient même pas à qui ils avaient à faire, ainsi se précipita-t-il pour lui dire dès la sortie du café.

- Ma dame! Expliquez-moi, je vous en prie, j'ai trouvé quelque chose sur le café des Aveugles, pourquoi ne pas s'y rendre, plutôt? En trouver la correspondance dans le monde réel, ou qu'en sais-je? Pourquoi les ... catacombes!!

-C'est simple; Répondit-t-elle doucement sur vers la sortie en se retournant parfois comme si elle craigniat quelque chose Les rues citées correspondes à un itinéraire qui mènes tout droit aux catacombes, de plus il a plusieurs références très claire cet endroit: " Pourquoi des aveugles, direz-vous, dans ce seul café, qui est un caveau ? C'est que, vers la fondation, qui remonte à l'époque révolutionnaire, il se passait là des choses qui eussent révolté la pudeur d'un orchestre." Il n'y a pas 36 caveaux datant de la révolution ou des choses horribles se sont passées... Ce qui implique que le café en question est dans les catacombes.

Sur le perrons de la porte elle lu répondit avec un air si doux qu'il aurait fait tomber un ange de son nuage:

-Arsène, je comprendrais très bien que vous ne vouliez pas m'accompagner, vous n'avez aucune obligation en vers ma soeur.

Spoiler:

Arsène grommela quelque chose: les catacombes étaient effectivement le lieu tout désigner pour trouver quelque chose.

- D'accord pour cette fois.

Il aurait préféré refuser, mais cent fois encore il serait retourné dans les catacombes pour empêcher d'infliger une déception à une des deux soeurs.

- Je vous suis, ma dame.

Il emboîta le pas à Morganne.

[Sortie vers les Rues (là -->) https://acheron.forumperso.com/t270-catacombes#6655]

Spoiler:

Morganne appelas un cochet pour qu'il les conduisent jusqu'aux catacombes...

Spoiler:

» Chez Madame de Bonneval
» Chez Mademoiselle Ottori (Parc Monceau)