Le Dragon de Jade

A quelques mètres à peine de la butte Montmartre, dans l'obscur ruelle du Briquet, un établissement d'apparence discrète semble fourmiller de clients....
Derrière les rideaux de bambou s'ouvre un paradis oriental, de soie aux couleurs chatoyantes, d'odeur d'encens et de lueurs fantasmatiques en provenance des lanternes chinoises rougeoyante.

Mais , le Docteur Zhao, comme aime à se faire appeler le patron réserve une surprise particulière à ses clients privilégiés.
Si l'extase des caresses prodiguées par les jeunes filles de tout horizon ne vous suffisent pas, peut être le suivrez vous au sous sol pour y gouter aux délices des paradis artificiels de l'opium.

Plusieurs malheureux,couchés sur les petits divans, déjà perdus pour la vie, trouvent au bout des grandes pipes crépitante un sursis à leurs angoisses quotidiennes....

Le Dragon de Jade Opium

Information : introduction au scénario

Robert Lefevre, dit Bob, aimait fréquenter ce genre d'endroit mais il affectionnait tout particulièrement le salon du Dragon de Jade, très réputé pour ses nombreux services. Dans un des petits salons privés, il achevait une discussion animée avec un homme.

Vous êtes bien sûr ?

Sa voix, puissante, portait dans le couloir tandis que celle de son interlocuteur s'étouffait sous les divers bruits du salon.

Très bien, mais je vais avoir besoin d'un coup de main, et ça vous coutera plus cher !

Sortant du fumoir, refermant prestement la porte sur une volute de fumée épaisse, Lefevre se cogna à un homme imposant dont il croisa le regard sombre. Son visage, ses cicatrices, cela évoquaient des souvenirs à Lefevre mais il ne parvenait à remettre de nom sur le visage. Il continua dans le couloir, se retournant sur l'homme et farfouilla dans sa mémoire.

Jackson sentit le regard de Lefevre dans son dos.
- Bob... dit-il sans même se retourner.
- Hin, quoi ? Je...
- Tu te souviens de moi, Bob ?

Lefevre s'arrêta surpris. L'homme connaissait son nom et lui n'arrivait toujours pas à retrouver le sien. Il n'aimait pas ça.

Pourquoi, j'devrais ? lança-t-il au colosse toujours retourné, d'une voix à demi rassurée.

Il se prépara si nécessaire à se retourner rapidement pour prendre la fuite, mais l'homme n'avait rien d'un flic...

L'homme se retourna enfin. Bob eu un geste de recul.
- Mouais... marmonna l'homme.
Bob sentais la peur monter en lui ; il n'arrivait pas a mettre un nom sur le visage de l'homme. Pourtant ce n'était pas un visage qu'on oubliait, songea-il.
L'inconnu esquissa un demi-sourire, puis dit enfin :
- On m'appelle Jackson.

Robert fouilla dans sa mémoire et imprima le visage de l'homme dans celle-ci. Jackson ? Mais bien sûr ! Bob frissonna un instant aux évenements attachés à ce nom et se demanda ce qu'il pouvait bien faire au Dragon de Jade.

Jackson était sans nul doute un homme qu'il vallait mieux compter dans ses alliés que dans ses ennemis. Et si il l'avait entendu ? Peut-être pourraient-il travailler ensemble ? Bob se ravisa et salua l'homme.

Bien sûr, Jackson ! Enchanté de vous revoir.

Il ne parvenait cependant toujours pas à se rappeller la première fois qu'il l'avait vu.

Je m'excuse, bredouilla-t-il mais j'ai des affaires à régler, je vais devoir vous laisser.

Les yeux pétillants, le sourire aux lèvres, le torse bombé, les bras loin du corps, il fait son entrée. Pointe deux filles sans vraiment s'attarder à choisir. Prend place sur une banquette près de l'entrée et mets ses pieds sur la table.

-Alors mesdames, on fait la fête?

Sorti tout droit de derrière un comptoir à l'aspect extravagant de mauble impérial laqué de rouge, le Docteur Zhao s'approcha du nouveau client et s'inclina profondément.

- Bienvenue très cher client...Tu as choisi Belinda et Fleur de Jade, excellent choix, en vérité...Leur modestes services et leurs beauté éphémères sont facturés immédiatement, afin que nulle mauvaise surprise ne gâche ton plaisir...

Les deux demoiselles sourirent à l'homme et lui lancèrent quelques regards coquins, d'une ardeur suffisante à mettre le feu au bâtiment. Pourtant, elle ne firent pas un pas de plus vers le bel inconnu...

D'un air décontracté, il fouille dans sa poche et en sort une petite aumônière. Il l'ouvre. Regarde les deux jouvencelles un peu comme s'il achetait du bétail. Tout en fixant le jaune et lui adressant un beau clin d'oeil de son oeil de verre, il laisse tomber une partie de la récolte de son dernier contrat sur la table en disant:

-Voici ce que je t'offre et de cette somme n'oublie pas que j'ai soif.

Comme si le Docteur Zhao n'existait plus, il s'avance au bout de la banquette et tend les bras pour tâter discrètement le postérieur des filles afin de décider laquelle aura la chance de s'asseoir sur lui.

- Bon amusement cher client...N'hésitez pas si vous voulez découvrir autres plaisir plus spirituels...

Zhao ricana en montrant une pipe à opium du doigt, puis fila rejoindre le comptoir...
La jeune prostituée s'assit sur les genoux de Jack, avec l'innocence d'une succube et porta le goulot d'une bouteille de scotch au lèvre de l'homme...

-Spiritulels? Vous parlez de faire de moi l'une de ces larves assoupies? Non merci! Moi c'est la dévorante passion qui m'intéresse. Le corps est au service de l'esprit, pourquoi l'engourdir?

Puis il accueillit la coquine qui savait bien répartir le poids de son postérieur sur les différents membres de ses clients. Et puis, quoi de mieux que de laisser descendre un bon scotch les mains libres pour tâter la bonne chaire. William adorait. Tout en parcourant monts et vallées de sa main gauche et après quelques petits baisers déposés sur les chairs exhibées il demande:

-Alors ma belle, quelle est ton nom encore? Et pourquoi ta jumelle est allée? Voilà que j'ai la main droite esseulée et jalouse de la gauche.

Mais bon, il n'était pas venu que pour assouvir ses bas instincts. Bien qu'ayant l'air d'être totalement absorbé dans ses minoucheries, il gardait l'oeil ouvert car il lui avait été dit...

que certaines personnes étaient prêts à payer très chers pour un travail assez simple....
Les ragôts circulaient vite dans les quartiers populaires de Paris et les journaux à sensations faisaient leurs choux gras sur un sujet particulièrement à la mode : le kidnapping...
Il était dit que certaines personnes influentes demandaient à de petits voyous sans envergure d'enlever de jeunes demoiselles, en général pour les soustraire à un mariage forcé...
Les jeunes amants éconduits par les parents avaient recours à ce moyen pour récupérer l'élue de leur coeur et leur romantisme passionné les poussait souvent à se défaire de leur dernier sous pour vivre le parfait amour...

Nombre de personnes ayant un passé plus que douteux gagnait ainsi d'importantes sommes et parfois certains postes dans la société parisienne.
Offre alléchante pour quiconque désirer s'extirper du sort misérable que la rue reservaient généralement à ses habitants...

Après un long moment de réjouissance pour Bill, le Docteur Zhao s'approcha de nouveau.

Il se pencha vers Cuttin, approchant sa bouche de l'oreille de l'homme et murmura :

Un homme vous attend, il m'a demandé de vous conduire dans son salon privé. Voulez-vous bien me suivre ?

La péripathéticienne l'avait bien distrait, il en avait presque oublié la raison de sa venue. Lorsque Bill entend la voix du docteur Zhao, il sort prestement la tête de la poitrine de la dame et l'incite à descendre de ses genoux. Avant qu'elle ne s'éloigne il lui croque une fesse tout en taponant l'autre.

Sourire aux lèvres, il se lève, replace ses vêtements qui lui semble un peu trop petit tout à coups, lisse sa moustache, remet son chapeau et d'un signe de la main laisse savoir au Docteur qu'il va le suivre.

Docteur Zhao guida rapidement Bill à une salle privée dans les couloirs plus éloignés. Il entrouvrit la porte et fit signe à Cuttin d'attendre un instant. Il entra et, du couloir, on pu l'entendre dire :

Il est là !

Une voix plus effacée lui indiqua de le laisser entendre. Zhao sortit de la salle et indiqua à Cuttin d'y pénétrer. Dans les vapeurs de fumée de la pièce, trois petits sièges étaient disposés autour d'une petite table ronde sur laquelle divers produits, consommés ou non, laissaient supposer que la pièce était occupée depuis un bout de temps. Il fallut un certain temps à Cuttin pour distinguer le visage de l'homme. Celui-ci, fumant, avait les yeux pétillant et le visage blême du malade ou du drogué. Il désigna un siège à Cuttin.

Je vous en prie ! Je suis ravi que vous ayez pu venir. J'ai un travail à vous proposer.

Il attendit sa réaction.

Tandis que Cuttin observait l'étranger, une forte odeur d’opium vint à sa rencontre. Il poussa un profond soupir car il exécrait ces toxicomanes trop mou, trop lâche pour vivre dans un corps physique exigeant. Le jeune homme au teint d’un jaune clair, penché au-dessus d’une lampe, rallumait une pipe longue et fine… Cuttin essayait d'oublier l'image de ces choses grotesques qui étaient étendues sur des matelas, en loques, dans des postures bizarres. Les membres tordus, les bouches ouvertes, le regard terne le répugnait… Mais l'homme était bien mis et affichait classe et richesse. C'était l'important. L'homme était qu'un intermédiaire entre les billets promis et ceux qui se retrouvaient dans ses poches. Tant qu'il ne lui imposait pas sa compagnie trop longtemps. Plutot que de s'asseoir sur le siège que l'homme pointait, Cuttin débarasse une partie de la table (en poussant les victuailles sur le sol) et s'y asseoit, le plus près possible de son interlocuteur. Sourire en coin, il lui répond:

-Et bien je suis ravi que vous ayez pensé à moi. J'ai mon talent à vous proposer. Si nous pouvons nous entendre sur ce qu'est le "bon" prix évidemment. Quel est donc ce travail que je puisse vous fixer le montant de mon salaire?

L'homme parut visiblement contrarier par le refus de Cuttin de s'assoir sur le siège qu'il lui avait indiqué mais passa rapidement à autre chose. Il y avait chez lui un mélange de lucidité et de folie qui le rendait un brin effrayant. Il était en sueur mais ne semblait pas s'en incommodé, richement vêtu d'un somptueux costume. Il se frotta nerveusement les mains et observa attentivement Cuttin.

Nous avons déjà un homme sur l'affaire, mais ces.... "méthodes" ne nous conviennent plus.

Il parlait bas, visiblement désireux de ne pas se faire entendre de spectateurs incongrus.

Au préalable, je dois savoir ce que vous êtes prêts ou non à faire et connaitre un peu les autres affaires sur lesquels vous avez travaillé. Je ne veux pas de noms, juste des faits afin de me faire une idée sur vos "caractéristiques". Ne vous souciez pas de l'argent, vous aurez largement ce qu'il faut. Mais nous devons être sûr que vous convenez.

L'homme présentait de nombreux tics nerveux qui le faisait fréquemment grimacé, ajoutant à l'atmosphère déjà pesante de la pièce.

Feignant du mieux qu'il put d'ignorer les tics et l'odeur de son interlocuteur, Cuttin le fixe dans les yeux, ajuste une pose digne, et répond moqueur:

-Est-ce pour me faire plaisir que vous me demandez de m'introduire? Puisque vous m'avez fait venir, c'est que vous devez déjà connaitre le régistre de mes activitées. Sachez donc que je suis d'abord et avant tout boucher et qu'à ce titre je suis méticuleux et travaille proprement. Je travaille si bien que je n'ai jamais été inquiété par les services de l'ordre. Mes connaissances anatomiques me sont fort utile pour obtenir un maximum de renseignement, pour faire changer les idées ou pour séquestrer mes clients et cela pour un minimum de risque pour la personne concernée.

Cuttin marque une pause, cesse de s'intéresser à l'homme en sueur distrait par le désordre de la table. Il reprend tout en alignant les différents objets à sa portée.

-Hum! Des exemples maintenant? Disons que j'ai quelque fois donné dans les combats déclarés et m'en suis fort bien sorti. Sauf peut-être une fois.

Bill sourit tout en tapotant son oeil de vitre.

-Ce que je fais le plus souvent par contre c'est de trouver des indésirables, attendre un moment oû ils sont privés de témoins, les cogner et les saigner un peu pour les soumettres à l'opinion de mon employeur ou en tirer des renseignements puis repartir avec la sensation d'un travail bien fait. Mais si vous me disiez quel genre de service je dois vous rendre, je pourrais vous donner de meilleures précisions.

Bill regarde à nouveau l'homme avec des yeux ronds, dans l'attente de sa réponse.

Hum !

L'homme avait écouté avec attention les paroles de l'homme et son visage s'était fermé.

Je ne sais si vous correspondrez à ce que nous cherchons mais nous sommes pressés. Voila ce dont nous avons besoin.

De sa poche il sorti une photographie un peu usée. Sous celle-ci, quelques inscriptions apparaissaient.

C'est cela que nous voulons. Et nous le voulons rapidement. Cependant, personne ne doit savoir que cela vient de nous et nous vous demandons donc d'opérer avec la plus grande discrétion. Sachez également que si vous refusiez et veniez à nous trahir, nous avons les ressources suffisantes pour vous le faire regretter.
Ce travail vous semble-t-il dans vos cordes ?

Il regarda rapidement autour de lui puis se pencha à l'oreille de Bill pour lui murmurer quelque chose.

Bill prend la photo des mains de l'individu pour la regarder de plus près. Il prend quelques secondes pour mémoriser l'inscription.

Et bien... Il semblerait que vous sachiez exactement ce que vous voulez et oû le trouver. Il ne vous manque donc que la main pour vous en saisir. Cela ne me semble pas sorcier, un jeu d'enfant quoi. Les "propriétaires" savent-ils que leur possession est convoitée? Et puis, oû et à qui devrais-je livrer la marchandise?

Il remet la photo sur la table, devant celui qui ne s'était pas encore présenté. Puis, se frottant les mains, son visage s'anime alors qu'il demande:

Bien sûr, il me tarde de connaitre le salaire que vous offrez pour un délit si scandaleux.

L'homme sourit au comportement de Cuttin, soudain rassuré.

Vous pensez donc être l'homme de la situation ? Cela me ravie. Pour ce qui est de la livraison, tout dépendra du temps que vous mettez mais cela va sans dire que nous en avons un besoin urgent. Quoi qu'il en soit, je serais ici demain à la même heure (HRP il est 16 heures pour toi aussi). Si vous remplissez votre mission avant, vous pourrez contacter Hadrien Lefage à cette adresse.

Il tendit un papier à Cuttin. Griffonné dessus, l'adresse d'un bar dans le 18ème arrondissement.

Mais venez y seul. La livraison se fera dans un autre endroit. Nous nous devons d'être discret comme vous vous en doutez. Vous êtes libre d'agir comme vous le souhaitez mais je vous conseille fortement de ne pas vous faire prendre.
Pour ce qui est des "propriétaires", comme vous le dites si bien, il n'y a apparemment aucune raison qu'ils se doutent de quoi que ce soit.

Il adressa un sourire ironique à Cuttin puis s'emparant d'une plume inscrivit un chiffre sur un papier.

Ce salaire vous conviendra-t-il ? ajouta-t-il en tendant le papier. Il sera doublé si vous le récupéré avant demain.

Cuttin prend le papier. Regarde le chiffre. Se flatte en pince le bout du nez une dizaine de fois.

Le double dites vous? Il y a longtemps qu'il ne m'a pas tant tardé de voir un homme comme il me tarde de rencontrer ce sieur Lefage. Dites-lui de m'attendre demain avec un bon cigare.

C'est avec une certaine familiarité qu'il tapotte l'épaule de son sinistre patron avant de se lever tout en lui disant:

Si vous n'avez rien d'autre à me dire, il semblerait que j'ai à faire.

Je n'ai rien à ajouter. J'ai hâte de voir de quoi vous êtes capable !

Au moment où Cuttin quitta la salle, il lui sembla voir comme un visage enfantin se mêler à celui de l'homme. L'espace d'une seconde, il sembla étouffer puis revint à la normale. Il salua Bill d'un signe de tête et s'essuya la sueur qui perlait de nouveau sur son front.

HRP Tu peux continuer dans la partie scénario, l'enfant et la mort.

A la nuit tombée, François descendit de voiture et franchit le mur de pluie qui le séparait du Dragon.
Il pénétra avec soulagement dans l'endroit décoré au style oriental, enfumé d'encens, et fut accueillit avec moult courbettes et politesses par le maitre des lieux.
Celui ci fit venir un serveur qui débarrassa François de sa veste, son chapeau et sa canne. Un autre conduisit le jeune homme vers le fond de l'établissement et souleva un rideau pour l'inviter a entrer dans le fumoir.

Dans cette atmosphère feutrée et immobile, François oublia toutes ses craintes. Ici il se sentait coupé du monde et du temps. L'heure étant peu avancée, il n'y avait que peu de clients et ceux ci ne daignèrent pas même tourner la tête pour jeter un œil au nouveau venu.
Peu leur importait. C'était là une autre des raisons pour lesquelles François affectionnait ce lieu de perdition. Ici, seul le chandoo comptait. Ses consommateurs passaient au second plan.

Le jeune dandy s'installa confortablement sur un divan enfoncé dans l'ombre d'une alcôve, et commanda une pipe.
Un mot trottait encore dans son esprit :

"L'Oeil Obscur... L'Oeil Obscur..."

Le crépitement de la petite boulette rassura le corps et l'esprit de François: à la première bouffée, il se détendit, à la seconde, son esprit perdit tout forme de concentration pour se livrer aux brumes....

Le brouhaha se transforma en crissement, ses yeux rencontrèrent les dents déchaussées de la vieille femme au rouet, qui éclata d'un rire malsain.
Un oeil noir flamboyant le cherchait en vain, parmi des décors hétéroclites de ruines égyptiennes et de lanternes chinoises, flottant dans un ciel devasté...
François fuyait, la bouche sinistre et édentée riaient toujours de la même manière.
Le jeune homme pénétrait dans la brume et une jeune femme brune et pâle lui prenait la main...

- Viens fit-elle, avant de le pousser dans un dédale obscur de mur couvert de hiéroglyphes. Le contact de sa peau le fît frissonner...Le couloir devenait de plus en plus noir et le bruit du rouet ne cessait de tourner.
Lorsque le couple arriva au bout, l'Oeil était en face d'eux et les fixait...

Valentin se réveilla en sursaut, couvert de sueur, tremblant...
Ses yeux fixèrent la foule sans la regarder et vit parmi les corps allongés, une jeune femme se lever, pâle et brune. Elle tourna un instant le visage vers lui, puis se pressa vers l'escalier qui menait à la partie "légale" de l'endroit, inquiète...François connaissait son visage.