Scénario II L'Orphelinat

Réponse pour Louise :


Paul ? Oui, nous avons bien eu un Paul. Mais il est à l'orphelinat de la Grande Motte maintenant.

(HRP la nouvelle de sa mort n'a pas encore fait le tour de l'orphelinat puisque vous jouez en simultané et que pendant ce temps les médecins sont dans le bureau de la Mère et Ajihad dans la rue. Pour info : il est maintenant 16 heures /HRP)

Les enfants vont bientôt sortir de classe. Vous pourrez en voir quelques uns mais vous ne pourrez pas rester trop longtemps. Les présences étrangères les excitent et après ils sont infernaux toute la soirée.

Elle avait dit cela en levant les yeux au ciel, comme si elle demandait au Seigneur ce qu'elle avait fait pour atterrir ici. Il était évident qu'elle n'avait rien de la Soeur compatissante et aimante à laquelle on était en droit de s'attendre dans ce lieu.
Après avoir longé le couloir, la Soeur et Louise arrivèrent devant les classes occupées et une cloche sonna. Rapidement, les enfants sortir se mettre en rang dans le couloir impatients de se rendre dans la cours pour leur précieux et rare moment de répits. Certains regardèrent Louise avec attention, d'autres étaient trop absorbés par leurs rêveries. Une cinquantaine d'enfants sortis dans le couloir. Ils devaient avoir entre 9 et 13 ans. Autant de garçons que de filles sortirent des salles de classe opposée.

Les cours sont bien entendu non mixte, précisa la Soeur. Mais ils ont maintenant des temps de récréation commun. Mais si c'était moi... ils ne se verraient certainement pas. Ces enfants ont parfois un esprit bien pernicieux.
Bref, abrégeât-t-elle son monologue, ceux-ci sont les plus grands. Ensuite, ils sont envoyés vers d'autres orphelinats, comme celui de la Grande Motte par exemple. Les plus petits se trouvent de l'autre côté du bâtiment. En tout, nous accueillons en permanence entre 100 et 150 momes.
Souhaitez-vous les suivre dans leur cours de récréation ?

Lorsqu'Elmira et Ajihad arrivèrent auprès de l'orphelinat, la cloche venait de sonner.

Ils vont bientôt sortir, lui indiqua Elmira. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Décidément, Louise n'appréciait vraiment pas cette soeur... Elle se sentait, en l'écoutant, désemparée de tant de froideur.
Et puis il y avait la déception : il lui faudrait aller à l'autre orphelinat pour s'encquérir de ce qu'était devenu Paul ; mais sans doute ne s'agissait-il pas du même garçon... Ce ne doit pas être la bonne piste, mais j'irai quand même à l'orphelinat de la grande motte : il ne faut jamais renoncer, un obstacle qui nous cache l'horizon n'est pas une impasse...

- En effet, j'aimerai bien les voir en récréation, dit-elle timidement.

Enfin elle les verrait épanouis, heureux ! Peut-être même pourrait-elle leur parler et leur poser des questions sur Paul... Cela lui éviterait de chercher un stratagème pour les voir à un autre moment... La soeur ne semblait guère désireuse de s'ennuyer à surveiller les enfants : avec un peu de chance, elle pourrait leut parler loin de ses oreilles...

Puis elle repensa aux gilets de sa mère en demanda, tandis qu'elles dirigeaient vers la cours de récréation :
-Quand comptez-vous leur remettre leurs tabliers ? Il me semble qu'ils en ont bien besoin... D'ailleurs, je crois savoir qu'elle n'a rien prévu pour les petits : je lui demanderai d'y remédier.

Un doute pernicieux s'installait dans l'esprit de Louise : Et s'ils allaient revendre les tabliers au lieu de les leur donner ? Si je promets de repasser, ils seront bien obligés de... Et bien, Louise, que t'arrive-t-il ? te voilà bien sinistre dans tes pensées ! Toutes les soeurs ne doivent pas être comme cette sinistre gorgone !

[Hrp] Désolé, pb de net et de pc *Joie* !

Bon et bien, il ne s'était rien passé de trés intérressant, Jules se leva, remercia aussi la soeur, et sortit de la pièce. Un médecin légiste était sur l'affaire, même si lui même etait toujours plus ou moins médecin millitaire, il n'avait pas grand chose a faire ici... A part laissé sa curiosité naturel le guider.

Enfin, en sortant du bureau, il suivit le médecin légiste, il essairait de suivre le plus possible cet histoire jusqu'a ce qu'on lui dise qu'il est de trop, comme d'habitude.

A la question de Louise, la soeur répondit de manière évasive. Mais déjà Louise ne l'écoutait plus...

Elles étaient arrivées dans la cour de récréation et voir tous ces enfants jouant,riant, criant, courant, sautant, réchauffait son coeur refroidi par cettte sinistre visite.

Puis elle vit une autre soeur - celle qui lui avait ouvert la première porte - accompagnant trois hommes dans la cours... Le coeur de Louise ne fit qu'un tour et elle eût l'envie folle de sortir ! Trois hommes ! Qui allaient sans doute, en personnes polies, lui demander qui elle était et ce qu'elle faisait là...

Tandis que la soeur qui lui avait fait faire la visite se dirigeait d'un pas rapide vers soeur Bénédicte, Louise, génée par sa jambe raide que sa canne ne remplacerait jamais tout à fait, mais génée surtout par l'angoisse des présentations, n'arriva dans le groupe quelques instants plus tard.

Elle se tint en retrait, espérant que personne ne lui parlerait...

Edit le Gardien : Tsssss !!!! Pas bien Louise, je vais te donner un mauvais point !!! Ce message ne peut être validé et pour deux raisons. La première, tu joue une deuxième fois avant les autres. La deuxième et la pire : tu joue à la place du MJ et ça ! C'est pas bien ! Tu n'es pas autorisée à jouer les PNJ. Je sais que je suis parfois longue à répondre, mais je travaille loin de chez moi et je pars parfois plus de 24 heures d'affilées. Mais rassurez-vous, dans 2 semaines, je suis au chômage
Bref, je vous demande à tous de ne pas tenir compte de ce message.
Ps : c 'est pas grave Louise ! Ca arrive même aux meilleurs d'entre nous

Réponse pour Louise

La Soeur lui répondit d'un signe de la tête et elles suivirent les enfants dans la cours.

Je vous laisse là, ce n'est pas moi qui m'occupe de surveiller la cours à cette heure. C'est Soeur Julie, vous la trouverez sous le porche là-bas. Je vais la prévenir de votre présence.

La Soeur montra un endroit dans la cours ressemblant à un petit préau. De celui-ci, ont pouvait voir facilement tous les enfants. L'espace de jeu n'était pas très grand mais les petits avaient tout de même de quoi courir. En guise d'occupation, une marelle était dessinée dans un coin. Sous un arbre, une balancelle pendait. Devant chacun, une file d'attente s'était déjà créer et des cris de joie rebondissaient sur les murs du bâtiment.

La Soeur sous le porche était beaucoup plus jeune et, de ce que Louise pouvait en voir du pas de la porte, elle semblait infiniment plus chaleureuse que sa guide même si un voile de tristesse semblait parcourir ses yeux.

Bien, je vous laisse, dit enfin la Soeur, se dirigeant à présent vers le porche.

Réponse pour Jules et César :

Ernest semblait désormais plus à l'aise et s'adressa aux médecins.

Je ne vais pas pouvoir venir avec vous, je dois retourner à l'infirmerie et j'ai des patients qui m'attendent ensuite à mon cabinet. Je vous laisse mes coordonnées et vous assure de mon soutien. N'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de renseignement ou d'aide. Bonne chance dans votre enquête Docteur Lacroix. Docteur Crevaux, j'espère que nous pourrons reprendre notre conversation sur les "sauv..." Euh ! les aborigènes prochainement. A bientôt.

Il leur tendit une carte sur laquelle son adresse personnelle et celle de son cabinet était inscrit ainsi que ses heures de consultation puis se dirigea dans le couloir en direction de l'infirmerie.

Soeur Bénédicte conduisit les deux hommes dans la cours, leur expliquant également que Soeur Julie s'occupait de la surveillance. Arrivée à la porte, plus excentrée que celle où se trouvait Louise, elle leur indiqua d'un signe de la main deux enfants jouant avec des bouts de bois dans un coin.

Voila Wendy et Simon, dit-elle. Je vous laisse avec eux. Vous me trouverez dans le bureau en face de celui de la Mère Supérieure si vous avez besoin de moi. Cette porte est interdite aux enfants, ils doivent passer par celle que vous voyez là-bas.

Elle s'en alla et les deux médecins se retrouvèrent seuls dans la cours.

Les enfants ne sont jamais tout seuls. Mais le porche où se trouve la Soeur qui surveille est dos au grillage. Elle ne saura donc pas qu'on est là si on est discret. Je connais plusieurs enfants qui pourraient nous aider. Mais le mieux, ce s'rait qu'on voit Wendy.

Approchant de la grille, Elmira ajouta, Zut, y a plein d'adultes dans la cours. Qu'est-ce qu'ils viennent faire là ? Tu veux que j'essaie d'appeler un copain quand même ?

Hrp : vraiment désolée !
C'est juste que, comme je voyais que tous les persos allaient dans la même direction, je voulais bien faire et les tenter de les réunir... Mea culpa ! Je ne recommencerai pas, promis !

Louise vit, de loin, les deux hommes, et espéra qu'ils ne l'aborderaient pas - ce genre de situation la gênait toujours terriblement...

Elle se dirigea timidement vers soeur Julie qui semblait à la fois plus tendre et plus triste.

Les fous, les déprimés, ceux qui refusent de parler, ceux qui parlent trop, les violents, les imbéciles...autant de personnes que César détestait interroger.

Mais il y avait pire: des gens imprévisibles, lunatiques, difficiles à aborder, soit peureux soit arrogants, toujours difficiles à comprendre et insaisissables dans leur manière de penser: les enfants.

Suivi par Crevaux, César s'avança d'une démarche mesurée vers Wendy et Simon.

"Bonjour", dit-il en s'interdisant de les appeler "les enfants", sachant de par ses filles que la jeunesse aime à se vieillir. "Je suis le docteur Lacroix. J'aimerais vous parler quelques instants."

Ne pas brusquer, ne pas effrayer, ne pas infantiliser. Les enfants....

Soeur Julie parla quelques instants avec ses consoeurs et observa l'arrivée des étrangers dans la cours. Au loin, elle aperçut le docteur Lacroix qu'elle avait rencontré plus tôt dans la journée et ce souvenir la fit frissonner. Elle revoyait encore le visage de Paul. Une larme perla sous son oeil qu'elle essuya rapidement d'un revers de la manche.

Une jeune femme, visiblement handicapée de la jambe droite semblait manquer de se blesser à chaque pas. Soeur Julie ressentit immédiatement de la tendresse pour la jeune femme et se dirigea vers celle-ci.

Bonjour Mademoiselle. Soeur Astride vient de m'informer du geste fort généreux que vous avez fait pour ces enfants. Je suis ravie de vous rencontrer. Puis-je vous être d'une aide quelconque ?

Du coin de l'oeil, elle observa Lacroix s'approcher de Wendy et Simon.
Les deux enfants levèrent la tête quand celui-ci s'adressa à eux.

Qu'est-ce qu'vous nous voulez ? demanda le jeune garçon. On a rien fait d'mal nous ! se hâta-t-il d'ajouter.

HRP j'ai exceptionnellement poursuivit sans attendre la réponse de tout le monde car les choses se passent lentement et sans bouleversement trop important ! J'attendrais désormais que tout le monde poste pour continuer !

Louise rougit de l'attention que la soeur lui portait. Cependant, elle lui sut gré de l'économie de pas qu'elle lui faisait faire en venant à sa rencontre.

Enfin voici une personne aimable ! Je commençais à désespérer...

- En fait, ce n'est pas de moi, c'est de ma mère... Elle passe beaucoup de temps à vouloir aider les plus malheureux. Je ne suis ici qu'en tant que second, pourrait-on dire. Elle a tant à faire et ne peut se retrouver partout à la fois...

Louise était génée. Elle ne comprenait pas très bien pourquoi, soudain, elle avait tant besoin de justifier sa présence. Peut-être parce que la douceur de la soeur lui rappelait que l'âme charitable qu'elle s'était soudain découverte n'était pas vraiment la sienne, mais provoqué par un hasard des circonstances. Elle s'en voulut terriblement de s'être montrée si froide avec soeur Astride - elle, au moins, faisait de réels efforts pour améliorer le quotidien de ces enfants. Tandis qu'elle...

Mais j'ai promis mon aide à Paul, où qu'il soit et quel que soit son état... Je n'ai pas le droit de le décevoir.

- En même temps, j'étais à la recherche d'un enfant qui s'appelle Paul...

Disant cela, elle devint rouge comme une pivoine. Si soeur Julie lui demandait pourquoi elle était à sa recherche, elle n'était pas sûre de pouvoir mentir encore une fois... Ne pas être franche avec une gorgone, passe encore. Mais soeur Julie a l'air si doux, elle semble pleine de compassion. Si je devais lui mentir, j'aurais l'impression de la trahir ! Mais lui dire la vérité !

Elle attendit donc la réponse, croisant les doigts pour qu'elle ne lui pose aucune question...

"Que vous ayez fait quelque chose de mal ou pas n'est pas ce qui m'amène. Je suis ici pour vous parler d'un de vos amis, Paul. Enfin, pour être plus exact, c'est vous qui allez m'en parler."

César ne souhaitait pas poser de questions plus précises pour le moment. Tout renseignement pouvait être utile, et aiguilloner les réponses des deux gamins n'apporterait qu'omissions et oublis.

Jules ne voulait pas trop s'interferer avec l'enquête du sieur Lacroix. Il le laissait donc mener sa barque comme il savait faire. Pour le moment il se tenait juste derrière lui et regardais comment il s'y prenait avec les enfants.

[Hrp] Pas grand chose mais bon je suis un peu a court d'idée

Pour Louise :

A l'évocation de Paul, le visage de la Soeur se figea et son regard devint livide. Des larmes lui montèrent aux yeux, qu'elle ravala rapidement.

Paul ? Dit-elle d'une voix tremblotante. Vous... vous connaissiez Paul ? Je...
Je suis désolée de devoir vous dire cela mais... il est décédé. Son corps a été trouvé ce matin. Je suis vraiment désolée.

La Soeur semblait visiblement troublée.

Comment... comment le connaissiez-vous ? Je ne vous avais jamais vu ici.

Bien que posant des questions, la Soeur semblait réellement ailleurs, plongée dans des pensées obscures.

Pour nos chers médecins :

Qu'est que vous lui voulez à Paul ? T'fassont il est plus ici, alors... j'vois pas trop c'qu'on peut vous dire. Qu'est-ce qu'il a fait ?

Comme tous les enfants, Simon avait tendance à répondre à une question par une nouvelle question. Ils semblaient véritablement troublés par la présence de ces adultes. La suspicion se lisait sur le visage des deux marmots.

Pis d'abord, pourquoi qu'on vous aiderait ? demanda la jeune fille cherchant visiblement où était son intérêt dans tout ça.

Elmira s'approcha prudemment de la barrière et observa la cours. Deux adultes parlaient avec Simon et une jeune fille dont elle avait oublié le nom. Soeur Julie surveillait la cours. Elmira sourit, Soeur Julie avait toujours été la plus chaleureuse et gentille des soeurs. Celle-ci semblait bien occupée, ce qui arrangeait fortement l'enfant.

Elle chercha rapidement son ami et lorsqu'elle l'aperçu enfin, tenta d'attirer son attention à force de grands gestes et de petits sifflements. Il finit par la relever la présence de l'enfant et se dirigea prudemment vers la grille.

Elmira, qu'est-ce tu fais là ? Si les Soeurs te voient, ça va barder pour toi et pour moi. Qui c'est c'ui là ? demanda-t-il en désignant Ajihad.

Juste un copain, dit-elle. J'voulais te d'mander où était Sébastien ? Sophie m'a dit qu'il avait été adopté. C'est n'importe quoi. Qui qu'c'est qui l'aurait adopté. Z'êtes là d'puis des années. Ca s'saurait si les adultes adoptaient des enfants d'notre age.

Le garçon fronça les sourcils.

Ouaip, j'suis d'accord. C'est bizarre. Au début, quand les autres ont été adoptés, on s'est dit qui z'avaient d'la chance. Mais après, on s'est d'mandé. Suis sûr qu'ils les prennent pour les faire bosser dans des usines ou des trucs comme ça. J'préfère encore rester ici.

T'es sûr qu'il est bien lui ? Demanda-t-il désignant Ajihad du menton.

La fille acquiesça et regarda Ajihad, attendant qu'il prenne la parole pour rassurer l'enfant.

HRP : Préviens moi si tu regardes dans la cours !

Je le savais ! fût sa première pensée.

Puis vint la tristesse d'apprendre la mort d'un enfant...

Puis la colère d'imaginer que quelqu'un pouvait vouloir du mal à un enfant. Car si Paul lui avait demandé de l'aide, ce n'était sans doute pas par hasard... Si son âme n'avais pû trouver le chemin de la lumière, c'était bien qu'il s'était passé quelque chose...

Mais d'abord, il lui fallait être sûr que c'était le même enfant... Pour cela, il lui fallait faire parler soeur Julie... Elle se mit alors à la regarder, sortant du roulement de ses pensées et fut touchée de sa tristesse.

Voilà bien comment je suis... Je me réjouis d'être sur la bonne piste alors qu'il s'agit de la mort d'un enfant. Comment puis-je être à ce point loin de tous sentiments ? Ce Paul... ce Paul que j'ai promis d'aider... Je me réjouis de sa mort ! Et tout cela pourquoi ? Parce que c'est le signe que j'attendais, prouvant que je ne suis pas folle !

Ce fut le visage bouleversé par ses propres remords qu'elle demanda, d'une voix tremblante :

- Je... je suis vraiment désolée. Je l'ignorais. En fait, je l'ai rencontré une fois et il... il était si charmant ! J'imagine qu'il devait bien s'entendre avec ses camarades... Je... comment est-ce arrivé ? Je croyais qu'il était à l'orphelinat de la Grande Motte ?

César lança un bref coup d'oeil à Crevaux, se demandant comment celui-ci allait réagir à ses prochaines paroles. Serait-il choqué?

Si c'était le cas, tant pis. César avait laissé leur chance à ces deux gamins, et ils ne se montraient pas coopératifs. La manière douce ne mènerait à rien d'autre qu'à une agaçante perte de temps.

"Paul est mort", dit-il d'un ton neutre. Il se mit lentement à genoux près du garçon, tout près de lui.

"Son front a été marqué au fer rouge", murmura t'il, touchant le front du jeune garçon du doigt, "on lui a planté un couteau de là", continua t'il en posant deux doigts sur la gorge du gamin, "jusqu'ici", ajouta t'il en faisant glisser ses doigts jusqu'au ventre de l'enfant.

César se redressa en expirant longuement.

"Je travaille avec la sûreté, et je cherche à trouver celui qui lui a fait ça, pour honorer sa mémoire...et l'empêcher de recommencer."

Il fixa les deux enfants de ses yeux noirs.

"Paul n'a rien fait. Mais vous, vous pouvez faire quelque chose pour lui."

Maintenant, il fallait attendre de voir quelle serait la réaction des deux gamins. César n'avait aucune envie de perdre son temps avec eux en essayant de les amadouer. Soit sa méthode avait fonctionné et il obtiendrait en vitesse des informations utiles, soit elle avait échoué et il n'aurait plus qu'à se rendre à la Grande Motte, laissant les enfants aux mains de collègues.