Scénario II L'Orphelinat

Louise afficha une mine consternée.

- Ah ! Moi qui souhaitais tant le rencontrer... Mais êtes-vous parti à sa recherche ? Sans un sou en poche, il n'a pas pu aller bien loin...

Pour louise

Le Père regarda attentivement Louise et pris son temps pour répondre. Il semblait un peu agacé par l'insistance de la jeune femme.

Vous savez Mademoiselle, il est assez fréquent que des enfants s'enfuient de l'orphelinat, surtout quand ils sortent de l'enfance. Leurs perspectives d'avenir ne sont pas toujours très glorieuses et ils s'imaginent souvent un vie meilleure ailleurs. Beaucoup de mythes circulent parmi eux.
Nous n'avons malheureusement pas le personnel nécessaire à la recherche de ces enfants qui savent souvent bien se cacher. Et les forces de l'ordre ont bien souvent d'autres choses à gérer.
Je ne vois pas ce que je puis vous dire de plus sinon proposer à votre mère de la rencontrer si elle poursuit son projet d'adoption.

[i]Il se servit un verre d'eau et en proposa un à Louise.[/i]

Louise acquiesça et sirota son verre d'eau. Cela lui laissait le temps de réfléchir... Le père semblait agacé par son insistance, sans doute devait-il penser qu'elle lui faisait perdre son temps... Peut-être était-ce autre chose...

En tout cas, cette façon de la ramener à sa mère lui déplut fortement. Comme si sa mère allait s'enquiquiner avec un autre enfant ! Deux filles étaient une charge assez prenante pour elle...

- Je vous prie de m'excuser d'user de votre temps, mon père. mais c'est que je me faisais une telle joie de le rencontrer ! J'imagine que cette disparition, pour vous, n'est qu'un détail de votre vie quotidienne, parmi tous les soucis que vous avez...

Disant cela, elle but deux grandes gorgées d'eau, le regardant par desous ses longs cils noirs.

Tu veux voir la Mère Supérieure ? Bah si tu veux mais c'est une vieille sorcière aigrie et méchante. J'suis sûre qu'elle t'dira rien.

Mais comment qu'est ce que tu l'connais l'type toi ? Et pis c'est quoi c't'histoire de rêves ? T'es encore plus bizarre que moi.

L'enfant sourit, loin d'être affolée par cette constatation. Elle regarda autour d'elle et une cloche retentit.

Planque toi, murmura-t-elle, sinon, vont nous voir !

Les enfants rentrèrent dans l'orphelinat et rapidement la cour fut remplie par le silence.

Moi ch'sais pas trop. Qu'est-ce qu'on fait ?

[Hrp] Désolé

Jules était arrivé au second orphelinat. Il était rester un long moment, un peu bête devant le vieux bâtiment, a chercher des bons arguments afin d'être un tant soit peu crédible.

Puis finalement il s'avança vers l'orphelinat, une sœur vint lui ouvrir la porte.

- Bonsoir Monsieur, que puis-je pour vous ?

"Bonsoir ma soeur, excusez mon arrivée si tardive, je me présente. Je suis le docteur Jules Crevaux, un collègue du docteur Delfon médecin qui officie à l'orphelinat St-Catherine, suite a une affaire étrange qui c'est produit la-bas, avec l'accord du commissaire Lacroix, je viens poser quelques questions a propos d'un de vos pensionnaire."

Jules tentait le bluff sur ce coup là, il doutait que Lacroix soit commissaire, a moins qu'un légiste puisse l'être. De plus il n'était guère comme un cheveu sur la soupe dans cet histoire. Opportuniste curieux. Il attendis de voir la réaction de la sœur...

Et bien, que de visites ce soir, lança la Soeur.

Je vais vous conduire au Père Louis que saura mieux vous répondre, mais il est déjà en rendez-vous. Il remplace la mère supérieure qui est malheureusement souffrante. Suivez-moi je vous pris.

Tout comme Louise quelques minutes auparavant, la Soeur conduisit Jules au bureau du Prêtre.

Elle frappa à la porte.

HRP : Attention Louise, ça s'ajoute à la réponse du prêtre tout à l'heure.

Oui répondit la voix sombre du Père Louis.

Excusez moi de vous déranger encore Mon Père mais un homme, un médecin voudrait poser des questions au sujet d'un drame qui serait survenu à l'orphelinat Sainte Catherine. Il dit travailler pour un commissaire.

Faite le entrer, je vous prie.

Il se tourna vers Louise, que Jules ne pouvait pas encore voir derrière la porte.

Voila qui va mettre fin à notre conversation Mademoiselle, sembla se réjouir le Père.

La Soeur s'écarta de la porte et laissa le passage à Jules.

Louise se sentait mal à l'aise. En voulant tester la sincérité du prêtre, elle n'avait réussi qu'à l'énerver. Elle prit conscience de son comportement égoïste et fut prise d'un violent mal de ventre.

- Je suis... je suis vraiment désolée, je...

Elle eût soudain envie de tout confier, sa détresse face à tout cet inconnu qui la harcelait chaque nuit, à cette quête effrénée qu'elle menait chaque jour, à ce petit garçon qui lui avait demandé de l'aide, à elle si faible et si impuissante. Elle eut envie de partager ce lourd fardeau qui dénaturait même ses pensées...

Mais qui aurait pu la croire ? Qui ne l'aurait pas prise pour folle ?

Elle se contenta de se lever, la mine basse, le teint pâle. Et il lui faudrait attendre encore Georges et son ami. Ils iraient à la morgue. Elle ignorait si elle aurait la force de voir Paul mais il le fallait.

Elle se dirigea vers la porte lentement, sa jambe maladroite l'empêchant de partir rapidement, ce qu'elle aurait préféré. S'éloigner le plus rapidement possible de sa honte, tel était son souhait le plus cher. Avant de partir, elle réussit à articuler :

- J'en parlerai à ma mère. Nous ferons notre possible pour retrouver Paul. Si jamais vous avez une information, même mineure, n'hésitez pas à nous en faire part.

Elle savait bien que des excuses s'imposaient mais elle n'en avait pas la force...

hrp : dommage, je préférais l'ancienne version !
Et je suis désolée, mais je n'arrive pas à supprimer le post d'avant...

[hrp] Oui je suis lent, et alors

Jules observant la jeune femme qui sortait de la salle, il l'a reconnu, l'ayant légèrement entr'aperçue a l'orphelinat précédent... Il fronça les sourcils en réfléchissant, sur le pourquoi elle était la ?

Puis il se retourna vers le prêtre...

[color=green]"Bonjour mon père, je suis le docteur Jules Crevaux, je suis envoyer par le commissaire Lacroix, c'est a propos d'un de vos pensionnaire qui aurait disparu récemment, Paul il me semble...[/i]

Il laissa le père réagir tout en réfléchissant, a comment il a allait gérer la suite de la conversation...

Louise marqua un temp d'arrêt devant l'homme qui venait d'entrer

Encore lui ! j'ai bien fait de me dépêcher de venir ici avant. Il va sans doute lui apprendre la mort de Paul... Mais bon, pour ce que cela a pu m'apporter...

Devant les sourcils froncés de l'homme de la sûreté, elle se hata de quitter la pièce... Il lui fallut plusieurs minutes pour sortir de l'établissement. Elle espéra que son Jacques aurait réussi à ramener son ami et n'aurait pas oublié le paquet qu'elle lui avait demandé d'amener.

Jacques revint sans Martin et sans paquet. De toute manière, il était bien trop tard pour aller à la morgue.

Au retour, Louise s'arrêta chez Martin pour le prévenir qu'elle aurait besoin de lui le lendemain matin aux environ de 8 heures.

Puis elle rentra chez elle, où elle écrivit une lettre à l'orphelinat Sainte-Catherine pour qu'ils lui envoient une dizaine d'enfants qu'elle emmenerait au théâtre voir une comédie de Molière.

Puis elle consigna tout ce qu'elle avait vécu dans la journée sur son petit journal avant de descendre manger avec ses parents et sa soeur qui se couvrit de milles feux pour une soirée mondaine.

Puis Louise alla se coucher pour une nuit pleine de cauchemars...




Extrait du journal de Louise Rouget :

"Je ne suis pas folle ! je ne suis pas folle ! Où si je suis folle, j'ai sombré complétement dans l'absence de raison et je ne m'en rends pas compte.
Et pourtant, peut-être eus-je préféré continuer à avancer sur le fil tranchant où j'évolue depuis si longtemps, car un enfant est mort et cela est insupportable à imaginer. Cet enfant à qui j'ai promis de l'aide - je me sens si impuissante ! J'espère que demain je pourrais faire des choses, découvrir, avancer dans la quête de l'enfant. Si seulement il voulait bien m'apparaître de nouveau, m'aider, me guider...
Paul, il s'appelle Paul. Et jamais je n'oublierai son visage si innocent - son regard me ressemblait tant !
Pour lui, je me sents prête à abattre des montagnes, à terrasser les pires démons, à brûler des villes.
Mais commençons par le début. En toutes choses, il faut savoir garder la tête froide.
[Là, Louise raconte sa journée en détail.]
Demain, j'irai à la morgue et j'ai peur de ce que je vais trouver... Il faudra que je sois forte pour lui, pour cet enfant trop tôt disparu. Et il me faudra aller encore au-delà de moi-même, vaincre ma peur des gens pour mener cette enquête à bien. Pour lui, pour que son âme puisse reposer en paix."

[Hrp] Je répond en retard et je vais faire mon chieur -_-" Désolé a tous

On allait prendre congé de Jules ainsi ? Après tout le chemin et l'heure tardive ? Le père allait s'en aller pour une raison si futile... Jules repris rapidement la parole...

"Excusez moi mon père, mais je pense que ce que j'ai a vous dire est bien plus important qu'une vulgaire bataille de purée... Paul a été retrouver mort dans le canal il y a quelques jours... Et il aurait été sévèrement mutilé..."

Jules avait lacher l'information comme une bombe, cela forcerait le père a rester ne serait ce quelques minutes de plus...

La nouvelle fit son effet. Le Père s'arrêta et attrapa la chaise à côté de lui. Il s'agit difficilement s'aidant de sa main pour ne pas chuter. La Soeur qui était toujours présente dans la pièce sentit également ses jambes vaciller.

Le Père baissa les yeux au sol.

Il... il est mort ? Comment ? Qui a pu faire une chose pareille ?

Il semblait visiblement troublé...


HRP ok, on continue le dialogue mais je fais passer les autres au jour suivant. Tant pis pour toi... Jules fera la grace mat !

[hrp] Pas de pb pour la grasse mat' !

Et bien voila, il avait récupéré l'attention de son interlocuteur.

"Oui hélas. Il a été retrouver dans la seine il y a quelques jours. Il a été atrocement mutilé, sûrement torturé. J'ai été envoyé ici pour récupérer des informations quand a son entourage.
Et aussi pour répondre a une autre question. Est ce que la fréquence d'adoption des enfants de l'age de Paul a augmenter."

Jules essayer de ménager le prêtre tout en allant directement au but, il n'avait plus le temps de tergiverser.

- Je...Je n'ai jamais fait attention a ce genre de detail...Mais nous pouvons consulter le registre...

Le pretre paraissait reflechir en meme temps qu'il parlait.
La nouvelle de la mort le siderait et semblait l'avoir profondement marque