Domaine de la Clairaudière

Cyprein etait enervé par les agressions des rats il commençait à perdre son calme , un sentiment de crainte et de colère melées!!!

Il n'eut pas le temps de voir disparaitre Lucien,mais peu après le vacarme le choqua!!!il saisit son fusil et monta les escaliers canon vers l'avant chargé par la "bouche de l'enfer"... dans sa rage aveugle il tuerai la première chose ou personne qui le "pertuberai"...

A l'arrivée de la sentinelle, l'état de Balbu revint peu-à-peu à la normal.

Ainisi, il découvrait Luna et Coraline au côté de Volpino avec un mur d'eau les séparant de la sentinelle.

Bien que Balbu n'en avait jamais vu, il savait ce qu'était la sentinelle et pourquoi elle était là. Il l'avait découvert lors de ses recherches sur les démons et autres créatures. Ainsi la sentinelle venait chercher Luna, Volpino et Coraline ou seulement l'un des trois. Comment savoir pour qui elle était là.

Balbu s'était areté d'avancer, il ne pouvait en effet venir vers Volpino les mains et le visage mouillé d'eau bénite, alors que Luna se tenait à ces côtés.

Que Volpino contrôle mademoiselle Luna, c'est possible, mais pas mademoiselle Coraline...ils doivent surement faire front ensemble contre la sentinelle.

Balbu leva la tête vers le crâne flottant et commenca à parler dans une langue étrange. Pourtant la sentinelle semblait écouter ce charabia comme si elle le comprenait.

[hrp]je vous mets la traduction en français, car trouver un écriture runique et s'en servir est assez complexe[/hrp]

- Grande et digne sentinelle, protecteur des mortels, traqueur de créatures, ne ramène pas toutes ces créatures à l'achéron, elles ne sont pas toutes néfastes aux humains. Les deux femmes ne sont pas des créatures dangereuses contrairement à l'homme. Elles m'ont sauvé la vie, alors que cet homme en veut à la vie de mortels, il a essayé de nous tuer. Ramène le lui, pas les autres.
Je n'ai aucun ordre à te donner ni aucun pouvoir sur toi, mais prends ma supplique en compte avant d'effectuer ton travail.

Balbu psamoldiait une étrange litanie aux accents paiëns à l'encontre de la créature enflammée. Ce n'était pas une injonction autoritaire, mais d'avantage une supplique respectueuse...

Les flammes léchaient le sol et le mur en les noircissant, mais pourtant le feu ne se propageait presque pas.

La créature semblait en effet avoir une véritable emprise sur le feu qui se dégageait d'elle. On eut dit des filaments de chair, presque semblable à des tentacules.

Le mur d'eau invoqué par Coraline subissait par contre un véritable assaut de la part des flammes, créant ainsi des volutes vrombissantes d'une vapeur si chaude qu'elle brulait la peau de Lucien.

Mais il n'en avait cure.

Abritté derrière la vapeur, il se rapprochait de Volpinno, une pâle lueur de haine et de froide détermination dans le regard comme seule lumière émanant de sa silhouette d'apprenti assassin.

Les yeux de feu roulèrent vers Balbu.
La voix de l'homme résonnait dans la tête de la sentinelle, elle était claire, lors elle hésita un temps...
Un autre homme entra dans la pièce, et la Sentinelle entendit le déclic du fusil, mais n'entendit que le coup partir...Aucun ne pouvait l'atteindre de toute manière...

L'homme contredisait les Lois et jamais elles ne pouvaient être changées.
Il en avait été décidé ainsi par le gardien : elle serait le chasseur, eux seraient la proie. Nulle autre altérnative : les deux portes ne devaient pas être ouverte...Jamais...

La bouche s'ouvrit, large comme l'enfer mais elle ne pouvait passer tant la barrière la retenait...
Lorsque Lucien porta le coup de poignard à Volpino, le regard de celui ci ne contenait plus une once de douleur lorsqu'il poussa le cri de douleur...

Elle avait senti la barrière tomber et ses machoires se refermèrent sur les deux créatures...
Les trois être disparurent dans une explosion de flammes spectrales, qui commencèrent déjà à s'éteindre...

Lorsque le vent souffla la pluie du Nord à l'interieur, rafraichissant les visages brûlant, seuls deux objets brillaient sur la plancher poussièreux : une chevalière et une curieuse paire de lunettes....

Peu à peu, Lucien, Luna, Cyprien et Balbu purent se relever....
De COraline et de Volpino en revanche, il ne semblait rester nulle trace.
Chacun d'entre eux, eut l'impression que les dix dernières minutes furent un rêve aux contours troubles et nul ne pouvait décrire la scène distinctement, comme si une partie de leur mémoire leur jouait des tours...

Le mobilier, lui, en revanche, avait souffert, comme si une très forte chaleur s'était diffusé dans la pièce, mais sans aucune marque de brulure, ni de bois noirci...

Derrière les bois, au dessus des petites collines, le soleil commençait à se lever....

Lucien essuya son front suintant.

Il contempla Luna.

Ses vêtements partaient en lambeaux. Elle avait de nombreuses brûlures sur le corps et, là où elle n'en avait pas subie, sa peau avait foncé comme sous l'effet du soleil du mois d'août.

Cependant aucune douleur physique ne semblait pouvoir l'atteindre.
La raison en tenait sûrement à la vigueur surnaturelle de son corps immortel...

Car - déjà - certaines brûlures se guérissaient d'elles-mêmes.

Nulle douleur et pourtant, son beau visage était comme ravagé par une incommensurable tristesse...

Le silence soudain qui fit place à ce bruit sorti droit des enfers fut bien plus insupportable aux oreilles de Luna...

Non... Ce n'est pas possible... Pas possible...

Levant la tête elle croisa le regard de Lucien...

Vous... Peut être le prenez vous pour un monstre... D'ailleurs sans doûte avez vous raison... Mais moi... Il m'a sauvée... J'allais devenir comme cet homme ... Celui qui nous a attaqué... Cette bête sans nom...

Et il m'a épargnée... M'a fait un inestimable cadeau ...

Elle se redressa lentement ...

La mémoire de Balbu lui jouait quelques tours, il ne savait pas vraiment ce qu'il venait de se passer, alors qu'il n'avait rien manqué du spectacle.

En regardant autour de lui, il s'aperçut que Volpino et Coraline avait disparu, mais par contre mademoiselle Luna était toujours bien là.

Il fit quelques pas en sa direction, mais s'arrêta, se rappelant qu'il était couvert d'eau bénite et qu'il était donc dangereux pour Luna.

- Volpino a disparu, nous pouvons nous réjouir de cette nouvelle bien qu'elle soit assombrie par la disparition de mademoiselle Coraline.

Il aurait dû être heureux de la disparation de Volpino et d'avoir retrouvé Luna, mais même s'il ne connaissait pas vraiment Coraline, la tristesse d'avoir perdu un compagnon dépassait sa joie.

Il remarqua seulement à cet instant, les lunettes que portait Coraline et la chevalière de Volpino. Il les ramassa, et les glissa dans une poche de son manteau.

- Tout espoir n'est pas perdu, il est encore possible qu'elle parvienne à s'échapper. Bien que cela soit peu probable, mais ne perdons pas espoir.
Mademoiselle Luna, vous feriez bien de vous mettre à l'abri du soleil.

Puis ayant trouvé Cyprien du regard:

- y aurait-il une salle d'eau dans votre demeure. Il me faudrait me laver, je suis couvert de sang.

Et comme pour convaincre l'homme, il lui montra les paumes de ses mains qui n'était plus que sang, morceaux de verre et eau bénite.

Puis s'adressant à l'assemblée:

- Dès que je me serai lavé et reposé, je partirai à la recherche de Coraline, si l'un d'entre vous veut m'accompagner, il est le bienvenu.

Puis fixant Luna:

- S'il vous plait, restez avec moi...

HRP : Et voilà, le scenario III touche à sa fin.
Le lecteur attentif aura deviné qu'il s'agissait surtout de mettre en correspondances certains personnages qui, après les épreuves qu'ils viennent de traverser resteront probablement soudés ou du moins garderont contact...
Il mettait aussi en place quelques personnages qui deviendront récurrent par la suite, car, même avalés dans les profondeurs de l'Acheron, le Seigneur Volpino n'est pas définitivement rayé de la carte...
Une recherche de Coraline est aussi envisageable, à l'extérieur des scénario prédéfini, puisque la malheureuse a elle aussi été emportée dans les tréfonds de l'autre monde...

Tout le monde paraît à peu près à l'aise dans l'enchainements d'évènements, je vous invite donc à conclure comme bon vous semble ce scenario (zavec de bo zérpé) puis à évoluer librement dans le forum, si vous avez d'éventuelles envies d'évolution de vos personnages.
Les scenarii d'Iris et de Coraline sont d'or et déjà ouverts à l'inscription...

Fait à noter : Le couteau qui servit à frapper Volpino est peut être d'hors et déjà dotés d'un certain potentiel "extraordinaire".
Son propriétaire est toujours sous contrat avec les esprits.

Volpino avait disparu dans les flammes. Peut-être était-il en Enfer. Lucien l'espérait... Le coup de couteau qu'il avait donné au vampire avait un peu préccipité les choses semblait-il. Il n'en était pas peu fier.

Si par malheur Volpino était encore en vie quelque part, Lucien espérait bien que la douleur du coup assaillirait pendant longtemps les nuits du vampire. Même en Enfer.

Il regarda son couteau...

Quelle surprise ! Il était pourtant sûr d'avoir pris et utilisé l'une des dague en argent de Balbu, mais c'était bien la lame de sa mère qu'il avait utilisé sur Volpino.

Il replia la lame et la rangea dans sa poche.

Il sourit. Heureuse fin.

<<Dîtes Cyprien, vous m'apprendriez à manier un fusil ? En échange, je vous enseignerais le maniement du couteau...

Ah j'oubliais, est-ce qu'il y a encore à manger quelquepart ici.

J'ai une de ces FRINGALES !!!>>

....

Si Cyprien est d'accord, Lucien reste quelque temps (2 semaines ou moins, selon...) avec lui et le vieux Paul. Au menu : parties de chasse, veillées tardives où chacun évoque ses mémoires, viandes roties et bière à volonté...

Dans tous les cas, il récupère les restes de Jean pour lui donner une sépulture déçente (et prévient sa famille).

Lucien est d'accord pour garder des contacts avec Cyprien et Balbu (correspondances, lettres). Par contre, il va chercher à éviter Luna dont il se méfie comme la peste.

Après son séjour chez Cyprien (ou pas), il retourne à Paris et passe voir Daphné pour lui raconter la fin de l'histoire. Il essaie d'en savoir plus sur "le prix à payer", voire d'en négocier un qui lui soit approprié.

Si possible, Lucien essaie de retrouver Philipe et lui décrit (sans entrer dans les détails) la triste fin de Jean. Il essaie de récupérer les oeuvres de Jean pour la famille de ce dernier (ou pour lui s'ils s'en foutent ou veulent les vendre pas trop cher).

Lucien veut aussi recontacter d'Armille, au cas où... Il espère surtout voir si l'influence de Volpino persiste encore malgré sa fin et si celui-ci conserve des alliés parmi les mortels.

Après tout ça... il essaie de retravailler comme précepteur.

J'ignore s'il y a une salle d'eau, je viens d'emmenager pour ainsi diremais demande au veux Paul il te guidera...

Puis il se retourna vers Luna et lui dis froidement que si elle n'etait pas la meutrière de la fillette il etait de bonne augure qu'elle retrouve et ramène le corps de celle ci à sa famille ,puis qu'elle aille voir la maraichaussée afin de deposer une plainte...

il prit une chaise et ecouta attentivement la requète de Lucien...
"J'accepte mais l'echange n'est que peu valable,je sais aussi manier le couteau...je te demande en contrepartie de me suivre en afrique pendant un mois... j'ai un vieil ami à voir il me donnera des explications sur des choses troubles..."

Ignorant délibérément les conseils de cyprien ainsi que la méfiance de Lucien, Luna attendra patiemment le retour de Balbu (à la recherche du lavabo Very Happy

) et lui affirmera qu'elle l'accompagne à Paris .. Elle rentre avec lui. Puis elle partira à la recheche d'une pièce sans lumière ou elle s'enfermera pour la journée

Balbu avait demandé au vieux Paul de lui indiquer la salle d'eau.

L'homme le mena à une pièce dans laquelle trônait une bassine remplie d'eau.

Balbu remercia Paul, ferma la porte derrière lui et se lava.

Peu après, il rejoignit Luna, la regarda comme s'il la voyait pour la première fois:

- Je dois passer voir le père Humbert à Neuilly, et ensuite j'aimerai partir à la recherche de Coraline, si le coeur et l'envie vous en dit, venez avec moi, j'en serai très heureux.

Tout en demandant à Luna de l'accompagner, il lui prit la main comme pour lui montrer qu'il ne voulait plus se trouver loin d'elle.