Hotel particulier de Lucius Cramer

Balbu se tourna vers Coraline:
- En effet, il se peut que cela rejoigne notre propre enquête, et apparemment, il se peut que les conséquences de ce qu'il se passe pourrait être bien plus grandes que ce que nous ayons perçu jusqu'ici.
Vous nous avez parlé, tout à l'heure, d'une librairie. Avec l'apparition de ce carnet, je pense que notre visite là-bas n'en sera que plus utile.

Puis s'adressant à Cramer:
- De toute évidence, Monsieur Cramer, vous n'êtes pas entièrement dénué de vision, si je puis m'exprimer ainsi sans vouloir vous choquer. Je vais être honnête avec vous, je ne sais que penser de vous, je ne vous cerne pas bien. Mais pour l'instant, vous aurez mon aide, car nous chassons une proie commune.

Semblant réfléchir quelques instants, il rajoute à l'attention des deux créatures élémentaires:
- Dès que vous aurez fini de vous amuser, nous pourrons y aller. J'imagine que vous nous accompagnerez Monsieur Cramer.

- Faîtes.

Me tournant vers Balbu :

- Pour ma part il m'est nécessaire de m'absenter un temps... Je vous retrouve dans une heure à la librairie ?

Quelques minutes plus tard, Lucius apparut avec son manteau noir et son chien toujours à ses cotés

"Je vous suis"

La Seine pour moi (bon, ok, il n'y a pas de tels lieux. Mais disons que le passeur me fera signe quand il sera temps pour moi de réapparaître)

Librairie donc

Bureau de la santé

J'avance dans l'avenue Breuteuil pour aller au café à coté de chez moi, pour récupérer des informations sur les Eggmans

Après son café, Lucius rentre chez lui, où Gilles le recoit, il lui dit alors :

"Marie Reine a travaillé cette nuit, ne la réveillez pas. Je vais me coucher pour ma part. Assurez vous que la salle de musique soit propre à mon réveil voulez vous"

Alors que je sens Gilles s'incliner, je me dirige vers ma chambre accompagné par Kerberos

Comme à son habitude au réveil, Lucius est d'une sérénité assez étonnante. Sans un mot il se lève se dirige vers la cuisine, accompagné par Kerberos, pour prendre un café. Marie Reine, l'attends pour le laver et l'habiller avant qu'il ne se dirige vers la salle de musique. Là bas aussi, il a un rituel. Il passe son doigt doucement sur ses instruments, comme pour détecter le moindre problème, le moindre changement à son habitude. La revue de ses "armes" finie, il s'installe dans un fauteuil, visualisant les moindres notes avant de les jouer car il ne peut se baser que sur sa mémoire pour jouer, ne pouvant voir les partitions. Au bout d'une vingtaine de minute, l'aveugle empoigne son violon et commence à s'exercer, préparant sa soirée.