Scenario VIII : Terreur en Ariège.

L'enquêteur était arrivé et son ton n'était pas au gout de Damien qui n'allait pas prendre de gant, surtout quand celui ci était, un gros incompétent. Les main encore avec des matières putréfiées sur les doigts, il le pointa en lui ordonnant de s'approcher :

"Ecoute vieux, je veux pas te faire chier mais là il va falloir être un peu plus précis. Je veux la position du corps, s'il était sur le dos, de coté, ou sur le ventre. C'est bien beau de dire qu'il s'est fait bouffé, y a pas besoin d'avoir fait médecine pour ça mais d'après ce que j'ai compris, t'as pas eu les couilles de mesures des traces de morsures pour en demander la provenance à un vétérinaire local. Tu te doute que si je suis ici c'est pour faire un rapport et ramener avec moi ton rapport à toi. Si tu fais pas bien ton boulot, je vais devoir revenir et donc me taper 10heures de train. Conclusion : Vas faire ton boulot correctement"

Damien retire ses gants, prend son calepin et commence à noter :

"Bon vu que j'imagine que t'as pas de calepin sur toi, je vais te faire une liste de ce que je veux savoir et tu vas enquêter ... parce que c'est ton BOULOT"

Le légiste donne alors sa liste avec un sourire mauvais

Citation :

1) Position précise du corps quand on l'a trouvé
2) Traces sur le sol
3) Comment est entré la bête
4) Qui est la personne qui a trouvé le corps

"Ah et je veux ça avant ce soir à l'écrit, histoire que ca me fasse un livre de chevet ... au cas où tu voudrais faire la gueule, ça risque de contrarié le directeur de la Sureté, tu sais celui qui m'envoie, et que lui peut te faire virer"

Damien
Il partit en grognant un " foutu parigot!" il revient quelques instant plus tard avec ce qu'il avais noté il put apprendre du papier que c'était mademoiselle Bardeil qui découvrit le corps qui par ailleurs était allongé sur le dos quand elle le vit. Les traces sur le sol avait été effacé par la bonne qui s'inquiétait pour le parquet bicentenaire effaçant ainsi sans le vouloir de précieux renseignement quand a la bête l'auteur suppose qu' une vitre était ouverte.

Lexie

-Non, pas encore, mais ne vous inquiétiez pas je suis la pour vous défendre! dit il se voulant rassurant et charmeur...

Alors que l'inspecteur lui donnait son "rapport" Damien lui afficha une mine déconfite. Le professionnalisme de cet inspecteur était à la limite du comique. Mais il se dit qu'il ne fallait pas trop en demandé, déjà qu'il avait accepté sans rechigné. Le temps que celui ci revienne, Damien avait recousu le corps et avait nettoyé ses outils ainsi que ses mains avant de remonter et d'aller demander à un officier de le ramener chez les Bardeil pour retrouver tout le monde. L'officier n'avait pas interet à ouvrir sa bouche pour sympatiser car il n'était pas d'humeur. Il avait une mine légèrement énervé mais affiché un sourire sarcastique.

"Eh bien, un instant j'ai cru que j'allais devoir remonter dans le temps moi même pour avoir les informations rudimentaires. A croire que l'inspecteur avait passé son temps dans une autre affaire. Enfin ..."

Il s'approcha du bar et se servit un verre d'alcool, sans vérifier ce que c'était.

"Je confirme, votre père est mort"

Après un instant de blanc avec une mine légère pour détendre l'atmosphère, Damien prit une petite gorgée avant de continuer

"Je ne sais pas ce qui l'a tué mais c'était surement animal vu les morsures, une sorte de gros chien, ou un loup ... Margueritte, j'aurais quelques question à vous poser. Si vous voulez nous pourrions en discuter en privé, je ne sais pas si la presse vous dérange"

Margeurite lui pris la main un air abatue: Suivez moi jusqu'a votre chambre, je n' ai pas envie d'en parler ici, c'est tellement...

Elle etait au bord des larmes...

Depuis quand on passait en entrevue particulière pour l'intrusion mortelle d'un animal dans une demeure? Lexie trouvait ce monsieur Gentil bien secret. Bien sûr, il était possible que cela fut une tentative de séduction assez pauvre en soi, mais, vu l'état de la pauvre Marguerite, Gentil pourrait bien parvenir à ses fins...

À voir la maison où elle était hébergée, Lexie ne doutait pas des états financiers des Bardeil... Peut-être le feu le père Bardeil avait été assassiné pour son argent? Ou peut-être pire encore? Une bête sauvage n'aurait pas causé tant d'émois...

«Ça suffit, Lexie, s'intima-t-elle, après tout, tu n'es pas une vraie journaliste, enfin! Qu'est-ce que c'est que cette curiosité, d'un coup? Non, finis ton histoire avec le chien Vendrin, et prends ce qui t'es dû, et fiche le camp d'ici. En plus, ça grouille de bête sauvage, ici. C'est beaucoup moins sûr que Paris, enfin, façon de parler...»

Mais elle même ne croyais pas à son discours. Sa curiosité avait été piquée...

Damien Gentil a écrit:

Une fois à la chambre, notant la difficulté de la jeune femme, Damien décide de la laisser s'assoir et d'essayer de la rassurer un minimum. De toutes évidence, elle avait été chouaillée par ses parents et surement peu enclin à vivre des instants difficiles, tels que la découverte d'un corps. Il posa sa main sur la sienne pour lui montrer qu'il était à ses cotés

"Je sais que découvrir votre père dans cet état n'a pas été facile. Et je sais que revivre ces images le sont encore moins. Vous savez dans mon travail, je n'ai pas souvent eu l'occasion d'interroger des gens mais j'ai des collègues qui m'ont dit une chose étrange, corroborées par des psychologues. L'esprit humain à l'étonnante faculté pour se enregistrer avec précision les moments qui traumatisent le plus. Mais souvent on a l'impression qu'on s'en souvient pas parce qu'on se dit pas assez fort pour les affronter"

Je croise son regard pour le capter et qu'elle se concentre dessus

"Maintenant, je veux que vous me fassiez confiance. Je serais là, je tiens votre main. Fermez les yeux et essayez de vous représenter le moment où vous entrez dans la pièce où est mort votre père. Je veux que vous vous représentiez cette scène en gardant votre calme, de toutes facons vous ne pourrez rien y changer. Essayez de vous rappeler tout ce qui n'est pas en relation avec votre père. Comment était la fenêtre, ce qui se trouvait sur le sol, des choses cassée. Tout ce qui est le décor de la scène"

Je place mon poignet sous ses doigts

"Si c'est trop dur concentrez vous sur mon pouls et si vous pensez que c'est vraiment insoutenable ouvrez les yeux, je serais là"

Margueritte obéi :

-je venais de rentrer de mon cours de piano, J'arrivais devant la maison la seule fenêtre qui est ouverte est celle de la bonne qui y fume, je m'en souviens parce que père lui avais interdis de fumer dans le fumoir, ce que je trouve idiot. Commenta t'elle. Par terre il y'avais tout plein de taches qui partais des buissons comme si on transportait un pot de peinture ouvert. Je tournais la poignée de la porte qui alors était taché de cette substance rougeâtre, Par terre il a toujours ces gouttes, et quand je...Non, je ne...je ne peux pas...


Elle ouvrit les yeux, et se mit a pleurer entre les bras du légiste .

[désolé pour hier j'ai eu un problème de mal au crâne suite a peu près 6 heures passé sur une palette graphique et un écran ]

Dans un geste de réconfort, Damien posa ses mains derrière la tête de la jeune femme. Il n'avait pas vraiment l'habitude de devoir serrer quelqu'un dans ses bras, principalement parce que la plupart de ses connaissances sont des personnes mortes. Toutefois, comme par réflexe, il avait imposé ses mains sur elle. La chaleur d'une autre personne aidait toujours, c'était ce qu'il avait appris en médecine, auprès d'une jolie petite infirmière lors de son internat. Ne jamais sous estimer la puissance de la chaleur humaine. Patientant que Margueritte se reprenne, Damien repensait à ce qu'elle avait dit. La chose qui avait tué son père ne semblait savoir où aller pour fuir. Une bête sauvage ne pourrait pas faire cela. La théorie de l'animal dressé pour tuer ... certes encore en formation, mais la théorie se tenait. Après quelques instants, le légiste relève le menton de la jeune femme et lui passe son pouce sur ses joues pour essuyer les larmes.

"Merci de cet effort, votre aide m'aura été précieuse et fait avancer mon enquête. Ca n'a pas du être difficile ces dernier jour. Retournons en bas et prenons un petit verre, ca vous remettra d'aplomb"

Margueritte accepta volontiers,tout en decendens les escalier pour retrouver son frere et la journaliste elle portais un autre regards sur Damien, un regard infiniment plus tendre...

-Que...que voulez vous que je vous serves Mr. gentil ? dit elle en se servant un verre d'une bouteille de vin...

Après avoir affiché un sourire pour dédramatiser la situation, Damien s'installe sur l'un des fauteuil du salon :

"Le truc que j'ai bu tout à l'heure ... la bouteille carré là ... vous savez moi à part l'alcool à 90 je connais pas grand chose en distillerie"

Après sa petite plaisanterie, le médecin s'adressa à la communauté réunie.

"Au fait, c'est un meurtre, l'enquêteur qui s'occupe de l'affaire est une buse"

Margueritte s'exécuta...

-C'est de l'eau de vie de framboise, Mr gentil

Malgré le fait qu'entre ses deux oreilles l'air était pur et la route large, Léon l'avais compris depuis le début.

-Alors j'ai bien fait d'envoyer ce télégramme au directeur des services de Sûreté publique de France...Grâce au quel vous êtes ici.

"Quand on a du piston, pourquoi s'en priver ? Quoiqu'il en soit il y a quelqu'un derrière cette mort quelqu'un qui a accès à des animaux. Peut être un propriétaire de chien de garde. Quelqu'un qui connaissait la maison. Les initiales MV vous disent ils quelque chose ?"

Lexie, qui eut la mauvaise idée de déglutir exactement au moment ou Gentil prononça ces paroles, s'étouffa. Afin de masquer son trouble, elle demanda à Léon:

-Vous n'auriez pas un verre d'eau, s'il vous plait... Je crois que le voyage m'a fait attraper un mauvais rhume. Ou un petit chat dans la gorge.

Elle sourit piteusement à Bardeil, et regarda nerveusement un peu partout, ses yeux volant vers Marguerite et Gentil, de nouveau vers Léon, et puis vers le sol.

M.V.
Maxime Vendrin.

Elle se retourna vers Gentil, un air amusé sur son visage:

-Dites donc, Monsieur Gentil. Des histoires de meurtres en vacances, c'est une fastidieuse carrière que vous nous menez là, non?

Elle toussa de nouveau, pour renforcir son excuse de petit rhume.

Un sourire en coin à la bouche, Damien prit un gorgée du délicieux alcool que lui servait Marguerite avant de répondre à Lexie.

"Non pas plus que ça. En tant que médecin je n'ai jamais de vacance alors je profite de la médecine légale pour m'offrir des vacances aux frais de la princesse. Enfin quand je n'ai pas besoin de les résoudre à cause de crétins comme l'enquêteur de cette ville"

Léon réfléchi 5 minutes en se grattent le menton d'un air pensif:

-M.V. ... M.V. ... Cela me dit quelque chose... Ne pourrait il point s'agir de Maxime Vendrin ? Il s'était présenté pour le poste de préfet et avais été évincé par père... une belle victoire cela va sans dire !

Margueritte n'avais rien dis car elle ne s'intéressait pas aux histoires politiques de feu son père.

Un peut être préfet, porter un collier de cuir ? Soit c'était une région très pauvre soit ses gouts était étranges. Dans tout les cas c'était une piste à explorer.

"Très chère journaliste, je pense que notre intéret pour la collection de ce monsieur Vendrin vient de subitement remonter"

Un fin sourire se dessina sur les lèves de la voleuse. Elle tenait une piste pour faire du chantage à Vendrin: ou il lui donnait ses 500 francs, ou elle s'arrangeait pour le faire tomber... de très haut.

-Ça sent le scoop, chuchota-t-elle faussement (après tout, elle voulait que tout le monde l'entende afin de rehausser sa couverture.)

Elle s'éclaircit la gorge avant d'ajouter, beaucoup plus fort:

-Dois-je comprendre que j'aurai de la compagnie pour visiter l'exposition de monsieur Vendrin?

Léon, qui était assis dans un confortable fauteuil, un verre de bourbon a la main, bondis comme un diable!

-Je crois pouvoir parler au nom de ma soeur, en disant que nous vous suivrons mademoiselle... Il eut un blanc... Avec tous ses événements, j'ai oublié de vous demander votre nom. J'en suis fort confus, quel est votre nom mademoiselle la journaliste ?

[ Lexie, tu ne croyais quand même pas t'en tirer comme ça, j'espere. ]

Lexie sourit:

-Je m'appelle Cécilia. Cécilia Grivert. Je commence dans le métier: cette exposition, c'est ma chance d'être afin appréciée à ma juste valeur. Je ne saurais vous remercier assez de m'accompagner là-bas: il me serait difficile de pouvoir identifier tous les grands noms qui y seraient présents -monsieur Vendrin est un homme très connu, alors je ne doute pas qu'on puisse y rencontrer certaines personnalités...

[HRP: Zut, me voilà forcée d'improviser, quoique je ne vais pas chercher bien loin... Agent double 0 Lexie!!]

-Cela est donc décidé nous partons pour l'exposition de Monsieur Vendrin !


La Diligence les mena a Foix ou devais se tenir l'exposition, le temps était nuageux et le château qui surplombais la ville projetais son ombre menaçante...

Lexie débarqua de la diligence, un air déterminé flottant sur son visage. Observant les alentours, elle s'adressa à Léon Bardeil:

-Dites-moi, monsieur Bardeil, monsieur Vendrin habiterait-il par ici?

Léon fronça les sourcils l'air soucieux
-Non, son domicile est bien éloigné d'ici, j'espère que nous pourrons lui mettre la main dessus au cours de cette exposition, aller a son domicile nous obligerais a voyager de nuit, ce d'ont je n'ai guerre envie. l'exposition doit être par là...

La salle était assez et bien en vue une statue de Pazuzu que Lexie connaissait bien, certains des objets qui s'y trouvais donnait l'impression de vous suivre du regard ou dégageais un atmosphère maléfique qui mettait certains quidam mal a l'aise...

Alors que Damien sortait de la diligence, il proposa son bras à Marguerite afin d'avoir la parfaite attitude d'un gentilhomme. Son visage était toujours souriant malgré l'ambiance. Devant la porte il tenta de dédramatiser la situation

"Ca veut donc dire qu'il a plusieurs propriété dans la région ? Encore un bourgeois. Et puis, je ne doute pas que nous pourrons mettre la main dessus, en tant qu'hote il a techniquement la tache de nous accueillir"

Lexie sourit: tout cet engouement pour le malfrat était parfait.

-Quelle excellente idée! Mais pour l'instant, je propose que nous admirions l'exposition... Par exemple, regardez-moi cette statue, fit-elle en se dirigeant vers la statue de Pazuzu.

Un air mauvais et un sourire se greffèrent à son visage. Sur un air de défi, elle planta ses yeux dans le regard vide de la divinité mésopotamienne, mais adoucit ses traits en un éclair: après tout, ici, elle devait être Cécilia Grivert, et pas Lexie...

-Je me demande comment monsieur Vendrin a pu amasser un tel patrimoine! Cela est impressionnant, n'est-il pas?

N'ayant aucun attrait pour l'art antique Damien afficha une moue quelque peu perplexe devant la statue de Pazuzu. Il se demandait pourquoi des gens pouvait avoir envie de se payer un truc aussi moche.

"Mon esprit perspicace me dit qu'il a amassé ce patrimoine avec de l'argent, beaucoup d'argent, mais je peux me tromper bien sur"

Il se met alors à chercher un serveur pour à la fois trouver un verre

"Dites moi mon brave, où est monsieur Vendrin ? Que nous le remercions de cette magnifique exposition"

Le serveur qui portait une fine moustache lui répondit solennelement :
-Monsieur Vendrin est retourné chez lui avant hier pour ramener d'autres de ces trésors culturels qui appartiennes a sa collection; il sera sans doute de retour demain.