Scenario X : D'amour et de sang [Alexandre Carnby]

-Rien de dangereux, je voudrais que tu me trouve une jeune femme, sortie de prison. Elle sûrement changé de nom, avant son incarcération elle s'appelait Louise Émile. Mais tu ne vas pas la déranger, tu me trouve juste ou elle habite, de quoi elle vis, etc. On se retrouve après demain
dans le bar du coin de la rue, en attendant tiens.

Il lança la pièce avec un sourire au garçon. Demain, Pendent que son nouvel indicateur irait trouver cette demoiselle, il irait a mantes pour parler a madame De la Valière. Il savait qu'il devait rester sombre mais si on lui proposait de boire un coup il s'avait qu'il ne pourrait pas refuser. Il décida donc de partir immédiatement à Mantes pour éviter d'avoir a faire a la fée verte.

Mantes se trouvait à quelques heures de Paris par la route. La petite ville abritait quelques fermettes assez cossue, mais surtout de superbes maisons de maître, que les parisiens achetaient pour une bouchée de pain et où ils aimaient à passer des soirées entre ami, lors des bonnes périodes : chasse, été, fêtes de fin d'année, tout servait d'excuse pour montrer son pavillon luxueux et assoir sa réputation de bourgeois triomphant...

La maison de Madame de la Valière n'échappait pas à la règle, à ceci près qu'elle était plus ancienne que les autres. Les Valière devait être une ancienne famille de l'ancienne aristocratie qui voyait d'un mauvais oeil la prolifération des nouveaux riches dans le périmètre...

La gentilhommière affichait plusieurs siècles et malgré son entretien, dégageait quelque chose de sombre : le jardin était recouvert de feuillage mal taillé et de fleurs rabougris, tandis que la peinture avait besoin d'un bon coup de fraîcheur...
Alexander frappa au lourd heurtoir représentant un lion majestueux et attendit la réponse...qui ne vint jamais.

Alexander fit le tour de la maison pour regarder s'il trouvais quel qu'un de la maison et s'il n'en trouvais pas un une fenêtre ouverte pour jeter un œil.

Le détective entreprit de faire le tour du bâtiment, fixant avec attention la moindre possibilité pour entrer.
Un raclement de gorge derrière lui le rattacha au monde réel

- Vous cherchez quelque chose, Monsieur ? fit un homme rondouillard et placide, vêtu d'une livrée de majordome démodée... Je m'excuse de ne pas avoir répondu à votre appel de suite, Madame est souffrante et elle demande beaucoup d'attention...

Carnby était mitigé, allais t'il déranger une malade, il savait que la plus part de ses détestables confrères de la Pinkerton n'aurais pas hésité une seconde. Ils n'avaient aucune notion de la dignité humaine. D'un autre côté... l'espoir que son mari ne puisse plus faire de mal pouvait la réconforter...

-Je voulais parler a madame, mais vu qu'elle est malade il me semble inconvenant de la déranger. Je me nomme Alexander Carnby, je suis détective privé j'enquête sur les "aventures" son maris pour y mettre fin. Si ce n'est pas indiscret, puis-je savoir de quoi souffre Madame De la Valière ?

Le domestique haussa le sourcil d'un air outré

- C'est une plaisanterie monsieur ? En ce cas elle est de fort mauvais goût....
Les affaires de Monsieur ne regarde que lui. Je vais vous demander de quitter les lieux.

Parler directement des écarts de conduite d'un employeur à son serviteur n'était pas forcément l'attitude la plus prisée par les hypocrites conventions mondaines et la franchise de Carnby venait de provoquer l'esclandre...
L'homme au demeurant n'était pas spécialement menaçant, mais son air ne disait rien de bon pour celui qui désirait engager la conversation...

Ce genre d'homme pêchait par la fierté, Carnby savait exactement quoi faire...

-Oh... j' était venu régler cette affaire discrètement, mais apparemment vous préférez que tout paris soit au courant des "affaires" de monsieur, je m'en vais de ce pas avertir la presse...

Carnby, lui tourna le dos et marcha en attendant que sa ruse fasse effet...

- Un instant ! fit le majordome, partagé entre la colère et la gêne La vie de Monsieur ne regarde que lui ! Je pourrais saisir la police, savez vous ? Que voulez vous exactement ?

-Je veux 2 choses, premièrement: je veux connaitre l'emploi du temps de monsieur...

il sorti son carnet et attendis la réponse du maitre d'hôtel.

[hrp]j'ai trouvé du temps pour jouer mais le personnage que j'ai crée m'agace fortement je vais essayer de le faire mourir correctement a la fin du scénario. [hrp]

- Ecoutez...Discutons en à l'intérieur voulez-vous...Le fait de ne pas le voir arriver m'inquiète...Je perdrais ma place si on l'apprenait...

- bien, je vous suis.

Le domestique poussa la porte de la serre, puis enleva ses gants de tissus...
Il essuya consciencieusement ses mains, un peu tremblant, et se les passa sur le visage...

- A vrai dire, je ne connais pas vraiment les horaires de Monsieur...Il a des moeurs très libres vous savez...C'est un homme à femmes. Vous devez sans doute le savoir. Installez vous dans la cuisine : elle est reliée à la serre, je vais vous chercher quelque chose qui risque de vous intéresser...Préparez quelque chose pour le copier, sinon, monsieur s'en apercevra...

Alexandre sorti son calepin et son crayon, et s'assura quand le major d'homme était parti qu'il avait ses colts a porté de main, visiblement le major d'homme avais peur.

Penché sur ses carnets, Alexandre portait attention au moindre détail de la pièce...
Visiblement, le propriétaire était souvent absent, car l'entretien réalisé par les serviteur était plus que minimaliste.
Avant de réaliser que le majordome était parti depuis bien longtemps déjà, une sourde douleur lui parcourut le crâne et le noir se fit devant ses yeux.
Il entendit son corps s'écrouler sur le tapis puis sombra dans l'inconscience.

C'est le cou douloureux qu'Alexander se réveilla, les mains ligotées à une chaise, dans une remise poussiéreuse et sombre.
Ses yeux s'habituèrent à peine à la pénombre mais il put distinguer d'anciens meubles sans doute mis au rebut, des cadres, couverts d'une toile blanche et quelques malles écornées...
De toute évidence, il se trouvait dans le grenier de la demeure.
Aucun son ne semblait sortir des étages inférieures

*comment ai-je pu me faire d'une manière aussi stupide? bon il n'y personne ici.* songea t'il

Carnby essayai de trouver du regard un meuble disposant d'une vitre ou un quelconque objet tranchant.

L'oeil avisé de Carnby parcourait la pièce à la recherche de quelque chose...Derrière un voile blanc couvert de poussière se trouvait une armoire en pied, dont le miroir ovale pouvait être brisé...
Toutefois cela risquait de faire du bruit et se déplacer attaché à une chaise n'avait rien de confortable..

Carnby écouta attentivement ce qui se passait en bas, si rien ne se passait il allait se déplacer sur sa chaise et casser le miroir. Si il entendais quelqu'un il essaierai de détacher ses mains en jouant sur le jeu des cordes quitte a se faire un peu mal.

Le miroir se brisa, laissa un peu de temps à Carnby pour tenter d'entamer ses liens et un peu, malheureusement de ses poignets...
La corde s'effilochait véritablement, lorsque des pas retentir dans le couloir en contrebas...

- Tu es fou, Firmin...Que va t-il advenir de nous maintenant !

- Je croyais bien faire monsieur...

- S'il s'agit d'un membre de la Sûreté ? Tu y penses...

- Impossible, Monsieur, il avait un accent, du style britannique ou que sais-je...

- Quoi qu'il en soit, occupes toi de lui !

Alexander vérifia vite si ses colts était encore là, si tel était le cas il n'aurait qu'a les tenir en main derrière son dos en fessant semblant d'être toujours attaché et si tel n'était pas ses liens détachées lui donnerait toujours l'élément de surprise... En attendant si il voulait savoir pourquoi il était là et qui l'avait envoyé avant de le passer a tabac il essaiera de leur soutirer des informations en fessant croire qu'il est toujours attaché a la chaise.

Plus de colt pour Alexander qui avait réussi à sacrément entamer ses cordages...En un geste sec, il devait pouvoir se libérer..
La trappe s'ouvrit, laissant un Firmin blafard rentrer, la peur au ventre, un couteau en main...
L'oeil hagard et hésitant, il s'approcha du détective et tenta de lui porter un coup

Alexander brisa les liens d'un coup sec et essaya d'attraper le couteau au vol tout en lui portant un coup violent dans les valseuses. Si il arrivait a récupérer le couteau il irait l'envoyer valdinguer a l'autre bout de la pièce.

Le domestique fût surpris par le geste d'Alexander et tenta péniblement de se dégager avant de prendre le coup de pied dans le bas-ventre.
Il poussa un gémissement de douleur et tomba au sol lourdement, plié en deux...

[ENFIN!

]

Carnby tenta d'attacher l'homme a la chaise a la quelle il fut attaché, il savait qu'il fallait le baillonner pour éviter qu'il ne prévienne a prévenir l'autre visiteur bien entendu il éloigna la chaise de tout objet tranchant... puis s'il tentera de descendre discrètement les escaliers.

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