(Ces informations ne sont pas encore à prendre en compte, le védisme étant ignoré à Paris, pour l'instant le cercle ne compte donc que Vish')
L’Eka signifie l’un, l’unique. C’est le monde, indivisible et immortel.
Et partout en ce lieu, l’Eka se sent, se respire. L’Eka est là, dans les volutes de fumée, il est dans la senteur du benjoin, il est dans la lumière des lampes.
L’Eka plane, invitant à la paix et à l’humilité, couvrant de ses draperies rouges les quelques égarés venus chercher là une nouvelle croyance.
La paix règne en ce lieu exigu, malgré la violence des couleurs. Chacun accepte la différence, et vois au-delà.
Ce n’est pas une religion de naissance, ni même de conversion. C’est une religion de conviction, en cela moins sectaire que la plupart. Du moins pour le commun.
Mais comme partout, les cercles, en s’élevant, se resserrent, et emprisonnent leur proie. Jusqu’à arriver à l’Officiante. Seule femme dans ce monde d’initiés masculins.
Sûre de son bon droit, elle a pervertit le culte dû à Indra, seigneur des Véda (1), et à Varuna, menant les Asura (2). Elle les a oubliés, foulés aux pieds, pour ériger en idoles les Âditya (3), les rejetons de la déesse Aditi, la Sans-Limites, la Toujours Libre.
(1) Véda signifie « Etres de Lumière » en sanscrit
(2) les Asura sont ensuite assimilés aux démons, ennemis des Véda
(3) les Âditya sont reliés aux Asura, donc considérés comme démoniaques (mais ce n’est qu’un point de vue tardif).