to flood, flooded, flooded

Coraline arbore un air de triomphe absolument détestable et dit, dans son plus merveilleux sourire :

- Na !

Et elle fait un bisous sur la joue de Lucien.

Tant que tu ne t'excuseras pas, je ne t'adresserai plus la parole!

Il est inutile de se venger d'une femme.
Le temps s'en charge pour nous....

hin hin....
peut être .. mais la prostate vous guette ...

Luna commence à compter sur ses doigts ...

Coraline a écrit:

Et elle fait un bisous sur la joue de Lucien.

Berk.



<<Zaaa-Punch !!!>>
(Mawa-chigeri).




<<Geeee ! Lucian the Lust hits Coraline-Adrenaline with a majestuous roundhouse. Now, she's knoked down !!!
Will Balbu - "King Disel Balbu" - achieve her with his foots ?>>

Face à la réaction de Lucien et aux étranges propos incompréhensibles qu'il tient, Coraline se met à bouder.

- De toute manière, je suis immortelle. Vous serez depuis longtemps poussière que je continuerai narguer tous les vieux hommes de 26 ans...


Puis, comme elle n'aime pas bouder, elle passe derrière Balbu discrètement et commence à lui faire des bisous dans le cou...

- Boude pas, mon beau, je disais ça juste pour rire...

Ne pouvant résister aux bisous de Coraline, Balbu cède:

- Si c'était pour rire, alors ça va, mais ne recommence pas l'année prochaine s'il te plait. Heureusement que tes bisous sont doux...


Balbu est content de pouvoir à nous parler à Coraline.

Coraline passe ses mains sur les hanches de Balbu, les fait glisser sous son pull... et le chatouille sans pitié !

Elle explose de rire, triomphante :

- Comme si je pouvais être gentille ! Non mais ça alors, quelle blague !

- Je suis désolé de t'apprendre que je ne suis pas chatouilleux, donc tes mains ne sont que caresses et non pas chatouillis.

La râpe...non, trop classique.
Le canif rouillé...non, trop lent.
Le rat...non, pas assez marrant.
La tondeuse à cheveux...éventuellement.
Le bambou...peut-être, si elle continue.
Les échardes...c'est pas mal.
Le sèche-cheveux...ça peut être bien.
L'électricité...intéressant, mais trop classique.
...Voyons voir si elle continue à m'embêter ou si enfin elle se calme.

Ce n'est pas grave... Coraline a plus d'un tour dans son sac... elle plante ses ongles dans les flancs de Balbu et le lacère allégrement... en lui mordillant gentiment l'oreille...

Même pas peur !

- Moi aussi, j'ai une liste de tortures... essaie, tu verras bien qui sera le plus fort !

Na !

- Tes tortures sont vraiment...trop agréables...trop dures à supporter. Mais je t'en prie, montre-moi ton savoir et je verrai après si tu es si forte que cela.

- Tu rêves, là, non ? Comme si j'allais te faire l'immense plaisir de te torturer gratuitement ? Ces hommes alors, pffff ! Ils prennent vraiment leurs rêves pour des réalités... Et, de toute manière, je ne suis pas gérontophile.

- Bon, bien comme tu veux.

Balbu s'éloigne de Coraline et regarde par la fenêtre.

moi, vieux....que c'est triste d'entendre ça...enfin, bon, il n'y a rien à espérer de la part d'une créature.

Balbu s'assied dans le sofa et se sert un verre d'amaretto-jus de pomme, et noie son désarroi dans ce verre qu'il est prêt à partager avec n'importe quel personne amicale.

- pff, je me doutais bien que tu n'étais qu'un beau parleur... Ah, ça parler, tu sais ! mais dès qu'il s'agit d'agir !

Coraline va au bar, se sert un maritini blanc avec une rondelle de citron et s'affale sur un fauteil en faisant appraître un livre dans sa main... Les Fleurs du mal

Et elle lit à voix haute.

Balbu s'affale dans le sofa et profite des poèmes que lit Coraline.

C'est très agréable d'écouter de la poésie tout en sirotant un verre.

Coraline lit, de sa voix grave et profonde, aux inflexions lentes et mesurées :

La beauté

Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études;

Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles:
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles!

Poil aux aisselles.

Balbu se retourne vers César:

- Non, mais comment osez-vous gâchez un si beau poème?

- Oui, tout à fait ! Pour la peine, j'en lis un second (puis après j'arrête, ça donne soif de lire...).

Coco fait apparaître Alcools d'Apollinaire. Puis, d'une voix plus douce, plus murmurée, semblable à la musique des rivières gonflées de printemps, elle lit :

"Nuit rhénane

Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme
Écoutez la chanson lente d'un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds

Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été

Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire"

Après avoir lu cela, Coraline boit son propre verre cul sec et aussitôt le livre disparait pour laisser place à une TV et PS2 (mais pas sur ces genoux, tout ça, un peu plus loin). Dans l'écran, s'affiche deux bonhommes (dont un avec de gros seins, forcément) prèts à combattre.

- Qui veut jouer ? Je mets la piquette à qui ose me défier !

Balbu s'approche de Coraline:

- Moi, je te prends quand tu veux....à la console je veux dire.

Balbu s'assied à côté de Coco et commence à jouer.

Coraline regarde Bubu d'un oeuil dédaigneux :

- pfff ! que de la bouche !

Elle te laisse jouer le bonhomme avec les gros seins, elle prend celui qui a une tunique chinoise...

- Ca tombe bien, j'adore jouer avec les femmes...

Bien que Balbu joue très bien à ce jeu, il a appris à être galant et à perdre sans que cela se voie.
Donc Balbu joue bien mais pas trop.

Si je perds, elle va encore faire sa maligne, mais si je gagne, elle va peut-être bouder et râler. je préfère encore perdre.

Voyant que Balbu est vraiment nul, Coraline ne verrait aucune gloire à gagner... Elle se met donc à son niveau et fait mine d'avoir des difficultés... Elle gagne la première, perd la seconde : la troisième se termine sur un double K.O.

Coraline se lève avec élégance :

- Beau match, vraiment. Nous trinquons pour fêter notre parfaite égalité ?

Voyant que Coraline fait exprès d'arriver au match nul, ce qui est très difficile, Balbu se lève et applaudit Coco.

Coco ne peut-être dupe plus longtemps et se rend forcément compte que tous deux ont offert la victoire à l'autre et encore mieux le matche nul.

- A notre égalité.

Coraline trinque en louchant, ce qui lui faire perdre en une seconde toute son élégance (et pourtant, elle s'est lavée depuis la mare aux cochons... mais bon, il y a des trucs qui restent, c'est fatal).

- A nous ! Et aux portes franchies héroïquement !