Scenario VI Introduction pour Christine et François

[hum; disons :]

François flanque un coup de pied dans le ventre de son vis a vis tout en poussant des jurons.

Le représentant de la Sûreté bascula en arrière, l'épaule touchée par un balle de fusil et tomba dans les escaliers...Cependant, deux autres coups de feu claquèrent et l'un d'entre eux perça la jambe d'Armand alors qu'il enjambait la balustrade.
Déséquilibré par la douleur, son corps bascula par dessus le balcon avant de s'écraser sur le sol carrelé dans un bruit mat.
Le jeune cambrioleur perdit connaissance.
François quant à lui se débattit comme un beau diable : son adversaire poussa un juron lorsque le coup de pied s'enfonça dans son estomac. Pourtant la foule nombreuse parvint à le maîtriser après quelques coups bien placées derrière la tête...

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- Ce sont eux, sergent. Sans l'intervention du commissaire Bouvier, dieu seul sait ce qui aurait pu nous arriver.

Le crâne douloureux, les deux hommes liés se réveillèrent dans le hall face aux moustaches imposantes d'un sergent de ville et du commissaire blessé, un bras en écharpe....

- Bien, bien, mes gaillards fit le représentant de l'ordre qui donna signe à ses hommes d'emmener les deux prisonniers dans le fiacre policier Pour vous, ce sera au mieux le bagne et au pire....Vous savez ce que l'on fait aux anarchistes, je suppose...

- Pien zûre...Ze zont des griminels...Che vais doude convianze à la chustice pour inflicher un chuste châtiment à zes azzazzins. fit Von Eggman, un curieux sourire complice à l'adresse des futurs bagnards...

- Allez, la graine de potence....En route... conclue le sergent de ville en saluant les deux cultistes Monsieur Von Eggman, Commissaire...

La porte sombre du coche sans fenêtre se referma sur nos deux héros, qui sentirent bientôt la voiture tressauter sur les routes pavées...

Reprenant ses esprits, le dandy se demandait s'il n'aurait pas préféré rester inconscient. Que manigançait Eggmann pour jouir d'une telle influence auprès des autorités ? Un nœud se forma dans son estomac : il aurait payé une fortune pour être confortablement installé au Dragon de Jade, l'esprit noyé dans la fumée d'opium. Au lieu de ça, une voiture l'emmenait, mains liées, vers un cachot où il passerait probablement peu de bon temps avant de finir pendu ou fusillé comme le dernier des criminels. Et tout ça sans même avoir effleuré la vengeance de la femme de brume... Avec un rire amer, il lança vers son compagnon d'infortune :

"-Je ne sais pas vous, mais je ne me réjouis pas vraiment de ce qui nous attend. Il paraitrait de mauvais goût que mon corps balance au bout d'une corde comme du gibier a la cheminée. Et le chanvre ne convient guère a mon teint..."

Armand malgré son état critique était amer:

-Vous savez, au début je vous trouvais amusant mais maintenant, je vous trouve de plus en plus antipathique... Si vous n'aviez pas eu la mauvaise idée de me suivre, et d'enchaîner soties sur soties dans vos initiatives, vous seriez entrain de régler vos comptes avec Eggman et moi je serrais déjà en possession du Shemot. Bon vu que ni vous ni moi ne tenons a pourrir en prison ou au bout d'une corde, et vu que nous somme attaché je vous suggère de récupérer le couteau dans ma botte vu que je ne peut guère bouger vous aller devoir vous débrouiller seul ...Vous avez déjà tué ?


[ plagier Indiana Jones, moi ? ]

Alors que je prends les objets entre les doigts pour les observer, reconnaissant leur utilité magique, je sens la peur me nouer les entrailles. Et si, comme moi, ils utilisaient la magie ? Alors ils pourraient me retrouver facilement... En courant presque, je vais vérifier la fermeture de la porte et des volets. Je lutte contre moi-même pour ne pas mettre de meuble devant la première, mais me sens plus rassurée après avoir déplacé le guéridon. Au moins, ils auront plus de mal à enfoncer la porte.

Pratiquer un rituel pour connaître le passé de ces objets m'effrait un peu, surtout dans mon état d'esprit. Je décide de remettre ça au lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, et cache le tout entre le matelas et le sommier.

C'est alors que je réalise vraiment l'absence de François, que j'ai quand même laissé en plan. Ce n'est pas tellement que j'ai des regrets... Il est tellement boulet ! Mais finalement je m'y étais un peu attachée...

*Si demain matin il n'est pas apparu à l'hôtel, je partirai à sa recherche. Mais avant tout, je dois dormir - sinon mon teint sera avarié, ce sera horrible.*

[Finalement, je passe à la narration à la 1ere personne. Je commence toujours mes posts ainsi, et chaque fois je dois corriger pour mettre à la 3° pers., donc bon...]

Armand regarda tout les objets au tour de lui...

il prit 5 minutes de reflexion pour trouver la meilleure combinaison qu'il pouvait faire des objets...

un sourire s'afficha a ses levres il n'avait pas UN plan mais plusieurs...

son meilleur plan nécessitais un moyen de faire du feu... il verifia si il avait encore ses alumettes, si il n' en avais plus il yrai en demander au soldat dans le coin de la piece, le trafic de certain objets plus ou moins utiles entre detenu et gardiens avais souvent lieu dans ces prison ...

Les yeux de François étaient écarquillés, mais son regard éteint. Dans l'ignorance générale, on l'avait jeté dans un cachot. Il fouilla mécaniquement ses poches dans l'espoir de trouver ses cigarettes. Ses doigts rencontrèrent un objet froid dans sa doublure. La flasque de M. Richert, assez plate pour avoir échappé a l'attention des représentants de la Loi.

Le dandy se laissa tomber assis sur l'un des lits aussi inconfortable que malodorant, porta le goulot à ses lèvres et but une lampée brulante qui lui arracha une grimace : du Schnaps.

Une boite d'allumette à friction émit un petit bruit dans la poche d'Armand : il est restait quatre à l'intérieur de l'étui d'étain.
Effondré, Valentin se laissa glisser contre le mur pour se verser une lampée de Schnaps, qui eut pour effet d'adoucir sa vision des choses...
Au bruit de la fiasque, le soldat présent dans la pièce leva la tête, et fixa le dandy d'un air vide...
Il ouvrit la bouche puis la referma, les paupières coulante, avant de frotter sa barbe de trois jours...

- T'en as pour moi, camarade ?

Christine

Malgré le bain apaisant et les draps chauds, Christine ne parvenait pas à trouver le sommeil.
Valentin avait du faire une sottise, elle en avait le pressentiment.
De plus, Eggman allait sûrement réagir et disparaître à nouveau dans la Nature.
Si Cléthus avait survécu, l'imbécile allait sans doute faire sauter sa couverture et rendre le sorcier plus méfiant encore. Elle serait alors incapable d'aider plus en avant ses employeurs...

François referma la flasque et, sans bouger de sa place, la lança au soldat sans mot dire. Au point où ils en étaient, il n'allait pas porter de jugement sur un codétenu, quand bien même celui ci n'était pas d'aspect engageant. Puis d'un œil bovin, il observa Armand qui s'affairait à entasser de la paille.

"-Vous ne vous ennuyez jamais, n'est ce pas? Vous nous réserviez une surprise ? Que comptez vous faire cuire ici? Avec de la paille qui plus est ...?"

Le soldat hocha la tête en guise de remerciement et lampa goulument un peu d'alcool, avant de rendre la fiasque à François.
Toujours assis par terre, il secoua la tête en regardant Armand

- J'te conseille pas de faire ça, mon pote...Non seulement tu vas nous enfumer comme des harengs, mais en plus on va se prendre une volée...
y'a pas de fenêtre ici...Si t'as envie de t'asphyxier, fais le dans une cellule à part...J'ai pas échappé à la mitraille des Popov pour finir en poisson à la suédoise, tu veux ?

Armand jeta au soldat un regard noir et lui dit une voix étouffé:

-vous avez une autre solution ou vous voulez moisir ici toute votre vie ?

Armand commença cracher du sang:

-Et merde ! j'imagine que ça arrange tout le monde si je crève, il vont certainement se bouger le cul pour moi...

"-...Mais d'où vient ce sang ? Êtes vous souffrant ? Prenez une gorgée, et le temps de réfléchir... Je veux sortir d'ici a tout prix, mais je pense que cet homme à raison... Cela pourrait bien s'avérer fatal pour nous, si cette fumée n'alerte pas les gardes dans les temps... "

François s'adressa la promesse mentale de ne plus toucher a l'opium, si seulement il pouvait revoir ses sœurs... Ailleurs que de derrière des barreaux ou du haut d'un échafaud...

- Ho, non les gars...On va pas passer sur l'échafaud tout de suite...C'est au bagne qu'on nous emmène demain. Ils ont besoin de main d'œuvre pas cher j'ai l'impression.
La guillotine est moins à la mode que l'île du Diable en ce moment.
Au fait, mon nom, c'est Franz ou Sergent Muller si vous avez servi, mais vu votre dégaine...Ça m'étonnerait.
Une clope ?

L'homme sorti un petit étui à tabac contenant six petites cigarettes

- Reste pas planté la, le beau gosse, allonge ton copain le fumeur de saucisse...Il doit avoir reçu un sale coup.
Laisse moi voir.

François s'approcha d'Armand pour l'allonger, puis accepta la cigarette proposée et tendit sa main au sergent.

"- François Valentin... Comment vous êtes vous retrouvé ici ? Où serviez vous ?"

Citation :

Christine

Malgré le bain apaisant et les draps chauds, Christine ne parvenait pas à trouver le sommeil.
Valentin avait du faire une sottise, elle en avait le pressentiment.
De plus, Eggman allait sûrement réagir et disparaître à nouveau dans la Nature.
Si Cléthus avait survécu, l'imbécile allait sans doute faire sauter sa couverture et rendre le sorcier plus méfiant encore. Elle serait alors incapable d'aider plus en avant ses employeurs...

Me tournant et se retournant dans mon lit, je décide finalement de me lever et de m'habiller chaudement et modestement, pour être prête à sortir. J'avais compté sur une arrivée inopinée de François à l'hôtel mais son absence m'inquiète plus que je ne l'admettrai à qui que ce soit.

Ma première inquiétude est de savoir s'il est vivant. C'est donc lui que je choisis comme objet de mon sort pour savoir où il est aumoment présent. Ressortant bougies et pentacles, j'effectue les protections magiques nécessaires. De lui, je n'ai aucun objet qui me permet de fixer mon rituel, si ce n'est la rose de son étrange fiancée, et mes souvenirs. J'espère que cela marchera...

Ecoutez, Passages du Temps et de l'Espace
Votre modeste serviteur du temps présent :
Ouvrez vos portes pour son esprit ignorant,
Que le savoir, de vos limites, se délace.

-je m'appelle Armand, sergent.

Armand savait que si il avait besoin de main d'oeuvre sur une ile paumé il ne tiendrait pas la journée dans cet état et surtout il ne le soignerai pas, qui s'embetrai pour un prissonnier. sauf... si il avais une maladie contagieuse dans le quel cas il le ferait peut etre sortir

-hey! François je crois avoir une meilleure idée... il faudrait que vous vous éloignez dans un coin de la piece et prétendre que j'ai une maladie contagieuse... c'est le seul moyen pour moi d'avoir des soins et p'tet de nous en sortir par la même occasion...

En prison

L'homme s'éclaircit la voix avant de parler, puis hésita un instant avant de prononcer un nom

- En Crimée...

L'aveu anodin paraissait être un effort surhumain pour le militaire qui hocha la tête gravement, puis fusilla du regard le onte-en-l'air

- Qu'on nous passe à la douche avant ? Merci bien, j'ai donné...Faudrait être un fichu gaillard pour pouvoir quitter cette taule, surtout dans un tel état....Enfin, fais ce que tu veux avec ta vie, gamin...

Christine

L'esprit embrumé de la jeune femme semblait s'envoler dans une improbable volute de fumée...
L'oeil de la jeune femme semble se déplacer autours d'un mur de brique rouge et d'épais barreau de fer...
A l'extérieur de cette muraille attend une femme aux yeux incrustée de pierre, comme une araignée guettant sa proie. A l'intérieur Valentin proche d'un précipice noir et sans fond ou tourne une volute obscure....
Vivant oui, mais pour combien de temps encore ? Car il semble progresser vers le gouffre, insouciant

Je quittais la vision avec un sentiment d'horreur et d'angoisse. Contempler la Mort n'est jamais une bonne chose, et là j'avais vu son regard... Pour combattre la sueur glacée de mon être, je me servis une rasade d'alcool fort qui ne réchauffa que mon corps.

Il me fallait agir, et vite. j'essayais d'analyser ma vision, pour essayer de trouver des indices sur le lieu où il était actuellement - mais le gouffre sans fond hantait ma mémoire. Il me fallut de longs instants pour me souvenir des murs rouges, des barreaux noirs : en prison ! Il devait être en prison ! Si c'était une prison cachée dans la demeure d'Eggman, je ne pourrais pas faire grand chose. Mais il y avait une mince chance pour que ce soit la sûreté publique - les coups de feu avaient peut-être alerté la police.

Je réveillai mon homme de main en vitesse et allai m'adresser à la personne qui devait faire son service de nuit à l'accueil pour lui demander s'il avait un fiacre de réserve pour ses clients et pour lui demander où trouver la sûreté de Strasbourg. S'il y avait une caution à payer, je la payerai.

Ce François avait vraiment la poisse collée à ses chaussures, et me faisait tout faire à l'envers. Au lieu d'enquêter sur Eggman, j'allais tenter de le sauver des griffes de la mort. Et au lieu d'être payée pour mes services, j'allais dépenser pour le sauver. Je le détestai vraiment.

Armand, se rapellais de ses années passés au bagne, pas question d'y refaire un tour et surtout pas dans cet état ...

-Serieusement, vous pensez que je vais survivre combien de temps dans cet etat ? un jour 2 peut etre ? Ici j'ai p'tet une chance de m'en sortir... là bas j'en ai aucune, alors quitte a mourrir autant le faire en essyant de m'en sortir! Sergent !
et vous le molusque de service, même si vous ne suivez pas mon idée apleez au moins un medecin !

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