Scenario VI Introduction pour Christine et François

Toujours aucun réaction de la part de Gabrielle

[Si tu as d'autres envie de parler avec Gabrielle, elle ne répondra qu'avec une indifférence prononcée. Donc je te conseille de mettre tout ce que tu compte lui dire d'une traite comme ça Le Passeur pourra enchainer]

-Moi qui espérait vous surprendre... Au final vous êtes un homme ou une femme ? Oh nous arrivons prêt de la frontière...

Armand sortit le passeport de son ancienne identité; Armand de Maupertuis, avant d'arriver a la frontière pour être près. Sachant que l'on le cherchait certainement sous le nom de "legoupil"...

Christine

Citation :

Alors que le visage pâle de François se balance de droite à gauche se superpose un autre visage, pâle aussi, se balançant sous l'effet de la douleur avant que le médecin ne lui injecte une dose de morphine. Comme ici, le cadre était spartiate, presque pauvre. Comme ici, j'étais impuissante, et je sentais mon coeur douloureusement se resserrer... Comme ici je me sentais abandonnée, seule face à la montagne qu'est le monde.

Je chasse l'image de ma mère et serre la main de Valentin entre les miennes. Cette fois, je dois pouvoir faire quelque chose !

- Je t'aiderai ou je te vengerai, je te le jure !

Puis je me lève, sortant de la pièce, les yeux rougis par les larmes que je n'ai voulu verser, et la mâchoire serrée de colère.

Le médecin traversa le couloir grisâtre pour rejoindre la jeune femme...

- Je suis désolé, Mademoiselle...L'esprit de votre ami est altéré, mais il n'y a rien que la science ne puisse faire, même dans les cas les plus désespérés comme celui-ci...Je vais immédiatement faire en sorte que sa famille soit prévenue et nous le renverrons dans un sanatorium plus proche. Un environnement familial serein et un paysage familier jouent très souvent sur les fluides corrompus que peut émettre un esprit malade.
En tout les cas, je le considère comme irresponsable juridiquement, il n'encourra pas de peine de prison s'il venait miraculeusement à s'en remettre.

Je hoche la tête.

- Je vous prie de me tenir au courant de tout ce qu'il pourrait se passer de nouveau.

Je lui donne mon nom et les coordonnées de l'hôtel.

Une fois rentrée, j'écris deux lettres : une pour ma femme de chambre, lui demandant d'aller à mon rendez-vous hebdomadaire pour donner la seconde missive, cette dernière étant destinée à l'ordre et relatant toute mon enquête. Je précise que je ne ferai rien de nouveau sans ordre de leur part.

Puis me repose - il me faudra être en forme pour le rituel que je veux mener.

Gabrielle/Armand

La guerre latente n'était pas pour faciliter les relations entre la France et la Prusse, un état de fait palpable à la frontière, étroitement surveillée.
Le coche fût arrêté sans ménagement par cinq soldats portant le traditionnel casque à pointe et l'un d'entre eux vérifia les papiers, sans la moindre formule de politesse...
Ce qui apparaissait être le sergent se pencha au carreau du fiacre et toqua à la vitre

- Fraulein...Nous allons être dans l'opligazion de vouiller vos pacages, avec zeux de votre bilote...

L'un des soldats se hissa sur le toit sans attendre la réponse pour commencer à détacher les ballots..

Toquant sur le carreau gauche de la diligence, le soldat ne peut voir que l'oeil valide de la jeune femme. Mais dans celui ci, rien ne transparaissait si ce n'est une seule petite prière pour que le "cocher" ne tente pas de l'ouvrir ou de faire quelque chose de stupide. Elle hoche donc la tête avant de lui demander d'une voix neutre.

"Cela va prendre longtemps, officier ?"

Il n'y avait aucune raison que cela se passe mal. Certes, la France et la Prusse ne s'appréciaient guère mais rien n'indiquait, dans leur manière de parler ou d'agir, qu'ils seront agressifs

Le soldat fit non de la tête

- Nous zommes hapitués à ze chenre de manoeufre, Fraulein, z'est l'avaire de guelgues minutes...Zela bourrait aller engore blus fite si vous nous préziez si vous afez guelgue joze à déclarer...

Gabrielle sors la valise contenant le fusil à canon scié et gravé finement par ses soins avant de leur présenter

"En effet officier, je transporte une commande d'arme précieuse pour monsieur Von Eggman dans un magasin parisiens. J'ai le papier de la commande signé par mon client"

L'homme examina l'arme et les papiers, puis salua la jeune femme en remettant l'arme dans son étui...

- Et pien, ponne route Fraulein...

La calèche repartit sans encombre pour s'enfoncer plus en avant encore dans les terres prussiennes.
Il fallut bien plusieurs jours au deux voyageurs pour atteindre la lisière de la forêt noire...
Au fur et à mesure de leur périple, le couple avait franchi plusieurs villes importantes : le contraste était maintenant flagrant. C'était en pleine campagne qu'ils évoluaient maintenant et la civilisation se faisait de plus en plus dispersée sur le chemin qu'ils empruntaient...

Sinon, pour vot'culture générale, la canon scié c'est une arme artisanale, souvent faite pour détourner la légalité en changeant une arme de chasse en un truc plus létal...Je vois mal un mec commander ça pour une collection, sachant que c'est juste un fusil de base qu'on a flingué et que c'est très connoté criminel (surtout italien à l'époque, puisque c'est le lupara c'était utilisé par les mafiosi...).
Après, je m'en fous, mais bon, c'est juste space ^^

[En fait, ca dépend le fusil à canon scié pouvait aussi être des armes non artisanales. J'en ai trouvé quelques uns avec des poignets ferrées et donc loin d'être artisanal. Et puis au final, le marché de l'armement étant ce qu'il est, est ce vraiment bizarre qu'une arme d'apparat, parce que c'est ce à quoi elle est sensé ressemblée, soit acheté par une particulier ?]

Alors que l'officier la saluait, Gabrielle lui lança un petit sourire amical afin de ne pas paraitre discourtoise avant de se replacer dans la calèche. Après quelques secondes, elle souffla un bon coup, heureuse que la paperasse était assez bien faite pour empêcher de se faire arrêter.

Refermant ses valises, Gabrielle restait dans son silence pendant le reste du voyage. Durant le trajet, elle n'en restait pas moins concentré dans sa mission. Cela risquait d'être difficile avec l'autre criminel qui connaissait son identité. Fort heureusement, aucun agent de Von Eggman n'avait pu l'identifier directement. Bertrand étant son principale vendeur et les gens qu'elle avait rencontré de simple laquais trouvé dans les prisons parisiennes. En fait, le seul qui pouvait vraiment la mettre en danger plus que de raison était ce voleur qui avait réussi, à l'identifier par elle ne sait quel miracle. Elle même avait eu du mal à se reconnaitre avec les cheveux coiffés, cette robe qui était, certes utile pour dissimuler certaines armes, mais peu mobile. Fort heureusement, son entrainement auprès de Cassandre l'aidait un peu.

Entrant dans la foret noire, Gabrielle chargea ses armes et revérifia ses armes l'une après l'autre. Elle s'installe alors près du calèche pour enfin briser le silence

"Monsieur Armand, je vous demande de ne pas entraver ma mission et de repartir dès que vous m'aurez déposé. Vous n'avez pas la moindre idée de l'importance de ma tache"

[C'est écrit là]

Le silence d'Armand était criant. Gabrielle n'avait plus le choix. Elle ferma les yeux pour se concentrer, consciente de la dureté d'un tel acte. Ce n'était qu'une partie de la mission, un criminel qui plus est et une personne particulièrement désagréable. Certes il en voulait à un monstre comme Von Eggman, mais il y avait une chance sur deux de se faire manipuler par un sorcier encore pire que lui.

C'est donc l'esprit partiellement serein que Gabrielle attendit d'arriver du chateau de sa cible. L'endroit était parfaitement isolé à croire que le destin jouait en sa faveur pour ce coup. Doucement, elle chargea son arme en faisant le moins de bruit possible. Elle prépara les deux percuteur. Voyant la calèche se ralentir, la jeune femme plaça son arme à coté d'elle avant de refermer ses deux valises.

La calèche fit un virage pour arriver devant le chateau. D'un balayage du regard, elle s'assura de sa destination et attendit que le cocher lui ouvre la porte. Elle le regarda intensément avant de lui dire :

"Désolé ..."

Une détonation se fit entendre et le corps d'Armand vola en arrière pour s'écraser lourdement à 2 bons mètres de la porte. Son regard froid cachait un dégout de soit même, mais elle n'avait pas eu le choix. S'approchant de sa victime, elle tira une deuxième charge de chevrotine pour éviter que Armand ne souffre plus longtemps.

Son arme était vide tout comme son estime d'elle même. Elle était devenu une meurtrière de sang froid mais c'était peu cher payé si cela pouvait sauver Solange et les futures victimes de ce monstre. Tranquillement, elle alla prendre ses bagages, la main tremblante, avant de sortir et d'attendre une réaction de la part des serviteurs du chateau