Scenario VI Introduction pour Christine et François

Alors que le visage pâle de François se balance de droite à gauche se superpose un autre visage, pâle aussi, se balançant sous l'effet de la douleur avant que le médecin ne lui injecte une dose de morphine. Comme ici, le cadre était spartiate, presque pauvre. Comme ici, j'étais impuissante, et je sentais mon coeur douloureusement se resserrer... Comme ici je me sentais abandonnée, seule face à la montagne qu'est le monde.

Je chasse l'image de ma mère et serre la main de Valentin entre les miennes. Cette fois, je dois pouvoir faire quelque chose !

- Je t'aiderai ou je te vengerai, je te le jure !

Puis je me lève, sortant de la pièce, les yeux rougis par les larmes que je n'ai voulu verser, et la mâchoire serrée de colère.

Voyant que Gabrielle n'avait pas de malle il prit la place du cocher en le soudoyant .

[Argh; c'est fini ce bordel oui ? ^^
Oui, j'ai suggéré l'idée mais j'aurais bien aimé un petit développement de l'action...
Pour le reste, Armand a payé un certain nombre de gus pour avoir des renseignements, je considère que comme c'est un malfrat, il sait comment s'y prendre, on ne va pas épiloguer 500 ans dessus. Donc oui, il sait où aller...
Manier un attelage, s'il n'y va pas à fond de train, ça doit encore se faire, mais en effet, il est possible pour le voyageur de s'apercevoir que le gars est sans doute un débutant...
Sinon, je ne sais pas si vous aviez remarqué, mais je m'efforce de vous faire jouer ensemble comme je peux, pour que vous évitiez de vous tirer dessus à tout bout de champs et de garder chacun vos renseignements pour vous...C'est un peu aussi ça le principe du jeu de rôle, y'a une vocation sociale dedans et tout...Si, si, ok, c'est pas écrit de Wyniccot mais quand même...

On reprend à : la manière dont Armand s'occupe du cocher...Entre nous, si tu veux agir vite, il faudrait plutôt voler le coche que le soudoyer, parce que si Gabrielle le prend, que tu remarques quelle voiture c'est et que tu arrêtes le type pour lui dir "excuse moi je te paye et je conduis madame..." Elle va s'en apercevoir...
Donc si vous le voulez bien, on va reprendre à Gabrielle appelant un coche et à vous de jouer..

Edit plus : Sinon Armand possède la Spécialisation "Arme à feu", il a donc une bonne connaissance en la matière, même si pas au niveau de l'armurier...]

[Attend, y a réunir et réunir. Je sais pas si tu te rappelles de la mission de mon personnage mais elle n'a nullement envie de niquer sa couverture avec un voleur qui a ouvertement avoué avoir été reconnu par les fanatiques de Von Eggman. Elle est déjà fortement méfiantes envers les gens alors cela risque pas de s'arranger si le mec est, de base, louche. Franchement, ma personnage se serait allié avec joie avec ton personnage si celui ci n'avait pas été si peu subtil dans sa présentation]

Prenant mes valises avec elle, Gabrielle se dirige droit vers la diligence qu'on lui avait indiqué pour sa destination. Elle alla donc voir le cocher avec ses deux valises avant de s'adresser à celui ci.

"Excusez moi, monsieur, on m'a dit que vous pourriez me mener en Prusse, plus précisément dans la Foret Noire. Est ce bien le cas ?"

[Certes. Mais es que ça méritait vraiment que tu me mette une lame sous le coup, que tu me prenne de haut, et que tu piétine mes compétences? ]

Armand c'était arrangé avec un complice pour qu'on indique à la jeune femme Une diligence d'une compagnie bien précise qu'il s'était empressé de voler pour arriver devant la demoiselle. Il descendit de la diligence comme il avait comme il avait vu faire des dizaines de fois. Il s'était arrangé pour trouver une tenue de chauffeur. La Neige a son avantage, il remonta son col assez pour qu'on ne voit pas sa bouche et un chapeau assez grand pour que quand il baise la tête on ne le voit pas.

C'est la tête baissé caché par son chapeau et son col. Qu'il s'adressa a la demoiselle avec le ton faussement ravi de certains cocher.

-Oui, Madame. Vous ne trouverez pas d'autre cocher que ma modeste diligence, qui ose allais en Prusse par les temps qui courent.

[j'attends la réponse, si c'est oui je continue comme ça ->
-si madame me permet de prendre ses bagages ? ]

[Vu le caractère de ma perso ? Oui totalement. T'as vraiment pas été prudent pour le coup. Ca aurait été une amie de Von Eggman, tu aurais, au mieux, eu droit à un joli séjour en taule]

Alors qu'elle s'apprêtait à confier ses affaires dans au cocher, Gabrielle se stoppa net. Son visage était quelque peu désappointée

"Montrez moi votre visage je vous prie"

Le ton de la jeune femme était devenu tout de suite plus glacé

[pff... Gabrielle on plonge dans l'anti-jeu là. Je veux bien que ton perso soit méfiant mais il a aucune raison d'aller soupçonner le cocher en plus il neige donc c'est Normal qu'il cache son visage. Faut pas confondre se que ton personnage sait et ce que toi tu sait.]

Armand releva la tête et sourit en fessant un clin d'œil a la demoiselle Et continua son baratin comme si de rien n'était.

-Vous voulez peut être conserver vos valises prés de vous ?

"J'ai l'étrange impression que vous êtes aussi collant qu'une maladie vénérienne. Touchez à mes valises et je m'arrange pour que vous n'ayez plus besoin d'acheter vos chaussures qu'à l'unité"

D'un air au combien énervé, Gabrielle monta dans la diligence refusant toute aide. Une fois installée, elle passa la tête par la fenêtre pour dire une dernière gentillesse à Armand.

"Et tachez de ne pas nous perdre, vous m'avez fait perdre assez de temps comme cela"

Armand commanda les chevaux d'un geste hésitant.
Et la diligence se mit en route, il n' était pas fâché de quitter la ville, même si c'était en compagnie D'une demoiselle qui avait tout de la veuve noire. La jeune femme l'exaspérait de par ses manières hautaines, mais elle s'avérait extrêmement dangereuse. Mais pour le moment elle avait besoin de lui alors autant s'amuser un peu...

-Je vous promet que j'ouvrirai l'œil...

dit il avec un sourire narquois quelle ne put voir.


[Un grand merci a Pharaun et a Quenthel pour les prochaines piques...]

"Du moment que vous pouvez la fermer, cela me va parfaitement"

Bien caché dans la cabine de la diligence en mouvement, Gabrielle avait l'occasion de préparer son matériel. En particulier de vérifier que son matériel soit prêt à être utilisé. Elle revérifia le mécanisme de sa lame de poignet, le déclencheur de son ombrelle et bien sur, le fusil à canon scié magnifiquement orné de gravure artistique dans sa valise. Il est sur que transporter des armes n'est pas quelque chose de très légal, mais son ami Bertrand avait préparé des magnifiques documents pour des commandes d'arme personnalisée. Dans une doublure de ce même sac, on pouvait trouver 5 cartouche de chevrotine pour charger celui ci.

Alors qu'il traversait une rase campagne il entendant des bruits métalliques qu'il avait entendu des dizaines et des dizaines de fois dans la cabine. Tout en surveillant la route il s'adressa a elle d'un ton inquiet

-Dites... Vous étés sur que vous voulez seulement lui parler ? On dirait que vous avez emporté l'équivalent d'une armurerie!! Ça risque d'être des négociations... plutôt courtes !

-Vous n'auriez pas une bonne arme a longue porté...ou une arme blanche facile a cacher comme cette lame qui sort de votre manche ? Si je dois risquer ma peau a sauver la votre... Enfin, bon... vous comprenez...

Gabrielle ne quitta pas ses armes du regard alors qu'Armand lui parlait

"Concentrez vous sur la route. Une négociation et une affaire de lutte de pouvoir. Si les deux parties sont en parfaite égalité tout ce passera bien. Ces outils sont là pour garantir l'égalité. Quant à l'équipement, il est personnel est étudié pour ma personne uniquement. Etant donné que vous n'étiez pas prévu dans mon plan, je n'ai rien pour vous, et quand bien même j'en aurais, je ne les cèderai pas gratuitement"

-C'est fort normal... c'est ce qu'on apelle l'imprévu. Cependent je rapelle que bien que armé pour une guerre, vous etes a ma merci... Il sufirait D'une fause maneuvre de ma part pour que vous alliez barbotter avec les poissons du fleuve ou que je vous perde au beau millieu de contrées qui vus sont inconnues vous feant perdres un precieux temps... Et si nous Négocions mes armes ? il me semble avoir un certain pouvoirs sur vous, de votre côtée vous etes bien armé ce qui équilibre les choses non ?

Un grand sourire des plus malicieux, barrait son visage. Il n'avait aucune intention de faire ce qu'il avait dit, Cependent Faire enrager la demoiselle s'avairais un passetemps des plus amusants...

Au moment où Armand finissait sa phrase, un "click" caractéristique se fit entendre dans la cabine, c'était le bruit d'un fusil double canon scié magnifiquement gravé avec deux cartouche de chevrotine dans les chambre.

"Allez y faites moi rire et on verra qui a le plus de chance de survivre dans cette foret. Celle qui devra marcher les vêtements mouillés mais avec de quoi se défendre ou celui qui aurait les testicules arrachées par de la chevrotine"

Et on se demande pourquoi Gabrielle s'habille en homme dans la vie de tout les jours. Les jeunes cons extrêmement lourd à l'humour douteux et au masochisme poussé par une envie autodestructrice. C'est alors qu'une idée, certes idiote germa dans l'esprit de la jeune femme. Ne pas répondre à ce que disait le voleur.

-Chère demoiselle, vous vous étés montrée odieuse avec moi, il fallait bien que je vous retourne a la chose... Je pense que si vous vous montriez un peu plus aimable le voyage pourrait être un peu plus reposant pour nous deux... Vous eviteriez ainsi mes provocations... Oh et au passage nous envoyer dans le décor serait fort stupide autant pour moi que pour vous. Alors veuillez désarmer le chien de ce fusil, je vous en prie et ailleurs que dans mon corps.


Il marqua un temps de pose.

-Bon si j'ai bien compris: vous avez quoi a vendre et pour combien ?

Soudain un cheminement etrange se fit dans ses pensées.

-C'est bizzare, il me semble vous avoir déja vu quelle que part...

il continua de réfléchir ou il l'avait vu tout en l'écoutant.

Gabrielle reste silencieuse ne désarmant pas son chien pour autant, patientant que le voyage se termine.

La frontière ce profilait a l'horizon, quand Armand eut l'illumination et par la même la réponse a la question qu'il se posait depuis un bon moment ...

-L'armurier a la silhouette efféminé de la rue Lefèvre !!! le bandeau sur l'oeil! Vous...

Puis la surprise passée.

-Bha... de toute manière je comptais passer chez vous une fois ma mission finie...