Cercle libertin du Louvre

Par moment cet homme l'effrayait , il avait une lueur dangereusement folle dans ces petits yeux...Et pourtant il savait , il lisait en elle avec une facilité déconcertante qu'elle se nourrissait de sa curiosité pour vivre des experiences.

voila une histoire bien jolie messire...des pleures dites vous ?...Ma source de larmes étant taries...oui bien sur que je veux vivre cette experience messire...guidez moi ...

Le petit calumet emis une forte odeur et l'homme s'empressa d'attiser la petite flamme du foyer en y portant ses lèvres...
Il tendit l'objet à la jeune femme en posant ses mains plus hardiment sur ses hanches...

Les premières bouffées furent excessivement efficaces sur l'esprit déjà embrimé de la Veneris, c'est à peine si elle sentait les baisers que l'homme lui portait dans le cou...
La lumière semblait s'être eteinte d'un seul coup et la jeune femme se sentit transposée dans un monde de velour et de soie, de caresses multiples et frottement doux....

Ils lui semblaient que plusieurs être infiniment tendre la soulevaient et glissaient doucement sur son corps...Sa vue s'obscuricissait à mesure que ses autres sens s'intensifiaient

elle ne se souvenait pas avoir ressentie pareil sensation avec l'opium. Elle était aussi légère que plume et flottait dans les airs , mieux elle volait. Elle était devenue plume en avait la douceur , la légèreté . Elle ne voyait plus rien , elle n'était que sensation. Le moindre touché était décuplé, le moindre contact lui provoquait une réaction intense...
si elle avait encore une infime partie de lucidité elle aurait prit peur et aurait voulu mettre fin à tout ceci , même si elle devait s'avouer aimer les sensations ressenties...
d'une petite voix elle murmura faiblement

que m'arrive t'il ?...

Veneris marchait....
Le couloir était sombre, et des rires déformés se faisaient entendre à travers une porte....
Un visage familier, mais anonyme la croisa et continua sa route.
Lorsque la jeune fille se retourna, le visage était parti.

La porte s'entrouvrit seule et libéra une musique de cirque, joyeuse et sonnante : dans la pièce, un public assis et étrangement calme attendait, en fixant un scène éclairée....

Elle flottait .
Les sons ici étaient décuplés , déformés...effrayants !
Il lui sembla croiser un visage familier, mais lorsqu'elle se retourna pour voir si elle avait bien vu plus personne n'était là. Avait elle rêver ? Jamais drogue ne lui avait fait encore pareil effet...
Le couloir sombre céda la place à une grande lumière vive.
Veneris ne se rendit même pas compte de la foule alentoure, la lumière avait été si forte , tel un flash qu'elle eût une vision , elle entendit des rires de femmes , la voix d'un homme ...puis un cri...tout était si flou , les coprs dans sa vision étaient déformées plus des taches que des silhouette disctinctes....une tache rouge se mit à grossir...Et veneris acheva sa vision sur une scène horrible une femme au cheveu d'or la gorge tranchée...La vision s'envola dans une trainee de fumée...
Veneris crut perdre pied...Mais la foule se mit à faire une ovation ...Sa tête allait exploser , sans comprendre elle se mit à avancer plus en avant de la scène ...

Lorsque la scène se dissipa, Veneris était nue, allongé dans les bras de son compagnon de débauche..
La tête de l'homme reposait tranquillement sur le bord du divan et son visage semblait sourire tristement.
Pas un souffle ne sortait de ses narines

L'esprit encore embrumé par cette experience interdite, veneris se réveilla sans plus savoir où elle se trouvait vraiment. Sa tête résonnait tel les clochers d'un église.
A ses côtés se trouvait un homme , le visage familier , elle dut faire des gros efforts pour se rappeler de son nom et de ce qu'elle faisait ici.
S'approchant de lui , son visage lui glaça le sang, il semblait ...si....

Messire ?....Messire?....

Sa main tremblante se posa sur son épaule pour le réveiller mas en vain...

Non ce n'est pas possible , il ne peut pas....

Redoutant la tragédie , veneris continua à le bousculer pour l'extirper de son sommeil...Priant pour qu'il ne s'agisse pas du repos éternel...

Lorsque Vénéris toucha l'épaule de l'homme, celle-ci était raide et froide au contact.

Un silence pesant fut la seule réponse à la prière de la jeune femme.

Il était mort dans le plus pur ravissement des sens et cela marquait ses traits d'une douce joie.

Des bruits de pas semblaient se diriger vers la chambre... Vénéris ignorait combien de temps tout cela avait duré, peut-être beaucoup plus que ce qu'elle avait pu penser de prime abord.

son coeur ne fit qu'un tour lorsqu'elle dut admettre l'ineluctable...Il était mort !
La panique commençait à parcourir le moindre parcelle de son corps , dans ses veines coulait cette peur croissante.
que c'était il passé ? Overdose ?...Accident?...elle ne se souvenait plus du tout des évènements à compter du moment où elle avait fumer ce mélange indien...Les larmes d'une déesse qu'il avait dit....n'allait 'elle connaitre que cela les larmes à compter de maintenant....
La panique arriva à son paroxysme quant elle reconnut des pas s'approchant de la chambre...
Elle se hata de revetir une robe se trouvant dans l'étagère, il ne fallait pas qu'on la trouve nue.

Rien, sur le corps de l'homme étendu et pâle, ne laissait deviner les causes de sa mort. Aucune marque sur son corps, aucun spasme sur son visage. Sa nudité laissait voir tout le plaisir qu'il ressentait au moment de quitter la vie...

Dans le couloir, les pas s'arrêtèrent et Vénéris entendit toquer à une porte non loin de la sienne.

Une voix d'homme retentit :

- Nous sommes au regret de vous informer que l'établissement va fermer. Il est midi et nous fermons habituellement à onze heures. Si vous voulez bien libérer la chambre...

Vénéris n'entendit pas la réponse mais la porte se referma et les bruits de pas s'approchèrent...

Elle avait d'abord crut qu'il s'agissait de son coeur explosant dans sa poitrine lorsque l'on frappa à la porte voisine...La peur panique la paralysait...Ses yeux perdus et terrorises allaient de ce corps sans vie à la porte ....
Elle une étrangère avec un cadavre sur les bras...elle se voyait déjà croupir dans uen cellule sombre...

non tu n'a rien fait calme toi ...tu n'es pas coupable...il ne t'arrivera rien ....respire....calme toi ....voila comme ca....doucement...

elle retrouva peu à peu un semblant de calme mais ce ne fut que de courte durée ...

Trois coups secs résonnèrent contre la porte de bois...

tout sembla se figer à cet instant précis...Le temps sembla cesser à l'echos de ses trois coups sur la porte et veneris eut l'impression de se dédoubler ...elle se vit ouvrant la porte et se faisant injustement arrêter pour repondre de la mort de cet inconnu...
Que devait elle faire feindre l'absence ou répondre et expliquer les faits...
Apeurée , elle décida de faire comme si la pièce était vide mais malencontreusement , elle renversa un vase sur un guéridon...

Derrière la porte, la voix de l'homme retentit de nouveau, après un toussotement :

- Nous sommes au regret de vous informer que l'établissement va fermer. Il est midi et nous fermons habituellement à onze heures. Si vous voulez bien libérer la chambre...

Après quelques secondes d'hésitation, l'homme ajouta :

- Tout va bien ?

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