Scenario VI Introduction pour Christine et François

[j'attends que François poste pour voir s'il a bien voulu donner le bijou et partir un peu avant.]

A nouveau récalcitrant, François lui remit le pendentif et ne le quitta des yeux que lorsqu'il disparut dans les étoffes enveloppant Christine. Un sursaut d'excitation s'empara de lui lorsqu'il aperçut le toit de la maison Eggmann. Un sourire dément s'alluma sur son visage et son regard sembla soudain éclairé d'une flamme crépitante. Se tournant vers Christine :

"- Comme c'est palpitant ! Sentez vous le frisson de l'aventure vous parcourir la colonne vertébrale ? ... En tout bien tout honneur, bien entendu... Bonne chance, Christine ! Au succès de notre.. Heu, opération !!"

Sans plus de cérémonie, il saisit la poignée de la porte, l'ouvrit a la volée et sauta au dehors a la vitesse d'une balle de fusil... du fiacre en marche. Bien entendu il s'écrasa sur le pavé dans un cri de surprise. Mais, l'adrénaline, l'alcool ou Dieu sait quoi aidant, il se releva aussitôt et s'élança vers l'ombre qui courait le long des murs ruisselants de pluie noire.

Il ne put réprimer un gloussement particulièrement peu distingué.

Christine referme sans un mot la porte du fiacre après s'être assurée du regard que François allait bien, puis poussa un soupir de soulagement. Pourvu qu'il se perde, pensa-t-elle.

Elle sortit de son sac un miroir de poche pour vérifier qu'elle était parfaite, comme toujours. Une fois arrivée devant la maison d'Eggman, elle paya le fiacre et lui commanda de l'attendre (on n'est jamais trop prudent).

C'est un peu nerveuse, mais l'air parfaitement calme, qu'elle sonne à l'imposante porte.

Tapi dans l'ombre, François observa le fiacre qui ralentissait a hauteur de la grande demeure. Il ne doutait pas que Christine saurait s'y prendre pour se faire inviter, ou laisser croire qu'elle l'était.

-"Espérons seulement qu'elle ne commettra pas d'imprudence, soupira t'il, je ne pourrais pas éternellement la tirer des mauvais pas."

Puis, détachant le regard de la voiture qui s'arrêtait, il se faufila dans la ruelle attenante pour contourner la propriété, espérant trouver une entrée de service ou une porte sans surveillance donnant sur le jardin. Sans nourrir le moindre doute quant au succès de son plan, il s'enfonça dans l'obscurité, un doigt sur les lèvres a l'adresse d'un chat apathique qui l'observait depuis un recoin abrité.

Christine

Un bruit de pas accompagna le lourd tintement de la cloche d'entrée que tirait Christine...

- Mais qu'est ce que...

Visiblement, le domestique était surpris par la présence de quelque chose dans la cour carrée. Il fit demi-tour, laissant la jeune femme seule quelques temps de plus avant de revenir avec plusieurs autres serviteurs...
La porte s'entrebailla enfin, laissant passer le visage sévère et suspicieux du majordome de la maison, d'une quarantaine d'année, les cheveux bruns plaqués solennellement sur la tête...

- Mademoiselle ? fit-il d'un ton neutre

François

L'ivresse se dissipait progressivement, laissant une impression plus claire de la situation à Benjamin. Le tour de la rue ne lui apporta pas grand chose. L'hotel possédait une cour fermé et jouxtait d'autres maisons, rendant l'infiltration par l'arrière impossible.
Pourtant, en se hissant sur l'un des arbres plantés dans la rue, il était possible de progresser jusqu'au mur de la maison et d'atteindre l'un des balcon du second étage...

Armand

Le visage collé à la fenêtre, le jeune homme plissa les yeux pour tenter de mieux voir dans l'obscurité...
Un coup de sonnette mis fin à sa concentration.
Apercevant le domestique s'agenouillant près des chiens, il le vit faire demi tour et revenir avec deux autres personnes de noirs vêtus...

Armand était piégé les gorilles dehors ou l'inconnu a l'intérieur... Autant tenter l'inconnu, le voleur essaya de faire un trou dans la vitre le plus discrètement possible. Puis essaya de rattraper la pièce de verre avant quelle ne tombe.

-"Pourvu qu'il ne lèves pas les yeux"... pensa t'il

Il sorti son couteau de sa botte, un kriss; petit bonus qu'il s'etait accordé lors d'un autre vol, puis entra le plus discretement possible...

[hrp: enfin si j' y arrive ]

Prenant à la fois un air noble et simple, comme seuls savent le faire les grands de ce monde, qui savent que leur rang leur est intrinsèque et non une histoire de paraitre, Christine dit dans un mince sourire de politesse :

- Je suis la duchesse de Ventadour. J'ose espérer que M. Eggman me recevra, j'ai une affaire urgente à lui exposer.

François -et non Benjamin, kicéçuila?- avisa l'arbre.

"-La chance me sourit ! Ce balcon semble n'attendre que l'escalade d'un chevalier servant. Manque de chance je suis le seul disponible, héhéhé..."

Il balaya les environs du regard et se glissa jusqu'au pied de l'arbre. Indifferent quant au fait que sa derniere escalade de fenetre avait bien failli le mener a la mort, il retroussa ses manches, et, la langue dehors, entreprit l'ascencion du tronc trempé de pluie. Ses mains glisserent sur l'écorce humide et il retomba sur le dos, se mordant la langue au passage.
Il poussa un juron et toisa l'arbre :

"-Eh bien, plante ! On joue les insubordonnées ? Attendez voir !"

Furieux, il s'élança a nouveau et s'aggrippa au tronc. Cette fois ci il tint bon, et se hissa péniblement vers les branches a hauteur du balcon...

[oups, Françoimin]

Armand

Le diamant découpa la vitre en silence et la main gantée du cambrioleur tourna la poignée de la fenêtre afin qu'il puisse se glisser à l'intérieur.
Le cortège venait de passer et les étages semblaient désormais vides.
Un large couloir au sol tapissé et au mur couvert de portrait traversait la demeure d'Est en Ouest, tandis qu'un croisement, auquel faisait face Armand partait également vers le Nord, d'où semblait être venus le groupe

François

François s'essaya avec plus ou moins d'habileté à grimper aux branches et parvint tant bien que mal à ses fins...
Hésitant quant à la méthode à prendre pour entrer, il aperçut une ombre noire très appliquée à découper un morceau de verre dans la vitre de l'étage avant d'entrer par effraction dans la demeure...
Apparemment, il n'était pas le seul à vouloir rentrer chez Von Eggman.

Christine

Le majordome détailla presque grossièrement Christine, puis ajouta avec un sourire.

- Monsieur Von Eggman reçoit ce soir. C'est un dîner très privé Duchesse. Vous conviendrez que la bienséance m'empêche de vous recevoir maintenant. Toutefois, je lui transmettrais le message.
En vous souhaitant une bonne nuit.

La porte se referma rapidement : il était évident pour Christine qu'il se passait quelque chose à l'intérieur et que tout intrus devait systématiquement être chassé, vu la rustrerie du domestique.

*Quel grossier personnage !*

Vexée, Christine fit mine de repartir, les lèvres pincées. Voilà un accueil qu'elle n'était guère habituée à recevoir ! Ce M. Oeuf-homme le paierait très cher ! Fi !

Cependant, elle décida de faire le tour de la demeure pour voir si elle ne pourrait pas trouver une porte mal fermée, ou un domestique en mal de commérage ...

François se hissa sur le parapet et se laissa choir mollement sur le balcon, a bout de souffle. Tout en cherchant a reprendre sa respiration, il rampa vers la fenêtre et se redressa juste assez pour jeter un oeil à l'intétieur. Le couloir semblait désert. Pourtant il était tout a fait sûr qu'une silhouette s'y était faufilé un instant plus tôt.

"-...Et je ne pense pas qu'un courant d'air soit responsable de ce genre de dégradation, se dit il a voix basse en contemplant le trou circulaire dans la vitre. "Ou alors un courant d'air aussi net que violent."

Qui, ou quoi, que soit la personne qui venait d'entrer, elle et lui jouaient sur le même terrain hasardeux de la clandestinité. Ce qui constituait un danger de plus pour François. Palpant sa poche, il chercha son revolver a tâton :

"-Heureusement, cette fois-ci j'ai pensé à... à... Ne pas prendre mon arme..."

Le juron qu'il siffla entre ses dents aurait surement fais défaillir de honte sa pauvre mère.

[Je viens de constater que des liens deezer étaient présent, bonne idée. Personellement, les trois composition de "La Mer" de Debussy et la BO de Bram Stocker's Dracula (dispo tous deux sur 10h) m'ont pas mal inspiré jusqu'a maintenant pour m'impregner de l'ambiance de l'Acheron...]

Armand se tenait derrière le rideau, il attrapa l'intrus par derrière en lui appliquant une main sur la bouche et son kriss sous la gorge. Puis il adressa a l'oreille de l'individu d'un ton intimident et sans le moindre sentiment :

-Quoi que vous fassiez, le Shemot est a moi. Es-ce clair ?

Puis voyant que l'homme était ivre et désarmé il le relâcha...

-Que faites vous ici ?

[une nuit sur le mont chauve c'est très bien aussi pour l'inspiration... Enfin surtout pour certains passagees ou si on joue une créature de l'acheron.]

[On va dire Ok pour la prise avec François parce que tu le relâche, mais ne force pas le RP des autres joueurs, Armand]

Christine

Un mauvais pressentiment gagnait Christine lorsqu'elle fit le tour du bâtiment : tout était trop clos et trop calme, hormis dans la cour, où tout s'agitait ferme.
Il se passait probablement une réunion de la plus haute importance et celle-ci ne devait être interrompue sous aucun prétexte.
Pourtant, la tête de la jeune femme bourdonna lorsqu'elle passa sa main gantée sur le mur qui donnait sur la ruelle.
Inconsciemment, son regard fût attiré par le soupirail à charbon.
Evidement, il était étroit, donnait sur la cave et la couvrirait de suie de la tête au pied.
Mais il valait peut-être mieux cela à une acrobatie périlleuse sur l'arbre de la cour...

Le Destin pourtant, la destinait à la sale besogne, lorsqu'un fiacre s'arrêta avec précipitation dans la grand place...
Un homme essoufflé en sortie, et se tamponna la front en regardant la demeure de Von Eggman, puis en vérifiant trois fois l'adresse sur le papier.
Lui aussi devait se rendre à l'intérieur, c'était une évidence...[/i]

En vérité, Christine avait juste envie de fuir. Cette ville mauvaise, ce lieu clos ne lui disaient rien qui vaillent, et son instinct lui criaient de fuir. Elle avait toujours écouté son instinct, et cela lui avait toujours rapporté. Mais comme chaque fois dès que Valentin était dans les parages, elle alla à son encontre.

Tout en pestant contre la mauvaise influence du jeune dandy, elle observa l'homme qui venait d'arriver. S'il se dirigeait vers la porte de la demeure, elle l'accosterait avant qu'il ne sonne. Sinon, elle le suivrait discrètement pour voir par où il passerait.

Dans tous les cas, elle lui savait grè de lui éviter le charbon. Cette robe lui avait coûté horriblement cher. Et comment aurait-elle osé retourner l'hôtel ?

François n'eut pas meme le temps de se débattre que déja son mystérieux interlocuteur le relachait. Il porta instinctivement la main a sa gorge, a l'endroit où s'était pointé la lame.

"-Sainte mère ! Qui suis -je, moi ? Sachez, Monsieur, que les bonnes manières consisteraient a vous présenter avant d'éxiger mon identité !! ...Elles désaprouveraient également l'entrée par effraction dans une demeure de nuit. Car je suppose que vous n'ètes pas résident du lieu, ou alors vous avez une bien curieuse manière d'entrer chez vous..."

Il examina son vis a vis de la tête aux pieds. Ses vêtements laissaient supposer qu'il avait pour vocation de se fondre dans les ténèbres. François senti soudain une vague angoisse le saisir. Cet individu, s'il le trouvait gênant, pouvait bien se débarasser de lui, et personne ne viendrait a son secour, au vu de la situation. Tentant de masquer son trouble, il s'épousseta et recula d'un pas (répandant par ailleurs de larges et visibles traces de boue sur le tapis.) et lança sur un ton qui se voulait assuré :

"-Mon nom ne vous apportera pas grand chose... Et j'ignore ce qu'est votre ... Chez-Motte ."

le voleur était amusé par le personnage mais n'en montra rien:
Ce n'est pas votre nom que je vous ais demandé. Puis entre le fait que vous étés passé par le même balcon que moi et le juron que vous avez lâché, je vous trouve bien bravache pour juger de mes bonnes manières. Je vous le répète donc: Que Faites vous ici ?

L'homme, un cinquantenaire aux tempes grisonnantes, vissa ses lunettes sur le bout de son nez en se tamponnant le visage couvert de sueur

- Nom d'un chien, nom d'un chien...

Il regarda nerveusement sa montre avant de s'apprêter à toquer puis croisa le regard de Christine et s'immobilisa

[Les deux autres pour l'instant, je vous laisse dialoguer]

"Bien, visiblement la première impression est la bonne" pensa la jeune femme qui se dirigea d'une démarche légèrement chaloupée vers le cinquantenaire, sourire aux lèvres. Elle s'approcha de lui jusqu'à le toucher, frôla sa main comme par inadvertance alors qu'elle relevait son bras pour soulever la voilette de son chapeau.

- Bonsoir, monsieur. Je n'ai pas l'heur de vous connaître, venant d'arriver de Paris. Je suis Mme de Ventadour. Je suppose que vous êtes un ami du savant M. Eggman ? Si cela est le cas, vous êtes l'homme le plus chanceux du monde...

Elle plongea mon regard vert dans le sien, l'invitant à la parole. Derrière le sourire de ce regard, se cache la volonté d'en savoir plus sur l'homme en face d'elle, sur ses ressentis immédiats notamment, mais aussi sur ses relations avec Eggman.

Christine étais soudain plus à l'aise. La séduction, la manipulation, étaient ses armes préférées. Elle se sentait enfin en terrain connu, et son sourire retrouvait cet éclat qui avait fait chavirer et couler tant d'esprits raisonnables...

François toisa l'homme avec toute l'assurance que lui permettaient les circonstances. Il en oublia pratiquement que leur présence a tous deux dans la demeure grouillante de domestique constituaient une situation pour le moins précaire. Sur le ton employé dans les salons, il déclara :

"- Hé bien, Monsieur, je suis a la recherche de quelqu'un qui ne serait probablement pas enchanté de la rencontre. A présent, permettez que je vous retourne la question : vous, que faites vous ici ?"

le ton employé par l'homme, choqua le monte en l'air. Il n'avait pas l'air de se rendre compte de la gravité de la situation...

-je suis a la recherche d'un exemplaire unique du Shemot, un livre, qui se trouve être ici... Maintenant, J'aurais aimé que vous approfondissiez votre réponse évasive, que voulez vous faire ou dire a Mr Von Eggman ? Il est question de savoir si vous êtes avec ou contre moi.

dit il en le pointant de son kriss.

"-En tout cas, vous avez visé juste, c'est bien lui que je viens voir. Quant à ce que je compte faire... Hé bien je n'en sais trop rien pour l'heure. J'aviserais lorsque nous serons face a face... Mais il n'est pas de mes amis, si cela peut clarifier la situation a vos yeux..."

Palpant sa veste, ses doigts rencontrèrent un objet métallique qui lui arracha un petit rire satisfait : une flasque! Surement celle de M.Richert. De quoi retrouver des forces si jamais les circonstances venaient a l'exiger.

"-... A présent, si vous pouviez arrêter de m'agiter cet ouvre-lettre sous le nez, il me rend nerveux."

Armand ne compris pas tout de suite l'allusion a son kriss.
-Ouvre lettres ? ...oh ! dit il en rangeant le couteau

-Vous êtes complètement ivre et de plus vous êtes désarmé je doute de vote efficacité.
Il sorti de son manteau sa poivrière et lui tendis .

-Tenez vous aurez plus de chance de survie avec ça. Et gardez la, j'ai une autre arme pour me défendre. Maintenant si cela ne vous fait rien je pense qu'il est temps de se séparer.

Ce n'etait pas vraiment un geste d'altruisme; les grandes traces de boue qu'il laissait allait conduire ceux qui avait deviné sa présence sur ces traces brunes. De plus il connaissait le boucan d'enfer que produisait là bête quand elle tirais, si il acceptais l'arme au moindre coup de feu tous les regrads ce tourneront vers lui. Il partirait dans la direction opposé a celle de l'inconnu.

Christine


L'homme se retourna et balbutia quelque mot, le souffle coupé par le charme de l'énergique jeune femme

- Ho, mon dieu oui, je suis en retard...Vous êtes venu me chercher n'est ce pas ? Le Maître doit être furieux, n'est ce pas ? La cérémonie a commencée ?
C'est la faute de ce maudit cheval boiteux ! Ha Bon sang...

Visiblement l'homme était effrayé et pensait que Christine avait une certaine influence dans le groupe auquel il était sensé appartenir

Armand et françois

- Cherchez nom d'un chien...Il doit forcément y avoir quelqu'un dans le bâtiment...Vous connaissez les ordres du Maître... fit une voix en bas des escaliers...
Plusieurs pas résonnèrent dans le couloir Est, annonçant la venue imminente de problèmes