Scenario IX: L'oeil du chat [Oj, Damien, Lexie]

Après avoir retiré la veste de son costume au combien trempée, Damien remarqua le révolver du cowboy et ne manqua pas de trouver cela étonnant. Une arme de l'armée américaine, c'est tout de même peu courant d'en voir aussi loin de la capitale. En générale les douanes françaises ne sont pas ce qu'on appelle tolérantes avec les armes, mais leur filet étant bien grand, il n'a surement même pas eu de problème. C'est tout de même le fait de se retrouver dans l'Ariège qui était bizarre. Les étrangers n'allait que très rarement dans les villes autre que Paris quand ils venaient en France. Damien se souvient encore des américains qu'il avaient pu voir dans la capitale, des poivrots s'évertuant à dire "J'eume les fille dé Parisse ... Wonderful". Pourtant celui ci parle très bien Francais, c'est surement qu'il a de la famille dans le coin ... où qu'il vient de Louisiane, il parait que certains parle encore la langue de leur ancienne mère patrie. Mais cela n'avait pas grand importance.

La chemise de Damien n'était pas moins humide et on pouvait presque voir au travers. C'était pas ce qu'on appelle la tenue la plus distinguée qu'on pouvait espérer pour un docteur mais il faut dire que cela n'était pas grave dans la situation actuelle. Avalant une bonne cuillère de soupe, il écouta la jeune femme qui l'accompagner parler avec le "forestier" qui les avait trouvé dans la forêt d'Ariège avant de prendre la parole :

"Nous venions d'une demeure, enfoncée dans les bois, malheureusement cette magnifique demeure a brulée malencontreusement au cours d'un terrible accident. Nous en sommes les deux seuls survivants. Le propriétaire de ladite maison a péri dans les flammes ainsi que plusieurs connaissances ..."

Son esprit se tourna alors vers la jeune Marguerite. Il lui avait promis de la sortir de là bas, que tout soit comme avant. Mais les flammes se sont étendus à une telle vitesse ... Après un instant de réflexions, où l'image de la pauvre victime vint sur son esprit, il reprit une cuillère de soupe pour essayer de ne plus revoir cette image.

Tous

- Bon sang, c't'une sacrée histoire fit le conducteur du fiacre en hochant la tête Vous devriez en parler à la gendarmerie....Fichtre...

L'horloge sonna deux heure juste après que Damien eût achevé sa phrase.
Le cocher se leva d'un seul coup et renfila sa cape...

- Bon, maintenant qu'on est réchauffés, je vais m'occuper de l'essieu...Il me manque bien un coup de gnôle pour faire passer tout ça, mais visiblement, notre bon père n'a pas le coeur à l'alcool...
Ca n'a pas toujours été le cas, à ce qu'il paraît...Du moins c'est ce que j'avais entendu quand je passais de temps à autre...
Je vous souhaites une bonne nuit à tous et je vous dis à demain...On sera à Foix la nuit prochaine, je pense....

Oj se demandait ce qu’il irait faire a Foix, il n’y avait pas beaucoup de travail pour lui dans cette région, peut être qu’il aurait plus de chance en ville. Et puis de toute façon ce n’était pas son premier problème, il cherchait d’abord à fuir le plus loin possible de la chapelle. Alors même si la calèche l’aurait emmené au fin fond de la Sibérie, il serait monté dedans.

C’était sur cette dernière pensée qu’il prit la dernière cuillère de soupe. Une fois sa faim assouvie, seule la fatigue restait présente. Il lâcha un bâillement des plus sonores.

-Excusez-moi, même si je ne me suis pas fuis un manoir en feu, Cette balade champêtre ma épuisez. Si vous le permettez je vais partir a la recherche d’une des chambres dont a parler le père.

Oj recula sa chaise, laquelle crissa bruyamment sur le sol. Puis il se leva.

Bien que tres legere et pauvre en energie, la soupe avait largement suffit a l'americain car il fallait bien reconnaitre que crapahuter en diligence n'etait pas a proprement prarler une activite physique energivore.

Cela etant dit, Zack avait au fil du temps telement prit l'habitude de voyager en selle que cette derniere lui avait parut encore plus confortable que les banquettes du vehicule. C'etait misere qu'il ne disposait point d'une monture.

Ayant fini son assiette c'est sans bruit qu'il debarasse cette derniere avant de revenir devant la table, regardant ceux encore presents.

- Lady and gentlemen... Je vous souhaite une bonne nuit...

Et cmest su ce qu'il s'eclipse sans mot, emportant sa valise, son manteau et son chapeau, cherchant dans le couloir une deschambres libres.

N'ayant eu aucun mal à trouver le someil, la nuit fut courte avant qu'un bruit étrange ne tire l'américain de son someil réparateur.

- The horses!

Ayant servi toute sa carrière militaire dans la cavalerie, les chevaux avaient toujours été une des préocupations principales de l'américain, il avait toujours dut se montrer responsable et protecteur envers les chevaux de sa section et plus tard de son peloton.

- God damn coyotes!

S'étant déja sortis de son lit, il se ruait déja sur ses bottes. N'ayant pas encore repris tous ses esprits après sa courte nuit, Zack ne semblait pas tout de suite réaliser qu'il était en Europe et qu'ici les coyotes étaient relativement rares.

N'ayant pas une seconde à perdre en enfilant un quelconque autre vetement que son pantalon et ses bottes, l'ex-lieutenant enfile d'une main le holster de son revolver tandis qu'il attrape allumettes et lanterne dans la seconde s'activant à allumer cette derniere tandis qu'il se dirige à grands pas vers les écuries.

" Encore "

Cette nuit n’était pas encore une nuit tranquille. Oj c’était encore fait réveiller par un cauchemar et comme la dernière fois la tempête faisait rage dehors. Le hennissement des chevaux avait attirait son attention.

" Qu’est ce qui vas encore m’arrivait ? "

Cette situation lui rappelait étrangement celle de la veille, un cauchemar, la tempête et un étrange bruit. Ce bruit semblait être une claudication. Un boiteux effrayant les chevaux, cela n’avait rien de rassurant, mais ce n’était pas son problème.

Puis il attendit une agitation dans le couloir, les bruits de pas précipité de l’américain. Craignant que quelqu’un ou quelque chose ne leur cherche des noises. Et c’est dans cet état d’esprit qu’il se leva et s’habilla rapidement.

En sortant de sa chambre, il prit la direction des écuries où il se doutait que l’américain se rendait. Zack avait forcement due entendre les chevaux.

Tandis que Zack avait devale les escaliersa toute vitesse et qu'il deboulait hors du batiment, le contact soudain de la pluie dilluvienne avec la peau de on visage et de son torse nu eu pour effet immediat de lui desembuer son esprit encore loingtain de part son reveil brutal.

Plissant les yeux pour distinguer dans le noir et la pluie la porte entre-ouverte de l'ecurie, l'americain realisa doucement qu'il s'etait vraisemblablement trompe. Les chevaux n'etaient ni en proie a des coyotes ou meme a un grizzly affame, quelqu'un etait en train de les derober ou plutot venait d'accomplir le mefait. Il fallait agir vite, les voleurs de chevaux etaient condamnes la pendaison aux USA, ils avaient par concequent des facultes d'evasion hors du commun. La grange etant visiblement desertee, il n'y avait aucun interet direct a y pentrer, la priorite etait de stopper les voleurs avant qu'ils n'aient mis les voiles.

Tandis qu'il s'approche de la grange toujours a grandes enjambees, l'ex lieutenant jette un coup d'oeil rapide au barillet de son arme, verifiant a la lueure de la lanterne que ce dernier est correctement allimente et verouille. Une fois arrive au niveau de la grange et sans arreter sa course, il posera rapidement la lanterne a terre a environ un metre du mur du batiment avant de reprendre sa course a toutes jambes autour de ce dernier.

Etre le seul a emettre de la lumiere lors d'une eventuelle fusillade n'etait pas reelement la tactique preferee de l'ancien soldat. Clignant des yeux de maniere repetee tandis qu'il continue a courir, Zack essaye de forcer ses yeux a s'acoutumer a l'obscurite. Des qu'il sera parvenu de l'autre cote de l'etable, il se laissera tomber a genoux pour permettre a ses yeux de se servir de l'horizon pour contraster les silouhettes, a son corps de sentir les vibrations eventuelles du sol et enfin a ses oreilles de lui indiquer la diection de fuite des criminels.

Zack, après avoir fait le tour, n'avait absolument rien trouvé si ce n'était les traces de pas d'un annimal, probablement un genre de puma local. Ce qui intriguait plutot l'américain c'était qu'il n'y avait pas de trace fraiches de sabots. Un voleur de chevaux expérimenté pouvait probablement voller des montures sans qu'un ne fasse de bruit mais éviter qu'ils ne laisse de traces de sabots était un don très rare...

Approchant dans le noir, du coin du batiment qu'il avait dépassé deux secondes plus tôt, l'odeur lui agresse soudain les narines malgré la pluie dont l'américain est complètement détrempé. L'odeur de la guerre. L'odeur qui envahit les narines des survivants d'un corps à corps quand celle de la poudre se dissipe, le sang. Des littres de sang...

Ramassant la lanterne et s'approchant de la grange revolver à la main, il sait déja ce qu'il va trouver. Les chevaux ont été massacrés, tous les trois.

Tandis qu'il balaye la salle de la lumière de la lampe, une sueur glaciale coule le long de son dos, se mellant aux gouttes de pluies.

- Jesus Christ, a cougar can't do such a mess. Not alone...

Peut être y avait-il en France des annimaux forts ou même plus forts que des cougars et qui chassaient en meutes comme des loups. L'américain n'en avait en tout cas jamais entendu parler. Il croyait être celui qui venait d'un pays sauvage...

Voulant absolument garder son esprit et celui des autres occupés pour éviter que quelqu'un ne perde les pédales, le lieutenant Fields examine les carcasse, cherchant à déterminer combien de griffes par pattes possèdaient les annimaux, la longueur de leurs crocs, éventuellement combien ils étaient.


Dans le silence macabre, l'ancien soldat put distinguer le léger timbre sonore de la respiration étoufée d'une des bètes pas encore tout à fait morte. Lacéréer et déchiquetée de partout, le cheval vigoureux se vidait lentement de son sang, luttant pour une survie utopique.

Pointant le canon de son revolver sur l'oreille de l'équidé, il en arme le chien, le regardant dans l'oeil comme par respect.

- Easy buddy, it's over...

PAW

L'odeur de poudre qui semblait absente du théatre macabre fit son apparition...

Lorsqu’un Oj entendit le coup de feu, il se dit qu’on les attaquait. Il se mit donc a courir vers l’écurie. Son sang bouillait dans ses veines oblitérant toute raison. Il courut sans même pensé qu’il pouvait se faire tuer au moment où il entrerait dedans. Il dépassa lexie qui se tenait derrière la porte.

Le spectacle qui s’étendait devant lui n’était pas humain. Il repéra l’américain se tenant devant le cadavre d’un cheval. Il remarqua qu’il pointait son arme sur l’animal. Mais ce qu’il voyait autour de lui, était indescriptible. Tout cela semblait dire que ce n’était pas l’œuvre d’un et à moins que Zack ne soit un loup garou il n’avait pas put faire cela. Le coup de feu qu’il avait tiré semblait être un acte de pitié.

-Quel chose peut elle faire un massacre pareille ? lâcha t'il dans un souffle

Une bête normale ne pouvait pas faire ce genre de chose.

« Ce n’est pas naturel ! »

Puis il s’approcha de Zack, lui posa la main sur l’épaule et lui lança :

-Que c’est t’il passé ici ?

Rengainant son arme, l'americain gesture un leger mouvement de la tete lorsqu'il entend Lexie puis plus tard Oj derriere lui. Il devait parraitre quelqu'un de tres peu causant ces derniers jours. Non pas que les situations a travers lesquelles il s'etait retrouve jusqu'alors appellaient particulierement au dialogue.

Flechissant un genou tout en examinant a la lueure de la torche de longues lacerations dans la peau de l'equide qu'il venait d'achever, il murmure d'un ton a peine perceptible.

- Jesus Christ...

L'ancien offcier US compte des doigts de sa main droite les lacerations plus ou moins parralleles. Une, deux, trois... Le nombre d'entre elles qu'il trouverait pourraient probablement le rassurer qu'il s'agissait de plusieurs felins de grande taille. Quelque chose qui ramenerait un peu de logique au chaos de la situation. Lorsqu'Oj pose sa main sur son epaule nue et detrampee, Field execute une rapide rotation de la tete vers lui, detendu mais vigilant.

- C'est quoi le plus gros felin que vous avez dans la region?

Toujours blottie contre la porte, Lexie considéra les cadavres des chevaux. Oj était entré dans l'écurie, mais la pickpocket préférait rester à l'extérieur.

Des animaux morts, encore des animaux... Décidément, c'était le thème de la semaine! Elle eut une pensée pour Marguerite, et sa fin tragique dans l'incendie. Sentir la pluie transpercer de plus belle ses vêtements en pensant à cet enfer de flammes que Damien et elle avaient fuit lui semblait maintenant presque agréable.

-Félin, fit Lexie pour Zack, pourquoi êtes-vous sûr que c'est un félin? Pourquoi pas un ours, tant que vous y êtes!

Un flash dans son cerveau: Olivier, se dressant devant eux, de tout son corps de mutant.

Pourvu que l'Américain eut vu juste.

Glissant ses doigts sur la peau déchiquetée de la carcasse sans vie à ses pieds, l'américain tente de se rappeler quelle est l'odeur qui semble presque aussi forte maintenant que celle du sang. Tournant la tête vers Lexie derrière lui, il prend un air concerné face à la remarque de cette dernière, il n'aimait pas trop parler de choses qu'il ne connaissait pas bien.

- Je ne suis pas un expert mais les empreintes que j'ai repérées hors de la grange et ici comptent quatre doigts. Celles d'un ours serraient plus larges et en compteraient cinq.

Montrant ensuite, à la lueur de la lanterne qu'il tient dans sa main gauche, les profondes coupures laissées par les griffes de l'animal il ajoute.

- Voyez-vous ces entailles? Cinq griffes tranchantes. C'est ce qui me fait penser qu'il doit s'agir d'un puma ou d'un félin de même gabarit. Voir plus gros...

Se relevant et fixant à tour de rôle Oj et Lexie, il termine.

- Ce qui est par contre inquiétant, c'est que ce genre d'animaux chasse habituellement seul. Et je vois mal comment un seul animal, même affamé, pourrait perpétrer un tel massacre en si peu de temps...

Ca y était, l'odeur lui revenait! Il s'agissait du souffre présent dans les mélanges ouverts de poudre noire.

- Et ce qu’on sent c’est du souffre. De cela peut-il bien provenir ?

L'ex-Lieutenant Fields vennait de parler plus eu quelques secondes qu'il ne l'avait fait aux cours des dernière 24 heures.

Un félin, Oj n’avait jamais entendue parler d’un félin capable de faire ca. Et même d’aucun autre animal. Mais bon ce n’était pas un spécialiste de la région et encore moins sa faune. Mais la zack semblait sur de lui, il était persuadait que c’était un félin et Oj n’avait pas les connaissances suffisante pour le détromper ou pour l’aider à identifier la bête

Maintenant Zack disait qu’il y avait une odeur soufre. Oj ne la remarqua que quand l’américain le fit remarquait.

-Du soufre …

Oj ne savait d’où pouvait provenir l’odeur. Il fit donc l’effort d’essayait de localiser la source de cette odeur. Il fit donc le tour de la grange cherchant l’endroit où l’odeur était la plus forte.

Le plus Lexie écoutait Zack parler, le moins elle souhaitait rester ici.

Cinq entailles. Lexie regarda sa propre main: pouce, index, majeur, annulaire, auriculaire. Cinq doigts. Olivier fut humain avant de devenir ... ça.

L'odeur du soufre, la pickpocket ne pouvait pas se l'expliquer rationnellement. Irrationnellement non plus, cela dit, mais le fait qu'Olivier, cet homme-loup, ce gardien dangereux du docteur fou Meryon, le fait qu'il soit dans l'équation du mystère des chevaux lui foutait la trouille.

La pluie qui l'inondait devint soudainement froide, glacée, même. Elle fit quelques pas à l'intérieur de l'écurie, ramenant en arrière ses cheveux complètement trempés.

-Je crois qu'on devrait partir. Si l'animal -elle frissonna- a été capable de martyriser ces chevaux de la sorte sans y laisser de poil, nous n'avons guère plus de chance que ces animaux.

Lexie avait raison sur ce point, rester dans la grange n'allait rien leur apporter de plus si ce n'etait l'eventualite de servir de nouvelle proie si l'animal se decidait a revenir. Son colt aurait raison du plus brave des hommes et pourrait mettre un puma en fuite mais il semblat qu'ils avaient la affaire a quequechose d'un autre niveau de sauvagerie. Et pour couronner le tout, ils etaient tous completement detrempes.

Tournant le visage vers Oj en le regardant dans les yeux, l'americain prend une voix calme mais concernee.

- Il faut nus rassembler dans le sejour ou nous avons dine. Pouvez vous aller reveiller le cocher, verifier que les portes et fenetres du batiment son fermees et voir si vous pouvez trouver une arme de chasse?

Fixant ensuite Lexie en observant les cheveux trempes de cette derniere entourant son visage a la moue plous qu'inquiete, il parle d'une voix calme.

- Il faudrait d'autre part allumer le poele et rendre la piece aussi lumineuse que possible en rassemblant toutes les lanternes et bougies que vous trouverez.

Tandis qu'il se dirige ensuite, lanterne en main vers la porte de l'etable, il ajoute.

- Je vais de mon cote reveiller le pretre. Retrouvons nous dans le mess...

Franchissant la porte de bois, l'ex-lieutenant prend directement la direction du presbytere a grandes enjambees ouvrant la porte de ce dernier ou frappant pour reveiller l'homme d'eglise

- Mon Pere reveillez vous... Mon pere ouvrez...

Oj était encore entrain de recherche la source de l’odeur de soufre quand Zack lui avait demandait de trouvait le cocher, une arme ainsi que de vérifier si le bâtiment avait toute c’est issue close. Il allait annoncer à Zack que l’odeur provenait des plaies des bête et donc que la chose qui avait commit cette tuerie sentait le soufre. Mais il décida d’annonçer plutôt la nouvelle quand il serait tous réunie.

Oj partit donc a la recherche du cocher qui devait d’âpres ce qu’il avait comprit être entrain de réparer son véhicule. Oj partit donc a la recherche du fiacre tout en vérifiant les fenêtre qui se trouvait sur son chemin.

Oj ne savait pas où il pouvait trouvez une arme dans ce village, il espérait que le cocher pourrait l’aider.